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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Manque de terres aux habitants du village de paix de Nyakiga à Butaganzwa.

Accès difficile à l’alimentation des habitants du village de paix de Nyakiga situés en commune Butaganzwa de la province de Ruyigi. Ces habitants  manquent de terres cultivables et demandent  assistance au gouvernement.

Les habitants du village de paix de Nyakiga  ont du mal à se nourrir car ils manquent des terres cultivables. Pour survivre, plusieurs travaillent dans des champs d’autrui. L’un d’entre eux témoigne ; « Ici chez nous, la majorité parvient à se nourrir en cultivant dans des champs d’autrui comme des tâcherons. Les rapatriés de la Tanzanie avaient obtenu de petits lopins de terres. Mais, ils ne leur permettent pas de cultiver différentes variétés de cultures. Autre chose, ces terres sont  de petite superficie et non fertiles et nous ne pouvons pas semer durant toutes les saisons culturales. Comme c’est la saison sèche, il est difficile de trouver actuellement un travail de tâcheron. La famine risque d’emporter des vies humaines ».

Ce manque de nourritures  affecte  beaucoup les enfants en bas- âge qui manifestent des symptômes de mauvaise croissance. « Un petit enfant  qui n’obtient pas au moins de la bouillie le matin, qui peut ne pas avoir de la nourriture durant la journée  et des fois même  le soir, comment est-ce qu’il ne pourrait pas souffrir de Kwashiorkor? Tu peux trouver un enfant de 8 ans qui pèse soit 10 ou soit 12 Kg », se lamente un des villageois.

Ces habitants du village de paix de Nyakiga sollicitent l’aide du gouvernement pour obtenir des terres cultivables et des logements.

Mal logés, les villageois de Nyakiga demandent l’aide de Gitega.

La  démographie galopante serait à l’origine  des problèmes  actuels de logements au village de paix de Nyakiga en commune Butangazwa de la province Ruyigi. Les habitants dudit village demandent au gouvernement de leur venir en aide car ils mènent une vie dure. 

Ce village de paix de Nyakiga comptait en 2012 402 habitants composés des déplacés de la crise de 1993 ainsi que des rapatriés de la Tanzanie. Des problèmes liés au manque de logement se sont progressivement observés chez ces habitants car leurs maisons ne cessaient de se détruire. Les jeunes ont fini par décider d’aller chercher de l’argent ailleurs et au retour certaines filles avaient déjà eu des enfants. Ce qui gonflait sans cesse la population du village de paix de Nyakiga, indique un d’entre ces habitants. « Dans une communauté, les gens se reproduisent d’année en année. Plusieurs enfants ont opté à quitter leurs domiciles familiaux pour aller chercher du travail dans les villes vu que la vie était difficile. Certaines sont revenues à la maison avec des enfants qu’elles ont mis au monde. D’ailleurs certains jeunes ont laissé tomber les mariages par manque de moyens. La vie d’ici chez nous est vraiment difficile ».

Les jeunes qui ont pu terminer leurs études font face aux problèmes de chômage. Par conséquent, ils ne sont pas à mesure de s’auto-développer.  « Autre chose, à notre arrivée la majorité était des élèves. Après les études, ils n’ont pas pu obtenir de l’emploi. Puisqu’actuellement ils sont des chômeurs, ils ne sont pas capables de se construire des maisons. Non plus, ils n’ont pas d’espaces pour construire », a- t- il ajouté.

Les habitants du village de paix de Nyakiga sollicitent l’aide du gouvernement burundais pour faire face à ce problème de logements.

Le village de paix de Nyakiga est situé sur la colline Muriza en commune Butaganzwa de la province de Ruyigi et a été créé en 2008.

L’OIM crie au secours de la situation humanitaire au Burundi

La situation humanitaire suite à la montée des eaux du lac Tanganyika qui a envahi la population burundaise ces derniers temps s’avère de plus en plus préoccupante. Dans son rapport de ce mardi, l’Organisation Internationale pour les Migrations, OIM en sigle, alerte les différents partenaires dans ce domaine à multiplier leurs efforts pour que le Burundi puisse faire face aux défis climatiques.

Selon l’Organisation Internationale pour les migrations, le Burundi fait partie des 20 pays les plus vulnérables au changement climatique au monde et l’un des moins préparés à le combattre en raison de la gravité exceptionnelle des risques naturels.

Dans son rapport de ce mardi, cette organisation montre que jusqu’en mai 2021, le Burundi  avait 127 775 personnes déplacées dont 54 % de femmes et qu’environ 85 % de ces déplacements se sont produits dans le cadre de catastrophes.

Entre autre, la montée du lac Tanganyika à des niveaux dangereux a englouti  des routes entières, des marchés, des cours d'école, des églises pour ne citer que ceux-là. Les averses ont fait des ravages sur les vies et les moyens de subsistance au Burundi et dans toute la sous-région.

Depuis mars de cette année, plus de 52 000 personnes ont été touchées par les inondations, selon la matrice de suivi des déplacements de l'OIM. Après les inondations des champs entiers de cultures, la plupart des agriculteurs constituant normalement plus de 90 pour cent des Burundais ont  enregistré une perte dévastatrice d'au moins un an de stocks alimentaires pour la plupart qui dépend de l'agriculture de subsistance.

Pire encore, l’OIM constate que la réponse d'urgence du pays est chroniquement sous-financée. Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), seuls 17% des 194,7 millions de dollars US nécessaires au Plan de réponse humanitaire du Burundi 2021 ont été atteints.

L’OIM  trouve que si le phénomène d’inondations considéré comme cyclique par l'Institut Géographique du Burundi continue en 2022, les destructions seront énormes.  De son côté, la direction de l'environnement pour les autorités du lac Tanganyika au Burundi explique que cette situation  nécessiterait alors un inventaire du coût économique et humain pour concevoir un plan de récupération.

Face à ces catastrophes, l’OIM préconise plus concrètement de cartographier les zones à risque d'aléas naturels sur le territoire du pays, l’évaluation du niveau de vulnérabilité et la capacité du pays à répondre aux catastrophes et aux impacts sur la mobilité. L’OIM envisage également d’aider les autorités nationales à élaborer des plans d'urgence informés et actualisés par province ainsi que le renforcement de l'expertise technique de ces autorités.

En collaboration avec le gouvernement du Burundi, l'OIM envisage de s'associer aux médias nationaux pour aider à mettre en œuvre des mesures de prévention et de réponse grâce à des messages d'alerte précoce et au partage d'informations qui atteignent la population au sens large.

Parallèlement à ces efforts, le coordinateur des urgences et de la préparation pour l'OIM Burundi, Michael Asima, fait savoir qu’il est essentiel que cette organisation obtienne plus de financement pour de répondre aux besoins immédiats des plus vulnérables notamment en ce qui concerne des abris sûrs, de l'eau potable, des services d'hygiène de base et un soutien à la protection.

La spéculation sur les produits Brarudi est une réalité à Gatete.

La hausse illégale des prix des boissons s'observe dans la zone Gatete de la commune et province Rumonge. Les habitants de cette zone indiquent que c’est inconcevable qu’il y ait des commerçants qui augmentent les prix alors qu'il n'y a plus de pénurie de boissons.

La boisson dont le prix a beaucoup été majoré est l’Amstel. Une bouteille s’achète à un prix compris entre 2300 et 2800 francs. Cet habitant témoigne. « Les prix des boissons alcoolisées ont grimpé d’une façon spectaculaire ici dans la zone Gatete. Par exemple, l’Amstel 65 cl coûte soit 2800, 2500 ou 2300 francs alors que le prix officiel est de 2000 francs ».

Les habitants de la zone Gatete s’étonnent de cette hausse des prix alors que les boissons sont disponibles sur les dépôts. « Auparavant, il y avait la carence des produits de la BRARUDI d’où chacun fixait le prix de vente selon le prix d’achat. Mais pour le moment, il n’y a pas de carence, ils s’approvisionnent sur les dépôts au prix de 21 600 francs le casier. En divisant par 12, le nombre de bouteilles, on déduit que le prix de la bouteille est de 1800 francs. Vous comprenez qu’en aucun cas la bouteille ne devrait pas se vendre à 2600 ou 2800 francs », précise un habitant.

Ces habitants de Gatete demandent aux autorités de la commune Rumonge de suivre de près ce vol organisé par les vendeurs de boisson de la localité.

Dans un communiqué de presse du ministère du commerce, du transport, de l’industrie et du tourisme de fin juin, ce ministère rappelle aux commerçants et aux consommateurs que les prix des produits BRARUDI, SOSUMO et BUCECO n’ont pas encore changé et de met en garde les spéculateurs que des mesures coercitives allaient être prises. Dans le même communiqué, ce ministère indique qu’il va renforcer sur toute l’étendue du pays l’activité de surveillance du marché.

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