La carence de l’électricité perturbe certaines activités du secteur informel dans certaines zones du nord de la ville de Bujumbura. Les habitants de cette localité déplorent le fait que même lorsqu’ils sont servis, la surintensité du courant électrique provoque des incendies.
Les eaux du Lac Tanganayika menacent dangereusement la route nationale numéro 3 et les usagers estiment que très bientôt cette artère pourrait être coupée. Ils demandent l’intervention rapide des services habilités.
La route nationale numéro 3, et plus précisément le tronçon qui va de Rumonge à Nyanza-Lac, se détériore progressivement surtout au niveau de la rivière Nyengwe. C’est une rivière qui est à cheval des provinces Bururi et Makamba. La route est endommagée à certains endroits. ‘’ Là où cette route est très menacée, c’est au niveau de la localité de Muguruka. Cette partie est très accidentée. A cause du débordement du lac Tanganyika, les véhicules nagent comme des bateaux. Le dépassement n’y est pas possible car seule une voiture peut passer à la fois. Et pour éviter des électrocutions, les poteaux électriques de l’endroit communément appelé Mu Rubindi ont été réinstallés de l’autre côté de la route ‘’, a témoigné un des usagers de cette route.
L’état de cette route va de mal en pis. Ses usagers ne donnent même pas la garantie d’un mois pour cette route. ‘’ Le débordement des eaux du lac Tanganyika atteint le bord de la route. Une grande partie de la route comporte des fissures. Si un grand véhicule passait par là, il pourrait se renverser. Ça se détériore du jour au lendemain. D’ici un mois, toute la route sera impraticable si rien n’est fait ‘’, s’inquiète cet habitant de la localité.
Après l’annonce du début imminent des travaux de réhabilitation du tronçon Gitaza-Rumonge, les usagers de cette route demandent que la réhabilitation du tronçon Rumonge-Nyanza-lac soit également une priorité.
Le programme alimentaire mondial indique qu’il y a eu une augmentation de plus de 45% des prix des aliments de base au cours de l’année 2020 au Burundi. Cela à cause de la pandémie à corona virus qui a perturbé le commerce, que ce soit pour les importations et les exportations.
Les réfugiés burundais manifestent de plus en plus une impulsivité de rentrer au bercail. Néanmoins, le Haut-Commissariat pour les Réfugiés fait savoir que leur accueil et leur suivi suscitent des inquiétudes suite aux défis socio-économiques et politiques auxquels fait face le Burundi. Le HCR demande ainsi un soutien solide de la part des donateurs et d'autres parties prenantes pour assurer la réintégration durable des réfugiés rapatriés.