Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Kibumbu : Une absence au voyage  d’études sanctionnée par la retenue des notes scolaires

Kibumbu : Une absence au voyage d’études sanctionnée par la retenue des notes scolaires

Les parents des élèves de l’école "Les mignons de Saint Joseph" de Kibumbu  réclament les résultats de leurs enfants. Le directeur de cette école a refusé de montrer les résultats aux élèves qui n'ont pas participé au voyage d'études organisé par cet établissement.

Ce voyage d’étude organisé par l’école ‘’Les mignons de Saint Joseph ‘’ de Kibumbu en province Mwaro, le centre du pays, était un voyage d’une journée, prévu pour les élèves de deux classes.

Certains parents d’élèves qui fréquentent ladite école indiquent que les frais exigés étaient exorbitants. ‘’Ce voyage d’étude a eu lieu au mois de Juillet 2023, c’était pour une journée. Les classes qui devraient y participer étaient les 7ème et 8ème années. Chaque enfant devrait payer 50 mille et si le parent voulait accompagner son enfant, il payait 60 mille c’est-à-dire 110 mille pour les deux. Ce n’était pas le premier voyage, la première fois, c’était volontaire.’’  Déplore un des parents qui précise que même si les parents des élèves de ces deux classes avaient été avertis à l’avance, ils n’ont pas pu tous trouver ce montant. Et les enfants qui n’ont pas pu y participer à cause du manque de moyens, ont été  punis. ‘’Ceux qui n’ont pas participé à ce voyage, n’ont pas eu leurs résultats du troisième trimestre. Le voyage est volontaire, nous ne comprenons pas pourquoi cette punition. Nous demandons au directeur de  donner les résultats de ces enfants.’’

Contacté, le directeur de l’école ‘’Les mignons de Saint Joseph’’  nous a répondu que ce problème devrait être réglé entre les concernés. Selon Fulgence Ndikumana, c’est un litige qui reste entre l’école et 3 parents seulement. Et  d’affirmer qu’ils ont discuté avec les parents et que ces derniers avaient accepté qu’ils règlent le problème.  

 

Des enseignants réclament  leur Per diem

Des enseignants réclament leur Per diem

Les enseignants de différentes provinces du pays réclament le Per diem qu’ils devraient percevoir dans le cadre  d'une formation sur la langue française organisée par le projet  ’’Twige neza’’ dans les premiers mois de cette année.

 Cette formation financée par l’Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres (IFADEM) a eu lieu en quatre temps. Deux jours en février, deux jours en mars, une journée en avril et une autre au mois de mai. Chaque participant devrait avoir 25 000 francs par jour.

Deux mois après la fin de la formation, certains enseignants n’ont pas encore eu cet argent. ‘’C’est une somme de  150 mille francs burundais que devraient bénéficier les enseignants des classes de 5ème et 6ème année primaire, qui ont  participé durant 6 jours à cette  formation en rapport avec le cours de la langue française’’, expliquent nos sources, enseignants de la province Gitega. Pourtant les formateurs ont tous perçu leurs rémunérations  alors qu’ils avaient  signé sur un même papier, révèlent nos sources.

La colère est aussi grande  chez les enseignants de la province  Rumonge. Eux aussi n’ont perçu aucun centime de leur Per diem. Ainsi, ces enseignants se disent déçus car chacun donnait son identification numéro de matricule y compris, son école d'origine ainsi que le numéro de téléphone correspondant à son portefeuille mobile. Mais jusqu'à présent, ils n’ont rien reçu et aucune explication ne leur a été donnée.

Ces enseignants interpellent  le Président de la République ainsi que les  responsables du secteur de l’enseignement  pour qu’ils les aident à être réhabilités dans leurs droits affirmant qu’ ‘’un tel projet  n’est lancé que  lorsque tout le budget nécessaire est déjà disponible.’’

 

Deux mois sans prêt-bourse, les étudiants de l’université du Burundi souffrent

Deux mois sans prêt-bourse, les étudiants de l’université du Burundi souffrent

Les étudiants de baccalauréat 3 dans différentes facultés de l’Université du Burundi  réclament  le prêt-bourse de 2 mois qui n’a pas encore été versé. Un retard qui affecte le quotidien de ces étudiants qui n’ont pas d’autres sources de revenus.

La tranche de prêt-bourse des mois de mai et de juin  2023 est la tranche jusqu’ici impayée et  que les étudiants de baccalauréat 3 dans différentes facultés de l’Université du Burundi réclament.  Ces étudiants font savoir qu’ils ont seulement perçu deux tranches depuis le début de cette année 2023, c'est à dire la tranche de  janvier, février et celle des mois de mars et avril, car une tranche couvre 2 mois. ‘’Nous sommes en train de réclamer la 3ème tranche couvrant le mois de mai et de juin parce que la tranche des mois de juillet et août n'est pas encore arrivée à son terme’’, expliquent-ils.

Ainsi, dans la vie quotidienne de ces étudiants de l’Université du Burundi, les problèmes se sont multipliés;  la plupart d’entre eux ne peuvent plus payer les loyers et ont des difficultés pour se nourrir étant très éloignés de leurs familles.

‘’C'est vraiment un sérieux problème pour un étudiant  de passer 2 mois sans pouvoir payer le loyer. Il arrive que même les bailleurs nous chassent  de leurs maisons’’, s’indignent ces étudiants qui ajoutent  que leurs familles , restées sur les collines natales, sont dans l’impossibilité de leur envoyer de la ration alimentaire avec les problèmes de carburant qui perdurent et qui rendent difficile et cher la circulation des personnes et le déplacement de différents produits .

Ces étudiants de l’Université du Burundi insistent auprès des autorités chargées de l’octroi du prêt-bourse de trouver une solution durable à ce problème  répétitif et  respecter le délai convenu, vu qu’elles savent très bien que ces étudiants n’ont pas d’autres sources de revenus pour survivre.

Rumonge : Scandale à l’école fondamentale de Kivumya

Rumonge : Scandale à l’école fondamentale de Kivumya

 

Le directeur et un enseignant de l’école fondamentale de Kivumya de la zone Buruhukiro en commune et province Rumonge (Sud- Ouest du Burundi) se sont bagarrés devant les élèves ce mardi. Les parents d’élèves de la dite école demandent à l’autorité hiérarchique de sévir contre un tel comportement.

Une bagarre a éclaté ce mardi 27 juin 2023 entre le directeur de l’école  fondamentale de Kivumya,  Alexis Ndayishimiye,  et l’enseignant, Elias Ndikumana. Selon une source sur place, tout a commencé par des échanges des injures après une demande d’explication du directeur Alexis Ndayishimiye à l’enseignant Elias Ndikumana.  ‘’L’enseignant n’a pas supporté le ton utilisé par le directeur. C’est ainsi  qu’ils se sont chamaillés. Ils ont échangé des coups de poings et se sont jetés des objets  comme des lattes, des chaises devant les élèves .Les activités  scolaires ont été temporairement suspendues’’, a précisé notre source.

Les parents d’élèves condamnent

Les parents d’élèves fustigent le comportement de ces éducateurs et demandent à l’autorité hiérarchique de sévir contre de tels comportements qui, à leurs yeux, constituent un mauvais exemple aux élèves.  ‘’Se bagarrer devant les élèves sert de mauvais exemple. Nous demandons à l’autorité hiérarchique  de  ces éducateurs de les sanctionner afin que cela ne se reproduise plus. En cas de litiges, ils devaient les arranger autrement ou saisir les juridictions compétentes’’, a conseillé un des parents des élèves.

D’après les informations sur place, Elias Ndikumana est dans les mains de la police accusé d’être à l’origine de la bagarre.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 299 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech