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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Inquiétudes sur la gestion du Mpox à l'hôpital régional de Gitega

Inquiétudes sur la gestion du Mpox à l'hôpital régional de Gitega

Des préoccupations croissantes émergent concernant la prise en charge des patients atteints de Mpox (variole du singe) à l'hôpital régional de Gitega. Les patients et leurs accompagnants signalent des lacunes dans les mesures de prévention et de contrôle des infections, suscitant des craintes quant à une possible propagation de la maladie.

Les témoignages recueillis mettent en lumière plusieurs problèmes graves. Tout d'abord,  ils révèlent que les patients partagent des équipements tels que lits, draps, ustensiles et articles d'hygiène, ce qui augmente le risque de transmission du virus. De plus, les visites ne sont pas contrôlées, permettant aux visiteurs d'accéder aux chambres des malades sans équipement de protection adéquat. Cette situation est d'autant plus préoccupante que le personnel soignant semble adopter des pratiques inadéquates, administrant des soins sans porter de gants ni de masques.

Ces conditions favorisent la transmission du virus entre patients et accompagnants, ainsi qu'aux visiteurs. Un accompagnant a exprimé ses craintes en déclarant : « Nous craignons d'attraper cette maladie d'un moment à l'autre. »

Les patients et leurs accompagnants lancent un appel urgent au ministère de la Santé. Ils demandent aux autorités compétentes de prendre la mesure de la gravité de l'épidémie et d'instaurer des protocoles de protection appropriés. Un patient a souligné : « Nous craignons que cette maladie puisse se propager jusque dans nos ménages. »

 

Gitega : Épidémie de Mpox dans un centre de détention surpeuplé

Gitega : Épidémie de Mpox dans un centre de détention surpeuplé

Une épidémie de Mpox frappe le commissariat de police de Gitega, mettant  également en lumière les conditions sanitaires alarmantes et la surpopulation critique dans ce centre de détention. Des cas ont été confirmés parmi les détenus, suscitant de vives inquiétudes quant à la propagation rapide de la maladie dans cet environnement confiné.

Le cachot du commissariat, conçu pour accueillir 30 personnes, héberge actuellement plus de 100 détenus. Cette surpopulation extrême contraint les prisonniers à dormir par rotation, certains restant debout pendant que d'autres se reposent dans un espace exigu. L'insalubrité des lieux est aggravée par le manque d'hygiène et la présence de parasites.

Dans ce contexte, une épidémie de Mpox s'est déclarée. La majorité des détenus présentent des éruptions cutanées, symptôme caractéristique de la maladie. Des cas positifs ont été confirmés et sont actuellement traités dans des établissements de santé locaux.

Malgré l'urgence de la situation, le dépistage systématique n'a pas été mis en place, laissant de nombreux cas potentiels non diagnostiqués. Cette négligence pourrait entraîner une propagation rapide au sein de la prison, un accès tardif aux soins pour les détenus infectés et un risque de dissémination dans la communauté lors de la libération de détenus contaminés

Les familles des détenus tirent la sonnette d'alarme, exhortant les autorités à prendre des mesures immédiates pour améliorer les conditions de détention, effectuer un dépistage complet, fournir des soins médicaux adéquats et pour prévenir la propagation de la maladie au-delà des murs de la prison.

 

 

 

 Épidémie de Mpox : l'hôpital régional de Gitega débordé

Épidémie de Mpox : l'hôpital régional de Gitega débordé

L'hôpital régional de Gitega, dans la capitale politique du Burundi, fait face à une augmentation alarmante des cas de Mpox (variole du singe). La situation met en lumière les défis considérables auxquels sont confrontés les établissements de santé dans la gestion de cette épidémie.

L'unité dédiée aux patients atteints de Mpox est actuellement saturée. Pour faire face à l'afflux de nouveaux cas, deux tentes supplémentaires ont été érigées dans l'enceinte de l'hôpital. Malgré cela, les conditions d'accueil restent précaires : les patients sont  regroupés sans distinction de sexe ou d'âge et certains patients partagent  un lit à deux.

Les patients présentent des lésions cutanées caractéristiques, touchant particulièrement les zones génitales. Le personnel soignant s'inquiète du risque élevé de transmission, exacerbé par la promiscuité et le manque de mesures préventives.

Des sources au sein de l'hôpital rapportent que le personnel soignant ne dispose pas également d'équipements de protection adéquats, malgré des contacts réguliers avec les patients infectés.

La population de Gitega dénonce  cette insuffisance des mesures préventives et le manque de campagnes d'information sur les moyens de se protéger contre le Mpox, une  situation qui fait craindre une propagation rapide de l'épidémie dans la province.

Face à cette situation critique, les habitants de Gitega et le personnel de santé appellent à une réponse urgente et coordonnée des autorités sanitaires.

Frappé d’interdiction, le commerce des boissons prohibées est de plus en plus florissant

Frappé d’interdiction, le commerce des boissons prohibées est de plus en plus florissant

Le gouvernement burundais a interdit la production et la commercialisation de certaines boissons jugées nocives pour la santé des gens car fabriquées en violation de la loi et des normes y relatives. Malheureusement, ces boissons continuent d’être produites en grande quantité et vendues clandestinement avec la complicité de l’administration et de la police.

 Depuis un certain temps, bon nombre de burundais s’adonnent à la consommation des boissons très alcoolisées car vendues à moins cher par rapport aux produits BRARUDI qui se font d’ailleurs rares. Et les conséquences n’ont pas tardé à se faire remarquer sur les consommateurs de ces boissons. En effet, non seulement il s’est avéré que ceux qui en abusent perdent petit à petit la force, mais les médecins ont également tiré une sonnette d’alarme, notamment pour ce qui est de la boisson dite SAPOR qui causait, entre autres maladies, la cécité. Mais le gouvernement a continué à faire la sourde oreille. Il a failli un tapage médiatique rigoureux et sans relâche pour contraindre les autorités du pays à rayer de la liste ces boissons. Mais le constat est que  cette interdiction n’a été que la poudre aux yeux vu que ces boissons soi-disant prohibées pullulent de partout et se vendent des fois au vu et au su des autorités administratives et policières qui préfèrent faire comme si de rien n’était car impliquées elles aussi dans ce commerce illicite et frauduleux.

Selon les investigations menées par la RPA, plusieurs commerçants rusent pour écouler ces boissons. ‘’ De grandes quantités de la boisson SAPOR se vendent ici à Ngozi. Seulement, si tu ne fais pas partie de leurs connaissances, tu ne peux pas être servi. Par exemple, avant-hier, j’étais dans un bistrot de la place et j’ai constaté que les gens buvaient des boissons SAPOR sans s’inquiéter de rien. Mais tu ne verras jamais où sont leurs stocks. Une unité de mesure se vend à 2 500 francs burundais alors qu’avant elle revenait seulement à 1 000 francs.’’ A confié à la RPA un des habitants du chef-lieu de la province Ngozi. La situation est identique en province Cibitoke à la seule différence que les commerçants continuent de s’approvisionner chez les fabriquants de ces boissons prohibées. Et ce qui étonne les habitants de la place, c’est que ces brasseurs ne sont jamais inquiétés.

A Bujumbura, la capitale économique, les commerçants se sont surpassé question imagination. En effet, ils ont trouvé un moyen d’écouler leurs boissons en toute tranquillité, même pendant la journée. ‘’Les petites boutiques et les bistrots du quartier en vendent en grande quantité. A première vue, on dirait de l’eau. Mais en réalité, ils récupèrent les bouteilles d’eau utilisées et les remplissent de ces boissons. Ils ont également des petites mesurettes comme celles utilisées pour les whiskys et autres liqueurs. Quant au client, il se muni d’une bouteille vide de boisson énergisante ou du jus. Et comme ça a la couleur de l’eau, un observateur non avisé peut croire que les gens sont en train de boire de l’eau ou des jus alors qu’en réalité, ce sont ces boissons prohibées telles SAPOR et KICK.’’ Raconte cet habitant de la zone Musaga. Pourtant, ces boissons prohibées ne cessent de faire des ravages au sein de la communauté, et plus particulièrement dans les ménages. Le cas le plus illustratif est celui de la province Kirundo, bastion de ces boissons prohibées. ‘’ Les hommes délaissent les travaux domestiques. En plus, ils deviennent de plus en plus faibles, de façon qu’ils n’arrivent même plus à soulever plus de 5Kg. Quant aux femmes, vous savez très bien qu’elles ne tiennent pas l’alcool. Alors, elles se laissent aller dans l’adultère, et vous comprendrez que cela ne peut qu’amener diverses maladies. D’où il devient difficile de penser au développement de son ménage dans de telles conditions.’’ Se désole cet habitant de la province Kirundo qui regrette de voir que, comme toujours, les victimes sont les enfants qui deviennent comme des orphelins alors qu’ils ont des parents.

Pourtant, les responsables administratifs sont au courant de ce commerce frauduleux. Selon nos sources, ces derniers se font graisser la patte et préfèrent regarder ailleurs au lieu de prioriser la santé e leurs administrés. ‘’ Les commerçants grossistes qui fournissent ces boissons prohibées ont approché le responsable du comité provincial chargé de lutter contre la fraude et faire respecter les prix officiels, le nommé Eric Nduwayezu. En fait, il se trouve être le chef de cabinet du gouverneur. On dit que le montant lui donné par ces commerçants est de 17 millions de francs burundais. ‘’ S’est indigné un des membres du conseil communal de la commune Kirundo qui s’est confié à la RPA. Et ce dernier de révéler les noms de ces grands commerçants qui continuent leur business sans s’inquiéter de rien. ‘’ Il s’agit des prénommés Gasongo et Sadede qui prestent aux alentours de la COPEC Kirundo. Il y a aussi un certain Emery, petit frère de Dieudonné  qui fut gouverneur de la BRB et fils d’un grand commerçant nommé Manirakiza. Le quatrième s’appelle Evariste connu sous le sobriquet de Vaari. Ce dernier a un stand au marché du chef-lieu de la commune Kirundo.’’

En province Makamba, les gens sont sidérés. En effet, le fusil a changé d’épaule vu que les agents de l’ordre qui étaient sensé veiller à ce que ces boissons soient éradiquées se sont convertis en commerçants de ces même boissons saisies. ‘’ La police a fait une descente et a fait une rafle de toutes ces boissons et les a stocké dans les bureaux sans pour autant procéder à la verbalisation. C’est vraiment honteux de voir que ces policiers revendent ces boissons après avoir enlevé leurs étiquettes. Un policier qui a soif se sert comme il veut, et quand il a besoin d’argent, il cherche quelqu’un à qui refourguer   ces boissons.’’ Témoigne un des habitants de la place.

Ce qui étonne le plus, c’est de voir que ces boissons soi-disant prohibées inondent les marchés. D’où plus d’un se demandent si les usines qui en fabriquent ont réellement cessé de le faire.

Il est à signaler que un des patrons de ces boissons prohibées mais qui continuent d’être consommées est le nommé Ndoricimpa connu sous le sobriquet de Mayondoli, un grand magnat originaire de la province kayanza et proche du président burundais Evariste Ndayishimiye.

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