Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

 Marburg : La province  Muyinga oubliée dans la lutte contre le virus ?

Marburg : La province Muyinga oubliée dans la lutte contre le virus ?

Alors que la région tanzanienne de Kagera, limitrophe de la province burundaise de Muyinga, fait face à une épidémie du virus Marburg, une inquiétante disparité dans l'application des mesures préventives se dessine de part et d'autre de la frontière.

Au poste frontalier de Kobero, principal point d'entrée entre la Tanzanie et le Burundi, les autorités ont instauré un protocole sanitaire rigoureux. Chaque voyageur entrant au Burundi doit se plier aux mesures barrières imposées par l'équipe d'intervention rapide : contrôle de température, lavage des mains et port du masque obligatoire, visant à minimiser les risques de propagation du virus hémorragique.

Cependant, à quelques kilomètres de là, à Muyinga, la situation est radicalement différente. Aucune mesure de prévention visible n'est en vigueur. Les résidents poursuivent leurs activités quotidiennes sans restrictions particulières. Les autorités locales n'ont mis en place aucun dispositif de sensibilisation ou de prévention, laissant la population potentiellement vulnérable face à cette menace sanitaire.

Une source locale à Muyinga révèle que la population n'a reçu ni directives ni sensibilisation concernant le virus Marburg : « À l'hôpital de Muyinga, aucun cas de virus Marburg n'a été signalé. C'est peut-être pour cette raison qu'aucune mesure barrière n'a été prise. »

Cette situation contraste fortement avec celle de la Tanzanie, où les autorités renforcent leurs dispositifs de lutte contre l'épidémie. Le Burundi semble se contenter d'un contrôle simple, limité aux points d'entrée officiels.

Il convient de noter que le 23 janvier, le ministère de la Santé publique du Burundi a publié un communiqué concernant la menace du virus Marburg, détaillant les mesures et précautions à prendre pour se protéger contre cette infection.

 

 

Burundi : La menace mortelle du virus Marburg frappe aux portes du pays

Burundi : La menace mortelle du virus Marburg frappe aux portes du pays

Le Burundi se mobilise face à l'épidémie de fièvre hémorragique à virus Marburg déclarée en Tanzanie voisine. Le ministère de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida a lancé une alerte nationale le 23 janvier 2025, appelant à une vigilance accrue, particulièrement dans les provinces frontalières avec la Tanzanie.

La ministre Lydwine Baradahana souligne la gravité de la situation, rappelant que cette maladie, avec un taux de mortalité atteignant 90%, se propage rapidement. Les symptômes sont particulièrement alarmants, combinant fièvre élevée, maux de tête sévères, fatigue extrême, douleurs musculaires, mal de gorge, saignements, vomissements et diarrhées.

La transmission du virus se fait principalement par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées, par l'intermédiaire d'objets contaminés ou par manipulation d'animaux sauvages qui constituent les principaux réservoirs du virus.

Face à cette menace imminente, le gouvernement burundais a déployé un dispositif préventif complet. L’autorité sanitaire a parlé d’un renforcement des contrôles aux frontières terrestres, aériennes et maritimes, la mise en place un laboratoire mobile et positionné des kits de prévention dans les établissements de santé à haut risque.

La population est appelée à une mobilisation totale. Les citoyens doivent maintenir une hygiène irréprochable, signaler tout voyageur revenant d'une zone épidémique, consulter immédiatement en cas de symptômes suspects et éviter tout contact à risque. Les personnes ayant séjourné dans une zone d'épidémie sont invitées à rester à domicile et à contacter le numéro gratuit 109.

La ministre Baradahana a tenu à rassurer la population, affirmant que son ministère est en "alerte maximale" et que toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour prévenir et gérer d'éventuels cas.

La Tanzanie a déclaré l'épidémie le 20 janvier 2025, avec des cas détectés à proximité de la frontière burundaise.

Journée mondiale des malades : un cri du cœur des réfugiés burundais de Nakivale en quête de soins

Journée mondiale des malades : un cri du cœur des réfugiés burundais de Nakivale en quête de soins

En cette Journée internationale des malades du 11 février, les réfugiés burundais du camp de Nakivale en Ouganda lancent un cri d'alarme concernant leurs conditions de santé alarmantes. Confrontés à des difficultés croissantes pour accéder aux soins, ils dénoncent particulièrement la pénurie de médicaments qui met leur vie en danger.

Les témoignages recueillis auprès des réfugiés révèlent une situation préoccupante. L'un d'eux explique : « Pour ce qui est du secteur de la santé, nous avons beaucoup de problèmes. Si tu es malade, tu peux passer toute la journée dans l'attente de l'obtention de médicaments. Et là aussi, on te donne 3 ou 5 comprimés de paracétamol. »

La situation est particulièrement critique pour les enfants atteints de maladies chroniques, qui ne reçoivent pas suffisamment de médicaments pour traiter efficacement leurs conditions.

Cette pénurie de soins et de médicaments a déjà eu des conséquences tragiques. Selon les témoignages, des décès ont été enregistrés suite au manque de soins de santé adéquats. Un réfugié rapporte : « Parfois on nous dit que du fait que les médicaments à prendre sont chers, qu'on doit les acheter nous-même à la pharmacie. Mais compte tenu de nos faibles revenus, ce n'est pas tous les réfugiés qui sont capables de les acheter. »

Ces réfugiés burundais du camp de Nakivale lancent un appel pressant au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR). Ils demandent que des mesures urgentes soient prises pour garantir l'accès à des soins de santé appropriés pour tous les résidents du camp.

La Tanzanie confirme un cas de Marburg : Le gouvernement en alerte

La Tanzanie confirme un cas de Marburg : Le gouvernement en alerte

La République Unie de Tanzanie a officiellement déclaré la présence du virus de Marburg sur son territoire ce lundi 20 janvier 2025. Cette annonce fait suite à des tests de laboratoire confirmant un cas positif.

Lors d'une conférence de presse conjointe avec le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), la Présidente tanzanienne Samia Suluhu a personnellement annoncé la nouvelle. Elle a précisé : « Des tests de laboratoire effectués au laboratoire mobile Kabaile à Kagera et confirmés plus tard à Dar-es-Salaam ont identifié un patient comme étant infecté par le virus de Marburg. Les autres cas suspects ont été testés négatifs. »

La Présidente a rappelé que ce n'était pas la première apparition du virus en Tanzanie, faisant référence à une précédente épidémie en mars 2023.

Cette déclaration intervient après que l'OMS a signalé, le 14 janvier 2025, une maladie aux symptômes similaires à ceux du Marburg, ayant causé huit décès. Les autorités sanitaires tanzaniennes avaient initialement contesté cette information, affirmant que les tests préliminaires étaient négatifs.

L'OMS avait recommandé aux pays limitrophes, dont le Burundi, de mettre en place des mesures de protection pour prévenir la propagation du virus. Cependant, des habitants de la province de Muyinga au Burundi, frontalière avec la Tanzanie, ont rapporté que la sensibilisation aux mesures barrières était presque inexistante dans leur région.

 

 

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 400 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech