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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Pas de sucre dans les quartiers sud de Bujumbura et à Rumonge

Le sucre est une denrée rare dans les quartiers du sud de la mairie de Bujumbura. Actuellement, beaucoup des commerçants vendent le sucre au détail et non par kilogramme là où il est disponible.

Dans les quartiers comme Kanyosha, Kinanira et Musaga, c’est un grand problème pour trouver du sucre. Dans différentes boutiques, les commerçants affirment ne pas avoir été approvisionnés en sucre depuis longtemps. Selon certains consommateurs, il est vendu en très petite quantité dans les rares boutiques qui, des fois, en disposent. Cet habitant témoigne. « Le sucre n’est plus disponible. Actuellement, c’est même plus grave. Dans différentes boutiques, on ne te donne pas un kilo de sucre. On te donne juste une petite quantité qu’on vend par détail et qu’on met dans des petits emballages en papier comme  ceux du thé. Personne ne peut vous donner tout un kilogramme ».

Ceux qui ont la chance d’avoir un kilo de sucre l’achètent à 5 000 francs soit le double du prix officiel. De plus, il faut faire la queue durant des heures et des heures sans aucune garantie d’être servi. « A quelques rares endroits se vend le sucre par kilo.  Là- bas, les clients affluents. Raison pour laquelle on y passe des heures et heures à attendre d’être servi. Malheureusement, on rentre des fois sans l’avoir. A ces endroits,  un kilo s’achète à plus de 5000 francs burundais », a déclaré un habitant.

Le manque du Sucre est également signalé dans les autres quartiers de la mairie de Bujumbura.  Parfois, ceux qui cherchent le sucre sont obligés d’acheter d’autres articles comme du pain pour qu’ils soient servis en sucre. Les habitants de Bujumbura demandent aux autorités habilités de suivre de près la commercialisation de cette denrée afin que le peu qui est disponible soit équitablement distribué et à un prix officiel.

Par manque de sucre, la colère gronde à Rumonge

Actuellement, les habitants de Rumonge affirment qu’il est impossible d’avoir du sucre à moins de 5000 francs burundais le kilo. Un des habitants témoigne. « Le sucre s’achète entre 5 et 6000 franc burundais le kg ».

Selon cet habitant du chef-lieu de la province Rumonge  le sucre est non seulement de plus en plus cher mais aussi il est même difficile d’en trouver. « Le  sucre est devenu une denrée très rare. Nous commençons d’ailleurs  à  le rayer de nos habitudes. Si tu parviens à en trouver, c’est à un prix exorbitant. Aujourd’hui, chercher du sucre est comme chercher du chanvre » naus a- t- il révélé.

Pour le moment, les citoyens en veulent aux administratifs qui, au lieu de réguler la vente du sucre et d’en suivre l’approvisionnement, ne font que croiser les doigts. « Les administratifs ne disent rien. Ils sont comme dépassés par les évènements. Ils préfèrent alors  faire semblant de ne rien voir » reproche- t- il aux administratifs.

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre Consolateur NITUNGA, gouverneur de la province Rumonge pour de plus amples éclaircissements.

L’or noir manque cruellement au Burundi.

Persistance de la pénurie du carburant dans les provinces Makamba et Gitega. Les habitants de Makamba ne savent plus quoi faire tandis qu’à Gitega le carburant est disponible au marché noir.

Au sud du Burundi, plus précisément en province Makamba, seuls les chanceux peuvent obtenir le carburant. Certains habitants de cette localité affirment que le mazout n’existe plus chez eux. Même le peu d’essence qui est, de temps en temps, disponible se vend au marché noir à un prix compris entre 7 et 9 000 francs le litre et demi.

Automatiquement, les conséquences de cette pénurie se répercutent sur la bourse des habitants. C’est notamment le prix du ticket de transport qui ne cesse de monter en flèche. En effet, les tarifs fixés par le Ministère en charge du transport n’ont pas été respecté. Au contraire, le prix du ticket est passé du simple au double pour les déplacements en transport en commun. Quant aux moto-taxis, le prix du transport a été majoré de 500 francs d’après nos sources.  Certains chauffeurs qui se sont entretenus avec la RPA disent avoir été contraints de revoir à la hausse les prix de transport pour éviter de travailler à perte surtout qu’ils continuent de s’acquitter de différentes taxes malgré qu’ils passent souvent des dizaines de jours sans travailler faute de carburant.

Pour les chauffeurs de véhicules qui consomment le mazout, les pertes sont énormes car ce dernier n’est plus disponible, nous ont-ils indiqué. Certains habitants disent être déçus par cette pénurie du carburant qui s’observe toujours. Ils révèlent qu’ils espéraient qu’avec la récente hausse du prix du carburant, ce produit allait être disponible partout. Ainsi ils demandent au gouvernement de trouver une solution pérenne à cette problématique de manque de carburant qui impacte toujours sur les autres secteurs de la vie du pays.

Pareille situation à Gitega

Sur 10 stations-services fonctionnelles au chef-lieu de la province Gitega, une seule distribuait du carburant ce lundi. Là aussi, il n’y avait que de l’essence. Il y avait de longues files de véhicules et motos.

Suite à cette pénurie, certains optent pour l'achat du carburant au marché noir où un litre d'essence coûte entre 5000 et 6000 francs. Avant la hausse du prix du carburant, le prix variait entre 4.000 et 5000francs. Maintenant, le prix officiel d'essence est de 2730francs à GITEGA.

 

Quant au mazout, un litre coûte entre 4000 et 5000 francs et coûtait une somme variant entre 3500 et 4000 francs avant la hausse. L'actuel prix officiel du mazout est de 2680 francs le litre.

Les transporteurs des passagers, des marchandises, du sable et du moellon, demandent alors que le carburant soit disponible. Ils précisent que cela leur permettrait de ne pas perdre du temps en faisant la queue devant l'une ou l'autre station-service qui parvient à avoir quelques litres de carburant à servir. Ou encore, ça leur permettrait d'éviter d'acheter du carburant  au marché noir. Ils déclarent que le carburant obtenu de cette façon est incertain quant à sa qualité puisqu'ils pensent qu'il peut être mélangé par d'autres liquides susceptibles d'endommager les moteurs de leurs véhicules.

La pénurie des produits Brarudi en province de Rumonge.

La pénurie des produits Brarudi reste une réalité en province de Rumonge. Certains habitants indiquent que le prix de ces produits a grimpé dans certaines localités tandis que dans d’autres ces produits manquent cruellement.

A Rumonge, le manque des produits Brarudi n’a toujours pas trouvé de solution. Dans certaines communes, les gens peinent à trouver ces produits tandis que dans d’autres ces produits sont chers une fois disponible. A titre illustratif, cet habitant dit que le prix officiel n’est plus respecté en commune de Buyengero. « Si les produits Brarudi sont disponibles, ils sont vendus à des prix exorbitants. L’amstel s’achète à un prix qui varie entre 2500 et 3000 francs burundais. Le prix actuel de la primus est de 1800 tandis que celui d’une limonade est de 1000 francs burundais ».   

Au chef-lieu de la province de Rumonge, trouver les produits de la Brarudi est un parcours du combattant. Ces produits semblent être inexistants selon cet habitant. « Ces produits se raréfient davantage. Les petits bistrots ont par ailleurs fermé leurs portes. Si tu organises une fête, tu dois te préparer au moins un mois à l’avance et tu achètes petit à petit les boissons. C’est par cette stratégie que tu peux espérer avoir de quoi donner aux invités le jour J. Actuellement, tu ne peux plus penser que tu vas acheter les produits Brarudi à n’importe quel moment. On ne sait plus si la Brarudi fonctionne normalement ou si elle est tombée en faillite. Pour un évènement qui t’arrive par surprise et que tu désires rassembler des invités, tu optes à leur servir de l’eau », nous a confié un habitant de la place

Les habitants de la province Rumonge demandent que la problématique liée à la pénurie des produits Brarudi soit étudiée et résolue. A ce propos, la RPA n’a pas encore réussi à joindre le service chargé de la communication de la Brarudi pour recueillir sa réaction.

Pénurie du sucre dans tous les quartiers de Bujumbura.

La pénurie du  sucre continue à se manifester au Burundi. Les habitants   de la mairie de Bujumbura indiquent qu’ils  ne  peuvent pas  trouver  cette denrée  dans des boutiques   de la périphérie  comme  ans celles du centre-ville.

En zone Musaga de la commune Muha, certains habitants de cette zone font savoir qu’il n y  a pas de sucre dans les boutiques. Ce citoyen de cette zone indique que le sucre est  actuellement  vendu en cachette comme du chanvre. « La question du sucre, on en parle plus. Tu ne le trouves nulle part. Cela est d’autant vrai dans les quartiers qu’au centre-ville.  Seul Dieu peut aider pour cette question. On ne donne plus du thé aux enfants. Si tu parviens à en trouver,  tu l’achètes à  5500 francs  le kilo et on le vend en cachette comme du chanvre dans une discrétion totale. Moi par exemple, je ne donne plus du thé à  mes enfants.  Le matin,  ils mangent le reste de la nourriture  de la veille parce que la question du sucre devient de plus en plus compliquée en ville comme dans les quartiers  et même dans les alimentations ».

En zone Nyakabiga de la commune Mukaza, cet autre citoyen affirme qu’il n’y a pas de sucre depuis deux semaines. Il ajoute que même un commerçant qui en possède  exige aux clients d’acheter un autre article pour être servi. « Les responsables de la SOSUMO ont dit qu’il n’y a pas de pénurie de sucre  et que la société travaille comme il faut. Chose étonnante, on  ne voit pas ce sucre.  Nous demandons que cette question soit étudiée  en long et en large pour que nous trouvions  cette denrée  comme avant. Par exemple, si on parvient d’en trouver on l’achète à un prix  variant entre 4000 et 4500 franc s.  Et là, on t’exige d’acheter du pain de 2300.  Nous demandons au gouvernement de prendre en main cette question pour faciliter la vie des citoyens », insiste- t- il.

Il y a  à peu près deux semaines, les responsables de la SOSUMO avaient annoncé qu’il n’y pas de pénurie de sucre mais ils qu’ils avaient un problème de  véhicules pour transporter cette denrée dans différents coins du pays. Cet argument n’a pas convaincu  les nombreux  citoyens.

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