Bujumbura fait face à un manque de carburant.
La carence du carburant s'observe toujours dans les différentes stations-service de la capitale économique du Burundi, Bujumbura. Les premières victimes sont les voyageurs qui sont contraints de payer des sommes exorbitantes pour se déplacer.
L’approvisionnement en carburant demeure un casse-tête à Bujumbura, la capitale économique du Burundi. Certains conducteurs d’automobiles ou de motos œuvrant dans le transport en commun indiquent qu’ils peuvent passer 2 ou 3 jours sans trouver ce produit. Ils font savoir qu’une fois que le carburant est disponible, ils sont obligés de donner des pots-de-vin pour avoir la quantité qu’ils désirent. « Partout où je suis passé, il n’y avait pas de carburant aux stations- service. La station où on distribue le mazout se trouve à COTEBU », révèle un conducteur.
Les victimes de cette carence de carburant sont les personnes qui se rendent à l’intérieur du pays. Les transporteurs leur exigent de payer au-delà des prix fixés par le gouvernement, comme l’indique ce citoyen. « Ce qui est surprenant, c’est la montée des prix. Ici au parking, nous payions 7.000 francs burundais. Maintenant, nous déboursons 10.000 francs burundais jusqu’à Gitega. Nous rencontrons des difficultés quand nous voyageons », se plaint un passager.
De leur côté, les conducteurs d’automobiles et de motos expliquent qu’ils enregistreraient d’énormes pertes s’ils respectaient les tarifs gouvernementaux d’autant plus qu’ils achètent frauduleusement le carburant. « Au regard du prix fixé par l’Etat et la façon par laquelle nous obtenons le carburant, un litre est acheté soit à 7.000 francs burundais, soit à 8.000 francs burundais et des fois à 9.000 francs burundais », révèle un des conducteurs.
Jusqu’aujourd’hui, le carburant de type diesel reste introuvable dans les différentes stations- services se trouvant dans la ville de Bujumbura.