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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les boulangers et les alimentations parmi les victimes de la pénurie du sucre.

La perte est énorme pour les boulangers à cause de la pénurie généralisée du sucre. Ces boulangers affirment que les propriétaires des  alimentations n’ont  plus de la clientèle pour les pains  qui pourrissent vite et par conséquent sont jetés.

Certains propriétaires des alimentations se plaignent que des pains qui leurs sont fournis pourrissent et sont jetés à cause du manque de clientèle. Ils déclarent que leurs clients n'en ont plus besoin parce qu'ils ne consomment plus le thé à cause du manque de sucre. Ces clients mentionnent aussi qu’ils ne peuvent pas avoir les moyens de se procurer du miel comme substituant au sucre.

Même les boulangers font savoir qu'ils travaillent à perte. Pour eux, leurs boulangeries vont bientôt fermer les portes car, disent-ils, même le peu de sucre qu'ils disposaient dans les stocks va bientôt terminer.

Bien qu'il soit un casse-tête de trouver du sucre ces jours ci, certains spéculateurs sont en train  d'en profiter en vendant un sac de 50 Kg à  250.000 francs burundais  alors que le prix officiel est de 114. 000 francs.

Face à ce manque criant du sucre, c’est le silence total aussi bien au ministère du commerce qu’à la Sosumo.

Peu de récolte de haricot et de mais attendue pour la saison culturale A.

La récolte de haricots et de maïs de la saison A de cette année 2022 sera probablement inférieure à la moyenne surtout dans les basses terres du Nord et de l’Est.  Cela transparait dans la publication de ce mardi du portail d’informations humanitaires, ReliefWeb, qui indique que les conditions de sécheresse de Novembre et Décembre 2021 ont  affecté les ménages pauvres vivant dans ces régions.

 Environ 36 500 ménages se trouvant dans les basses terres du Nord ont perdu plus de 75 pour cent de leurs cultures  de haricots et environ 50 pour cent de leurs cultures de maïs. C’est l’estimation des pertes occasionnées par la sécheresse qui s’est abattu sur cette zone en moyens de subsistance en novembre et décembre 2021. Une estimation qui a été fournie par le bureau de coordination des affaires humanitaire, OCHA, le Programme Alimentaire Mondiale, PAM, et le gouvernement du Burundi après une évaluation préliminaire.

 

 Comme on peut le lire dans la publication du site internet, ReliefWeb, diffusant des informations humanitaires, la culture de haricot qui était au stade de la floraison a été la culture la plus touchée de la saison A 2022. En conséquence, les stocks alimentaires des ménages dureront probablement deux mois au lieu des cinq mois habituels, signalent ces institutions internationales et le gouvernement burundais.

De plus, le portail d’information, ReliefWeb, de ce mardi note également la hausse des prix du riz, du maïs et du sorgho en décembre 2021 provoquée par l'approvisionnement limité du marché notamment les mesures de contrôle actuelles du COVID-19 relatives aux passages frontaliers et  l'interdiction sanitaire d'importer du maïs.

  

Selon toujours ReliefWeb, dans les zones de moyens d'existence des basses terres du nord et de l'est, les ménages pauvres et très pauvres sont probablement confrontés à des résultats aigus de la sécurité alimentaire en stress en raison de revenus inférieurs à la moyenne. ReliefWeb explique que cette situation est consécutive à une récolte  inférieure à la moyenne suite à des conditions de sécheresse à des stades de croissance critiques plutôt durant la saison.

Bujumbura fait face à un manque de carburant.

La carence du carburant s'observe toujours dans les différentes stations-service de la capitale économique du Burundi, Bujumbura. Les premières victimes sont les voyageurs qui sont contraints de payer des sommes exorbitantes pour se déplacer.

L’approvisionnement en carburant demeure un casse-tête à Bujumbura, la capitale économique du Burundi. Certains conducteurs d’automobiles ou de motos œuvrant dans le transport en commun indiquent qu’ils peuvent passer 2 ou 3 jours sans trouver ce produit. Ils font savoir qu’une fois que le carburant est disponible, ils sont obligés de donner des pots-de-vin pour avoir la quantité qu’ils désirent. « Partout où je suis passé, il n’y avait pas de carburant aux stations- service. La station où on distribue le mazout se trouve à COTEBU », révèle un conducteur.

Les victimes de cette carence de carburant sont les personnes qui se rendent à l’intérieur du pays. Les transporteurs leur exigent de payer au-delà des prix fixés par le gouvernement, comme l’indique ce citoyen. « Ce qui est surprenant, c’est la montée des prix. Ici au parking, nous payions 7.000 francs burundais. Maintenant, nous déboursons 10.000 francs burundais jusqu’à Gitega. Nous rencontrons des difficultés quand nous voyageons », se plaint un passager.

De leur côté, les conducteurs d’automobiles et de motos expliquent qu’ils enregistreraient d’énormes pertes s’ils respectaient les tarifs gouvernementaux d’autant plus qu’ils achètent frauduleusement le carburant. « Au regard du prix fixé par l’Etat et la façon par laquelle nous obtenons le carburant, un litre est acheté soit à 7.000 francs burundais, soit à 8.000 francs burundais et des fois à 9.000 francs burundais », révèle un des conducteurs.

Jusqu’aujourd’hui, le carburant de type diesel reste  introuvable dans les différentes stations- services se trouvant dans la ville de Bujumbura.

Une pénurie du carburant aux conséquences multiples dans le Burundi profond.

Les conducteurs du transport en province de Rumonge ne savent plus comment vivre à cause de la pénurie du carburant. Leurs véhicules sont garés pour le moment et n’ont plus de gagne- pain. En province Mwaro, les fraudeurs tirent profits dans cette pénurie.

Ceux qui font le transport en commun dans la province Rumonge font savoir qu’ils ne savent comment ils vont faire survivre leurs familles à cause du manque de carburant. Cette pénurie du carburant s’observe dans la province Rumonge depuis plus d’une semaine. Par conséquent,  la plupart de bus sont garés  et sans travail.  Ceux qui font le transport n’ont plus quoi  mettre sous la dent. L’un d’eux témoigne. « Tous ceux qui ont l’habitude manger à chaque fois qu’ils mettent le pied dans la route pour faire le transport  n’ont plus du travail. Ils ont garé leurs véhicules. Actuellement,  ils sont entrain de contracter des dettes sans savoir comment ils vont les rembourser. Les conséquences sont multiples car les familles ne savent plus  comment elles vont avoir de quoi mettre sous la dent. Le carburant est devenu un casse- tête. Ici chez nous à Rumonge,  rien ne marche. Ca fait une semaine que cette pénurie du mazout s’observe. Aujourd’hui, nous sommes au huitième jour. En, il n’y a même pas d’espoir que nous allons avoir ce carburant même dans les jours à venir. L’essence a été disponible un jour seulement et n’a duré que le temps de la rosé ».     

Pour le moment, seuls peu de bus font le transport en commun dans la province Rumonge. Quant à ceux qui font ce métier de transport, ils indiquent que  même là où ils parviennent à trouver  du carburant un bidon de vingt litres coûte plus de quatre- vingt mille francs burundais. Une somme qui est difficile à avoir surtout qu’ils ne sont pas autorisés à hausser le prix du transport. « Actuellement c’est très peu de véhicule qui font le transport à Rumonge. C’est surtout les véhicules en provenance de Bujumbura. Ceux qui prennent les bus pour se déplacer ont également diminué. Là où le carburant est disponible, il est vendu à un prix exorbitant au point qu’un bidon s’achète entre quatre’ vingt milles et nonante milles. Pire encore,  nous ne pouvons pas augmenter le coût du ticket de transport car si tu le fait, on t’emprisonne », raconte un transporteur.

La rédaction de la RPA n’a pas pu joindre la ministre du Commerce, Marie Chantal NIJIMBERE pour s’exprimer sur cette pénurie du carburant qui se fait parler depuis quelques temps au niveau national

Entretemps, le porte- parole du ministère de l’énergie et mines,  Mr Léonidas SINDAYIGAYA, avait fait savoir récemment que ce problème est dû au chargement des véhicules qui l’emmènent jusqu’au Burundi mais que le dit problème en question a été résolu et que depuis le lundi dernier le carburant devrait être déjà  disponible sur  tout le territoire national.  Une promesse malheureusement non tenue

Pareille situation à Mwaro

Certains habitants de la province Mwaro s’indignent que le peu de carburant disponible est vendu frauduleusement par des fraudeurs de carburant et ce sans que l’administration ne réagisse.

En effet, cette province ne compte que deux stations-service. Pire encore, une seule des deux stations est fonctionnelle l’autre étant en cours de réhabilitation.

Là aussi, révèlent nos sources, le peu de carburant disponible est raflé par une poignée de commerçants qui le revendent à un prix exorbitant comme le témoigne cet habitant de la place qui s’est confié à la RPA. « Ici en province de Mwaro, il s’observe une pénurie de carburant. Ce qui pousse les fraudeurs à le vendre à un prix très élevé. S’il arrive que le carburant soit disponible à Mwaro, il est directement vendu aux fraudeurs. Ces derniers vont même dans d’autres provinces pour s’en procurer à moins cher et reviennent pour en tirer le maximum de bénéfices possibles. Tenez, aujourd’hui 1litre d’essence est vendu à 7000 francs burundais  et la grande bouteille Kinju dont la capacité est de 1,5 litres est vendu à 9000 francs burundais ».

Frustrés, les habitants de la province Mwaro demandent aux autorités habilités de trouver une solution à ce problème car ses répercussions s’étendent sur d’autres secteurs de la vie du pays. « Si l’administration y met du sien, elle peut mettre fin à cette spéculation. Nous demandons aux autorités du pays de faire en sorte de trouver une issue à cette pénurie répétitive du carburant car cela commence déjà à impacter sur les prix des autres produits. Franchement, la population est fatiguée », insiste un habitant de Mwaro.

Cette vente illicite du carburant rend nons seulement la vie encore plus chère mais aussi met en péril la vie des habitants de la place. Ici, les habitants de Mwaro illustrent leurs propos par un exemple d’une maison dans laquelle les fraudeurs stockaient leur carburant qui a pris feu il y a de cela 3 mois.

A propos de cette fraude qui s’opère au vue et au su des administratifs, la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre le Colonel Gaspard Gasanzwe, gouverneur de la province Mwaro, pour de plus amples éclaircissements.

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