Pénurie du sucre dans tous les quartiers de Bujumbura.
La pénurie du sucre continue à se manifester au Burundi. Les habitants de la mairie de Bujumbura indiquent qu’ils ne peuvent pas trouver cette denrée dans des boutiques de la périphérie comme ans celles du centre-ville.
En zone Musaga de la commune Muha, certains habitants de cette zone font savoir qu’il n y a pas de sucre dans les boutiques. Ce citoyen de cette zone indique que le sucre est actuellement vendu en cachette comme du chanvre. « La question du sucre, on en parle plus. Tu ne le trouves nulle part. Cela est d’autant vrai dans les quartiers qu’au centre-ville. Seul Dieu peut aider pour cette question. On ne donne plus du thé aux enfants. Si tu parviens à en trouver, tu l’achètes à 5500 francs le kilo et on le vend en cachette comme du chanvre dans une discrétion totale. Moi par exemple, je ne donne plus du thé à mes enfants. Le matin, ils mangent le reste de la nourriture de la veille parce que la question du sucre devient de plus en plus compliquée en ville comme dans les quartiers et même dans les alimentations ».
En zone Nyakabiga de la commune Mukaza, cet autre citoyen affirme qu’il n’y a pas de sucre depuis deux semaines. Il ajoute que même un commerçant qui en possède exige aux clients d’acheter un autre article pour être servi. « Les responsables de la SOSUMO ont dit qu’il n’y a pas de pénurie de sucre et que la société travaille comme il faut. Chose étonnante, on ne voit pas ce sucre. Nous demandons que cette question soit étudiée en long et en large pour que nous trouvions cette denrée comme avant. Par exemple, si on parvient d’en trouver on l’achète à un prix variant entre 4000 et 4500 franc s. Et là, on t’exige d’acheter du pain de 2300. Nous demandons au gouvernement de prendre en main cette question pour faciliter la vie des citoyens », insiste- t- il.
Il y a à peu près deux semaines, les responsables de la SOSUMO avaient annoncé qu’il n’y pas de pénurie de sucre mais ils qu’ils avaient un problème de véhicules pour transporter cette denrée dans différents coins du pays. Cet argument n’a pas convaincu les nombreux citoyens.