Ils s’étaient réfugiés dans les camps de Mtendeli et Nduta en Tanzanie depuis le début de la crise de 2015. Enlevés par la police tanzanienne au mois de juillet 2020, ces 7 réfugiés sont aujourd’hui incarcérés dans deux prisons du Burundi.
Peur panique au sein des réfugiés burundais du camp de Nduta en Tanzanie qui craignent un probable rapatriement forcé. Et pour cause, ils ont été dispersés ce jeudi par la police tanzanienne alors qu’ils faisaient la queue pour recevoir leur ration mensuelle. Ce qu’ils ont interprété comme étant une stratégie de les contraindre à rentrer.
Taux inquiétant de violences basées sur le genre commises au Burundi au cours du premier semestre de cette année 2020. Le centre de prise en charge des victimes de ces violences, Seruka, a pu enregistrer durant ladite période, plus de 650 cas à grande majorité constitués des cas de viols. 67% des victimes étant des mineurs.
Les burundaises qui s’étaient rendues en Arabie Saoudite à la recherche de l’emploi sollicitent l’intervention du Gouvernement burundais pour rentrer. Ces dernières indiquent qu’elles sont maltraitées, tuées et n’ont même pas de ticket pour retourner au Burundi.