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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Ngozi: Deux assassinats en une nuit

Ngozi: Deux assassinats en une nuit

La première personne tuée la nuit de ce 12 mars était un jeune homme qui n’a pas été identifié. Il a été tué sur la colline Kanyami de la commune et province Ngozi. D’après des sources locales, « le défunt, en compagnie d’un autre jeune homme, ont essayé de s’introduire dans les enceintes de l’usine de production de boissons Burundi Brewery la nuit de ce mardi, munis de machettes et de pierres. » Selon les mêmes informations, ils auraient d’abord tenté de casser les lampes qui éclairent cet endroit et les policiers dans les parages les ont aperçus et ont tiré sur eux. L’homme qui y est succombé n’a pas été identifié. Son compagnon qui s’est sauvé lui a été identifié, il est connu sous l’appellation de Jambo, précisent les sources.  

La même nuit de ce mardi, un autre homme, d’un âge avancé, a été également tué en commune Ruhororo de la même province Ngozi, au nord du pays. Il était originaire de la colline  Mubanga. Il était reproché de la sorcellerie et a été tué, égorgé. Ses deux fils ont été arrêtés pour des raisons d’enquêtes.

 Tanzanie : Des signes d’insécurité  dans le camp des réfugiés burundais de Nduta

Tanzanie : Des signes d’insécurité dans le camp des réfugiés burundais de Nduta

La peur est grande chez les réfugiés burundais du camp de Nduta, en Tanzanie. Le camp aurait été infiltré par des hommes armés. Samedi dernier, un des réfugiés a failli être tué par un de ces hommes armés.

C’est dans  la matinée de ce 02 mars  que  les réfugiés burundais du camp de Nduta ont commencé à voir les signes des  informations qui circulaient  dans le camp, faisant état d’une présence  de groupes armés. Un réfugié qui se rendait à l’hôpital a  été attaqué sur son chemin de retour par  un homme armé de fusil, la scène s’est passée dans la zone 1 de ce camp de Nduta. « A l'aube de ce samedi, un réfugié qui  venait de  l’hôpital  a croisé   un homme portant un fusil et qui parlait Kirundi. Il lui a intimé  l’ordre de  coucher par terre et de lui remettre tout ce qu’il possédait. Heureusement pour lui, il n’avait rien », témoigne un des  réfugiés du camp.

Cet homme armé a  par après contraint  sa victime d’aller toquer chez quelques voisins, qui fort heureusement  ne se sont pas laissés piéger. « Il lui a ordonné d’aller toquer  chez deux familles voisines, espérant qu’ils allaient  reconnaitre la voix de leur voisin et ouvrir. La  première famille n’a pas répondu mais la deuxième a répondu. Le père de cette famille a ouvert la fenêtre  mais n’est  pas sorti. Sa femme a finalement crié un secours. »

Ces réfugiés burundais  révèlent qu’ils ont depuis un moment des informations sur un plan de perturbation de la sécurité dans ce camp de Nduta, un plan qui aboutirait à l’expulsion  précipitée des réfugiés par le gouvernement tanzanien. Ces réfugiés disent toutefois ignorer si c’est un plan des gouvernements burundais et  tanzanien, qui ont déjà décidé  le rapatriement  bon gré mal gré  des réfugiés burundais.

Les réfugiés burundais  du camp de Nduta demandent la protection.

Kayanza: Un double meurtre par justice populaire à Gatara

Kayanza: Un double meurtre par justice populaire à Gatara

Deux voleurs ont été tués lundi dernier dans la zone Mbirizi, en commune Gatara de la province Kayanza. Ils ont été assassinés par des habitants de la localité qui les ont attrapés en possession du maïs volé, une information confirmée par des autorités de la province Kayanza.

Les deux personnes assassinées lundi 04 mars  dans la zone Mbirizi sont toutes des hommes. Un prénommé Pascal et son ami connu sous le nom de  Yambwa. Selon les informations en provenance de la zone Mbirizi,  c’étaient des voleurs connus dans toute la commune Gatara.

La population de la zone Mbirizi  révèle que les deux voleurs ont attaqué, la nuit du 04 au 05 mars le ménage d’une femme prénommée Spéciose.  Celle-ci a crié pour alerter les voisins, qui sont venus la secourir. Les voleurs se sont enfuis et les voisins les  ont poursuivis  jusqu’à les trouver chez un commerçant de maïs, en train de mesurer la quantité de maïs volé, soulignent nos sources de Mbirizi. Une fois capturés par la population, les deux voleurs ont été sauvagement tabassés et le commerçant lui a, d’après les sources sur place, donné une somme de 350 000 BIF pour être  relâché.

Le lendemain matin, le 05 mars, le corps d’un des deux voleurs a été  retrouvé dans une rivière de la localité, la rivière Kinyangoma. Il s’agit du surnommé Yambwa, il avait une blessure au niveau de la tête, décrivent des sources qui ont vu le cadavre. Le cadavre du deuxième voleur, Pascal n’a pas été retrouvé. Selon la population, le corps de Pascal aurait été mis dans un sac avec des pierres pour qu’on ne le retrouve pas au même endroit que celui de son ami Yambwa.  

Le corps de Yambwa a été repêché et enterré le même mardi matin sur ordre du procureur de la République dans la province Kayanza qui s’était rendu sur les lieux. Jusqu’à présent les auteurs de ce crime n’ont pas encore été arrêtés pour qu’ils soient jugés.

Gitega : Les imbonerakure sèment la panique au sein de la population du quartier Shatanya

Gitega : Les imbonerakure sèment la panique au sein de la population du quartier Shatanya

Les habitants  de la commune Gitega, la capitale politique du pays, s'inquiètent des rassemblements organisés par les imbonerakure. Ces jeunes affiliés au parti au pouvoir, le CNDD-FDD, ont organisé ces rassemblements ce 1er mars  en scandant des chansons qui ont effrayé la population.

La population, craignant ces activités des imbonerakure, sont les habitants du quartier Shatanya  de la commune Gitega et des environs de ce quartier. Ils indiquent qu'aux alentours de 17 heures ce vendredi 1er mars (heures du Burundi), un groupe d'imbonerakure a parcouru toutes les avenues du quartier Shatanya. C’était une cinquantaine  portant tous des vêtements qui ont des insignes du parti au pouvoir, le CNDD-FDD, décrivent des sources sur place.

Ce qui a le plus effrayé la population, c'est le message contenu dans les chansons qu’ils scandaient. « Ils chantaient  qu'ils allaient en découdre avec les membres des partis de  l'opposition. » Précisent nos sources.

Les habitants de Gitega demandent aux autorités compétentes et aux responsables du parti CNDD-FDD de mettre fin à ce comportement qui perturbe leur sécurité.

Nous n’avons pas pu joindre  Jacques Nduwimana, administrateur de la commune la commune Gitega.

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