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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Bubanza: Deux morts  dans une attaque revendiquée par le mouvement Red-Tabara

Bubanza: Deux morts dans une attaque revendiquée par le mouvement Red-Tabara

Deux personnes sont mortes  dans une attaque  de la  nuit du 02 septembre   dans la  zone  Buringa,   commune Gihanga en province BubanzaLes victimes étaient toutes dans une voiture  et elles y sont mortes  brûlées. L’attaque a été revendiquée par le mouvement Red-Tabara qui  nie toutefois être responsable de la mort de ces deux personnes.

 

C’était  vers 21 h 40 quand  des coups de feu nourris ont commencé à retentir  à Buringa,   commune Gihanga  c’est dans la province  Bubanza. Le foyer de ces coups de feu se trouvait  tout près du bar ‘’SPORT BAR’’ sur la Route Nationale  numéro 5.

Selon des témoins, une voiture de type Probox a été visée. Une fois touchée par les balles racontent  les témoins, la voiture   s’est arrêtée. C’est à ce moment-là que le groupe qui avait attaqué a lancé des grenades contre ce véhicule provoquant ainsi une grande explosion et le véhicule brûla. Deux des personnes à bord sont mortes sur le champ. Une autre a été blessée.

Selon un de témoins sur place  tout fait croire que le groupe qui a attaqué avait une mission contre ce véhicule. D’après le témoin, les éléments de ce groupe qui a attaqué seraient arrivés bien  avant dans les alentours du  bar ‘’SPORT BAR ‘’ mais  n’avaient  rien fait.  Une source policière indique que le groupe a essayé  également de s’en prendre à une antenne  de guidage d’avions se trouvant dans la  forêt de la Rukoko d’où serait venu le groupe et vers où il se serait  retiré.

Une parmi les personnes mortes dans cette attaque a été identifiée. Il s’agit d’un certain Jean Claude Mbonimpa,  natif de la commune Bugendana en province de Gitega.

Ndayisaba Léopold administrateur de la commune Gihanga  a refusé de s’exprimer  sur cette perturbation de la sécurité dans sa commune.

L’attaque vient d’être revendiquée par le  mouvement Red-Tabara via un communiqué. Toutefois le mouvement décline les responsabilités quant aux personnes tuées. Le mouvement précise aussi dans le même communiqué  que ses combattants sont  déjà sur le territoire national.

 

RDC : Vol au camp de Lusenda par des miliciens Maï-Maï

RDC : Vol au camp de Lusenda par des miliciens Maï-Maï

Un groupe de rebelles  Maï-Maï  s’est introduit dans le camp des réfugiés burundais de Lusenda  le week-end  dernier  et a procédé au vol des biens. Des réfugiés burundais vivant dans ce camp se lamentent que la problématique d’insécurité qui y règne semble n’avoir pas de solutions.

 C’était dans la nuit de vendredi à samedi (du 25 au 26 août 2023), quand un groupe armé, des rebelles Maï-Maï,  s’est introduit  dans le site appelé Gatunguru  du camp des réfugiés burundais de Lusenda. Un vol s’en est suivi dans certains ménages de ce camp qui se trouve dans la province du Sud-Kivu de la  République Démocratique du Congo.

’Des rebelles armés ont pénétré à l’intérieur du camp pour y voler et deux ménages ont été visés. Une somme de deux cent  mille  a été volée dans l’un de ces ménages, tandis que dans l’autre, qui abrite également une pharmacie, beaucoup de médicaments ont été volés’’, témoigne un réfugié burundais qui ajoute qu’ : ‘’au moment où ces Maï-Maï  tentaient de voler une moto garée dans l’une de ces deux ménages, ont intervenu  d’autres hommes armés qui ont pu arrêter ces voleurs après un échange de balles.’’

Nos sources précisent que ceux qui sont venus intervenir étaient également  rebelles  du Maï-Maï positionnés aux alentours du camp. ‘’Ce sont des rebelles Maï-Maï  qui sont venus intervenir et ont constaté que les voleurs étaient leurs compagnons d’armes. Ils les ont donc pris et les ont acheminés vers leur position. En partant, ils ont dit qu’ils pourraient les donner aux forces gouvernementales pour qu’ils les traduisent devant la justice.’’ Précise notre source.

Ces réfugiés burundais vivant au camp de Lusenda  disent être trop inquiétés par leur sécurité. Leur souhait, comme ils l’ont déjà déclaré plus d’une fois, c’est que des groupes armés qui ont installé des positions non loin de ce camp soient chassés.

Mutimbuzi: Un charnier qui inquiète la population

Mutimbuzi: Un charnier qui inquiète la population

Plus de 10 corps ont été découverts ce jeudi 30 août 2023  dans une fosse commune se trouvant en zone Maramvya, commune Mutimbuzi  de la province  Bujumbura. Une situation  qui inquiète la population locale et l’administration  ne veut pas s’exprimer.

 C’est dans la localité de Mugirigiri, plus précisément entre la 13è et la 14è  avenue de la  zone Maramvya, commune Mutimbuzi où  ont été découverts des cadavres  estimés  à plus de 10. Ils étaient enterrés dans une fosse commune, non loin du cimetière de cette même zone.

Les informations  en provenance  de cette zone  révèlent que ces corps étaient  emballés dans  de gros sacs. Les mêmes sources  indiquent que ces personnes mortes ont été emmenées à cet endroit vers 22h de la nuit du dimanche  27 août par deux véhicules blancs de marque TOYOTA HILUX, qui seraient venus de la province Cibitoke (nord-ouest du pays). Les informations recueillies dans cette  zone Maramvya  font savoir  que  ces deux camionnettes appartiendraient au service des renseignements burundais.

Les mêmes sources de la RPA  précisent que ce sont des chiens errants qui ont déterré certains de ces corps  la nuit du 30 au 31 août 2023,  des  corps  qui étaient déjà en état de décomposition, soulignent ces sources.

Les habitants qui ont vu ces corps  ont vite alerté les autorités locales. Arrivés sur les lieux, le chef de la zone Maramvya,  le commissaire  de la police en commune  Mutimbuzi ainsi que l’administrateur de cette commune, auraient ordonné  que cette fosse soit gardée par des forces de sécurité. Dans l’entretemps, des réunions  incessantes ont eu lieu ce jeudi 31 août 2023 à la commune,  entre certains imbonerakure et des policiers  dirigés par le commissaire de la police à Mutimbuzi, Prosper Kazungu. Jusqu’à ce vendredi 1 septembre 2023, nos sources  indiquent que personne n’avait le droit d’approcher cet endroit. Nos sources ajoutent que ces corps humains ont été de nouveaux enterrés  ce vendredi 1 septembre sur ordre des responsables administratifs  de Mutimbuzi.

Albert Nshimirimana,  chef de la zone de Maramvya  n’a pas décroché son téléphone portable. Même si la RPA a été informée sur la présence  sur les lieux  du gouverneur de la province de Bujumbura les 30 et 31 août, Désiré Nsengiyumva n’a pas voulu s’exprimer. Il nous a plutôt  renvoyé à  l’administrateur de commune de Mutimbuzi, Simon Butoyi,  qui a tout nié.

Suite à cette découverte macabre,  certains habitants de la localité sont pour le moment dans une peur panique.

Tanzanie : Le gouvernement  reconnait  l’implication de ses agents dans la perturbation de  la sécurité des réfugiés burundais sur son sol

Tanzanie : Le gouvernement reconnait l’implication de ses agents dans la perturbation de la sécurité des réfugiés burundais sur son sol

Sudi Mwakibasi, le responsable  des questions des réfugiés au sein du ministère de l’intérieur en Tanzanie a reconnu que les réfugiés burundais sont kidnappés et parfois persécutés par la police tanzanienne. C’était jeudi dernier le 24 août 2023  dans une visite au camp des réfugiés de Nyarugusu.

Lors de cette  visite  pour sensibiliser les réfugiés du camp de Nyarugusu  au rapatriement, Sudi Mwakibasi, chargé des questions des réfugiés au sein du ministère de l’intérieur en Tanzanie a fait savoir que les problèmes de sécurité des réfugiés burundais sont connus au sein du gouvernement et qu’il va trouver  une solution durable. ‘’Il y a des réfugiés burundais qui sont portés disparus. Sachez que le gouvernement est au courant de ça et qu’il  travaille  là-dessus pour apporter des solutions rassurantes. Il y a une autre question concernant  les policiers qui arrêtent les réfugiés et les soutirent de l’argent pour les libérer. Ça aussi  c’est connu’’, a déclaré Sudi  Mwakibasi  qui a mentionné aussi l’insécurité des réfugiés de Nduta et Nyarugusu causée par le banditisme.

Le gouverneur de Kigoma tranquillise aussi les réfugiés.

Tobia Sendengenye , gouverneur de la province de Kigoma où se situe le camp de Nyarugusu a, à son tour indiqué que le gouvernement tanzanien va tout faire  pour garantir  la sécurité  des réfugiés et le respect de leurs  droits. ‘’Je voudrais vous rassurer, vous  réfugiés burundais,  que le gouvernement tanzanien  va s’occuper de tous ces défis auxquels  vous faites face .Il y a la question de l’insécurité qui prévaut dans vos camps, on va s’occuper également du bien-être de vos familles, la santé, l’éducation, l’accès à l’eau potable,...’’

La Tanzanie est le pays qui héberge plus de réfugiés burundais dans la sous-région. Au  31 juillet cette année 2023, le HCR donnait un effectif de 125 221 burundais réfugiés en Tanzanie. Et c’est la première fois que  des cadres du gouvernement tanzanien reconnaissent l’implication de leurs agents dans la perturbation de la sécurité des réfugiés burundais. Des réfugiés qui crient pourtant depuis plusieurs années à l’atteinte  à leurs droits dont le droit à la vie.

 

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