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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le député Lazare Mvuyekure en fuite  sous la menace du président Ndayishimiye

Le député Lazare Mvuyekure en fuite sous la menace du président Ndayishimiye

Lazare Mvuyekure, député du parti au pouvoir CNDD-FDD, n'a plus été vu depuis samedi dernier. Sa disparition soudaine fait suite à des menaces de mort qu'il attribuerait au président Evariste Ndayishimiye, autrefois son ami proche. Les dernières informations le situent à Bujumbura vendredi, tandis que son commerce de matériaux de construction à Gitega a fermé ses portes.

La famille de Mvuyekure, sans nouvelles depuis samedi 14 décembre, affirme qu'il aurait pris la fuite face aux menaces émanant du président de la République. Cette situation met en lumière un conflit profond entre les deux hommes, apparemment lié à des détournements de fonds au sein du CNDD-FDD et dans divers projets. Mvuyekure a confié à ses proches craindre pour sa vie, évoquant un plan d'élimination orchestré par le président Ndayishimiye.

Au cœur de ce différend se trouveraient d'importantes sommes d'argent détournées au sein du CNDD-FDD, notamment des fonds destinés à la construction de "l'autel de l'alliance", connu sous le nom d'Igicaniro. Des sources mentionnent également un trafic d'or illégal impliquant les deux hommes comme autre point de friction.  

Ce conflit a déjà eu des répercussions : Mvuyekure a perdu son poste de commissaire chargé des projets de développement au sein du CNDD-FDD. Des membres du parti confirment la détérioration des relations entre les deux hommes depuis un certain temps.

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Photo :  Le député Lazare Mvuyekure

Cibitoke : Les rondes nocturnes armées des Imbonerakure sèment la terreur à Rugombo

Cibitoke : Les rondes nocturnes armées des Imbonerakure sèment la terreur à Rugombo

Les habitants de la commune Rugombo, en province Cibitoke, vivent dans la crainte face aux rondes nocturnes menées par des Imbonerakure armés. Ces jeunes affiliés au parti au pouvoir CNDD-FDD s'arrogent les prérogatives des forces de l'ordre, procédant à des arrestations sous prétexte de lutter contre la fraude.

Dès 19 heures, un groupe d'Imbonerakure, vêtus d'uniformes ressemblant à ceux des militaires ou portant de longs manteaux, patrouillent les rues de Rugombo, armés de fusils. Parmi les meneurs de ces rondes figurent des individus connus sous les surnoms de Muhumure, Niyonzima alias Ndaguhekenya, Mwarabu, Karenzo et Kwizera dit Gikoko.

Ces patrouilles se concentrent principalement le long de la rivière Rusizi, de Ruhwa à Nyamitanga. Les Imbonerakure y interceptent et arrêtent des personnes qu'ils accusent de commerce illicite, s'attribuant ainsi le rôle des forces de police.

Cette situation inquiète particulièrement les membres de l'opposition, notamment ceux du parti CNL. Récemment, un adhérent du CNL a été tué par des Imbonerakure qui l'accusaient de vol, soulevant des soupçons de motivations politiques derrière ces actes.

Un habitant témoigne : « Vers 19 h 00, les Imbonerakure équipés de matériel militaire commencent leurs rondes. Ils portent des tenues interdites par le gouvernement. Nous savons que seuls les soldats devraient être armés la nuit, mais actuellement ce sont les Imbonerakure qui patrouillent. »

Malgré l'existence de comités mixtes de sécurité mis en place par le gouvernement, les résidents de Rugombo estiment que ces structures ont échoué à maintenir l'ordre, laissant les Imbonerakure agir en toute impunité.

La rédaction n'a pas pu obtenir de commentaire du gouverneur de la province Cibitoke, Carême Bizoza, sur cette situation préoccupante.

 Buhomba : Découverte d’armes chez un responsable des Imbonerakure

Buhomba : Découverte d’armes chez un responsable des Imbonerakure

Ce mardi matin, 03 décembre, une opération menée par le commissaire de la commune Mutimbuzi et la police locale a conduit à une découverte alarmante sur la colline Buhomba, dans la zone Maramvya de la province de Bujumbura. Au domicile d'Emmanuel Nibitanga, surnommé "Maniga" et responsable local des Imbonerakure, les forces de l'ordre ont mis la main sur un véritable arsenal.

Les armes saisies comprenaient des grenades, des tenues et chaussures militaires, des baïonnettes ainsi que des machettes récemment distribuées. Cette découverte soulève de graves questions sur la militarisation des Imbonerakure, la ligue des jeunes du parti au pouvoir CNDD-FDD.

Les habitants de Buhomba expriment leur profonde préoccupation face à cette situation. Un résident témoigne que la communauté est extrêmement inquiète. Ce n'est pas la première fois que Maniga est impliqué dans ce genre d'incident. La dernière fois, son enfant a été blessé en jouant avec une grenade trouvée chez lui.

En effet, en octobre 2024, un incident similaire s'était produit lorsque l'enfant de Nibitanga avait été blessé par l'explosion d'une grenade découverte à leur domicile. Malgré la gravité de l'événement, Nibitanga n'avait été détenu que brièvement avant d'être relâché sans poursuites judiciaires sérieuses.

Face à cette récidive, la population demande une réaction ferme des autorités. Les habitants exigent que la justice fasse son travail cette fois-ci, soulignant que l'impunité dont il a bénéficié par le passé ne peut plus continuer.

La rédaction de la RPA n'a pas encore pu obtenir de commentaires du commissaire de police de la zone Maramvya sur cette affaire.

Burundi : RED Tabara déclare avoir éliminé neuf militaires de la FDNB

Burundi : RED Tabara déclare avoir éliminé neuf militaires de la FDNB

Le mouvement rebelle RED Tabara a annoncé avoir tué neuf militaires de l'armée burundaise lors d'affrontements survenus à l'aube de ce lundi. Dans un communiqué publié le 26 novembre 2024, le groupe affirme également avoir saisi des armes et du matériel, des déclarations contestées par l'armée burundaise.

L'attaque a visé le centre de commandement opérationnel de la Force de Défense Nationale du Burundi (FDNB) à Rubwebwe-Tawundi, secteur Mwenga à Magunda (en RDC), à 3 heures du matin, le 25 novembre 2024. Selon le communiqué signé par Patrick Nahimana, porte-parole militaire de RED Tabara, au moins neuf officiers, dont le colonel commandant du centre et son adjoint, ont été tués. Le mouvement dit aussi avoir capturé divers équipements militaires, notamment des mitrailleuses, des fusils d'assaut AK-47, un lance-grenades, ainsi que du matériel de communication et des documents stratégiques.

RED Tabara appelle les officiers de la FDNB à choisir entre leur serment constitutionnel et la loyauté envers un régime qu'il qualifie de despote.

La rédaction de la RPA n'a pas pu obtenir de commentaires du Général Gaspard Baratuza, porte-parole de l'armée burundaise. Cependant, via son compte X, la FDNB a qualifié les affirmations du RED Tabara de mensongères, affirmant que c'est le groupe rebelle qui a subi des pertes importantes.

La FDNB promet de présenter prochainement au public des témoignages d'éléments du RED Tabara capturés ou rendus lors des combats.

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