En arrivant dans les enceintes de la police de l’Air des Frontières et des étrangers, on constate une grande foule. Certaines personnes sont assises tandis que d’autres sont debout. L’espace est débordé.
Ces personnes affichent des regards désespérés et se posent les uns les autres des questions sans réponses. D’autres encore essayent d’approcher les policiers pour comprendre ce qui se passe.
Ceux avec qui nous avons pu nous entretenir nous ont informés que ce problème d’octroi de documents de voyages est signalé depuis un certain temps. Une source nous a affirmé qu’elle venait de passer 3 semaines en attente alors qu’elle a déjà payé tous les frais exigés pour son passeport. La carence des laissez-passer est également signalée.
Selon les informations recueillies auprès d’un policier rencontré sur place, la PAFE aurait des problèmes en rapport avec le manque de matériel pour la fabrication des passeports. Pour le moment, un pot-de-vin de 100 000 francs est donné pour se procurer un passeport mais avec difficulté.
Ces demandeurs des documents de voyage demandent que ce problème soit résolu le plus rapidement possible. Les pertes sont énormes, indiquent-ils.
Contacté à ce propos, le commissaire général de la PAFE Jimmy HATUNGIMANA a indiqué à la rédaction de chercher le porte-parole de la police, Pierre NKURIKIYE. Mais, ce dernier était injoignable lorsque.