Grognes de certains enseignants de la commune Matongo suite aux propos du président de l’assemblée nationale du Burundi. Ce dernier a juré de donner des mutations à ces enseignants du fait que ladite commune vient de passer trois ans occupant la dernière place sur le classement annuel de toutes les communes de la province Kayanza. Des propos qui ont révoltés plus d’un surtout que cette autorité fait semblant d’ignorer où se situe le véritable nœud du problème.
Eulalie Nibizi, ancienne présidente du syndicat des enseignants du Burundi ‘’STEB’’, actuellement secrétaire exécutive de la Coalition burundaise des droits de l’homme ‘’CBDDH’’ dit que le système éducatif burundais se rétrograde du jour au lendemain suite à la politique qui se joue dans les différents établissements et le non renforcement des capacités des enseignants.
Désaccords entre les hautes autorités politiques et scolaires du pays et les enseignants du fondamental et du post-fondamental sur les causes de la mauvaise qualité de l’enseignement au Burundi. Ils se jettent le tort les uns les autres quant à leur responsabilité de la dégradation de l’enseignement. Les enseignants proposent alors la tenue des états généraux dans l’objectif de lever ces mésententes.
La gratuité scolaire n’aura existé que sur papier, du moins dans les différentes écoles fondamentales du Burundi. Et pour cause, en dépit de la mesure y relative prise par le gouvernement, certains directeurs continuent à collecter des frais scolaires qu’ils maquillent en frais de fonctionnement pour différentes activités de ces écoles.
- Une centaine d’élèves contraints à abandonner leurs études faute de salles de classe
- Difficultés des parents à envoyer leurs enfants à l’école faute de moyens
- Lendemain dubitatif pour plus d’n tiers des élèves de la 9ème année ajournés
- Une initiative pour aider les enfants du camp de Nakivale en cette période de Covid-19