Une femme qui réside au chef-lieu de la province Cankuzo a été évacuée depuis 4 jours sur Bujumbura après deux semaines passées à l’hôpital de la province Karusi, dans un état critique. C’est après qu’elle ait été blessée par d’autres femmes qui l’accusaient de commettre l’adultère avec des hommes de l’entourage. Les membres de sa famille disent être étonnés du fait que les présumées auteurs du crime sont encore libres.
La communauté internationale devrait rester vigilente et ne devrait pas tourner la page à cause de l’élection d’un nouveau président au Burundi. Dans sa déclaration au 21ème meeting de la 44ème session du Conseil de l’ONU aux droits de l’homme, la commission d’enquête sur le Burundi a dénoncé la persistance des actes de violations des droits humains dans le pays, même après l’investiture du président Evariste Ndayishimiye.
La famille de Christophe Ntabaresha sans trace depuis déjà plus d’une semaine, est actuellement sous menaces des gens inconnus.
Selon les informations livrées par leurs parentés, ces gens leur interdisent de chercher le leur et de communiquer sur son cas. Sinon, ils menacent de leur faire subir le même sort que celui réservé au chef de la famille.
Christophe Ntabaresha a une femme et deux enfants. Et c’est cette femme qui est en train d’être menacée, selon nos sources parmi les parentés de ladite famille.
Depuis ce lundi 13 juillet, cette dernière reçoit des appels d’un numéro de la compagnie LUMITEL, le 68 40 26 11. Au bout du fil, la même voix masculine menace la femme de ce comptable de l’AFRITEXTILE.
L’homme lui défend de continuer à chercher son mari et d’en parler avec qui que ce soit. D’après toujours les informations qui nous parviennent, si elle ne s’exécute pas, la femme risque de subir le même sort que son mari.
Christophe Ntabaresha est sans trace depuis le 7 de ce mois de juillet. Il a été vu pour la dernière fois rentrant de son travail mais il n’est pas arrivé à destination.
Recrudescence des cas d’enlèvements des réfugiés burundais au camp de Nduta situé en République Unie de Tanzanie. Lundi soir, deux burundais ont été enlevé par des gens en tenue de police tanzanienne. Jusqu’à présent, leurs familles ignorent, et l’endroit de leur détention, et le mobile de leur arrestation.