Les réfugiés burundais du camp de Nduta toujours victimes des mesures contraignantes.
Depuis ce mercredi, les réfugiés de Nduta ont été interdits de cultiver même les amarantes qui les aident à compléter la ration insuffisante octroyé par le HCR. Ces réfugiés trouvent que l’objectif est de les contraindre à rentrer chez eux.
Dans le communiqué de ce 13 Octobre 2021, le bureau du président du camp de Nduta en Tanzanie a annoncé à tous les réfugiés qu’il est strictement interdit de cultiver à l’intérieur ou à l’extérieur de ce camp. Les burundais qui se sont réfugiés dans ce camp indiquent que même les amarantes sont parmi les cultures interdites dans ce camp. « Ils continuent de prendre des mesures contraignantes contre nous. A présent, ils ont dit que personne ne peut cultiver dans le camp. Avant, les amarantes ne figuraient pas parmi les cultures interdites. Mais à présent, ces légumes sont interdites. Nous sommes en train d’être persécutés », révèle un réfugié.
Ces burundais trouvent dans ces mesures une façon de continuer à les persécuter dans le simple but de les contraindre au rapatriement. Ils disent que ces légumes les aidaient à compléter leur ration alimentaire. « Ces légumes nous aidaient beaucoup car le petit poids que nous recevons est d’une quantité insuffisante pour nous nourrir tout le mois. Et on pouvait alors préparer ces amarantes pour compléter la ration. Maintenant que c’est interdit, notre situation va s’empirer. La seule explication de la prise de ces mesures est de nous pousser à retourner au pays sans notre volonté », a- t- il déduit.
Dans ce même communiqué, le bureau du président du camp de Nduta a rappelé que tous les réfugiés burundais dans ce camp sont défendus d’exercer toute activité génératrice de revenus ou de se rassembler dans des marchés. Ils sont également interdits d’élever des animaux domestiques dans ce camp. Ces réfugiés burundais demandent au HCR de tout faire pour que ces mesures soient suspendues.