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Burundi : L’autorité burundaise réticente à la succession des filles et femmes

Burundi : L’autorité  burundaise  réticente  à la succession des filles et femmes

La succession des filles et de femmes constitue une des cas de violation des droits fonciers au Burundi. Des officiels burundais ne cessent de se classer derrière la coutume en s’opposant à la succession des femmes. Une attitude qui remet en cause le principe de l’égalité. Le Forum pour le Renforcement de la Société Civile, FORSC a inventorié plus de 42 cas de telles violations à travers tout le pays.

Il n’est pas opportun que les filles et les femmes puissent succéder au même titre que les garçons. Les autorités burundaises le disent haut et fort et cela transparait dans leurs discours et écrits officiels donnés aux juridictions leur interdisant de se référer à la loi, mais plutôt de considérer la coutume. Dans son étude, le   Forum pour le Renforcement de la Société Civile, FORSC a signalé que cela est   dangereux dans un état dit de droit que de   sacrifier une partie de la population par rapport à ses droits.

« Le président de la cour suprême a donné injonction à toutes les juridictions de ne plus se référer à une jurisprudence foncière sensible au genre déjà existence il y a trois ans, une jurisprudence qui appartient à la même cours.  Donc, en quelque sorte, la cour a dit non à son propre œuvre », déplore Audace Havyarimana, coordinateur des projets dans le forum FORSC.

Certaines provinces sont beaucoup plus touchées par cette discrimination que les autres. Il s’agit successivement de la province Muramya, la province Muyinga et la province Gitega. Les vraies raisons de cette tendance par province ne sont pas connues.

« FORSC n’a pas pu détecter à part entière les vraies raisons de cette tendance, mais l’on peut s’imaginer que c’est beaucoup plus le poids de la coutume, Muramvya comme une des provinces traditionnellement conservatrice. » A déclaré Audace Havyarimana .

Selon les juristes, même si les différentes institutions considèrent que la coutume prime sur les autres sources de droit, dans la hiérarchie des normes, la coutume devrait venir en dernière position.

 Il est à signaler que FORSC a fait cette étude dans le cadre d’une campagne de sensibilisation et de plaidoyer sur les violations des droits fonciers au Burundi exécutée en partenariat avec Avocat Sans Frontière, ASF.

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