Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des soldats burundais morts dans les hauts plateaux du territoire d’Uvira

Les éléments de l’armée burundaise et ceux de la milice  imbonerakure périssent de plus en plus dans les combats qu’ils mènent sur le sol de la République Démocratique du Congo. Tôt le matin de ce mardi, 9 corps sans vie des militaires burundais tués  dans les hauts plateaux de la RDC ont été rapatriés en province de Cibitoke. Des sources en RDC révèlent que plusieurs autres corps sont enterrés sur le champ de bataille.

Dans la journée de ce lundi, des Congolais de la tribu des Bafuliro ont assisté à un mouvement de militaires burundais qui évacuaient les corps de militaires tombés sur le champ de bataille dans les hauts plateaux qui surplombent le territoire  d’Uvira vers la plaine de la Rusizi.  

Selon les témoins oculaires, ces militaires burundais ont emprunté les localités de Kabele, Kahungwe, Manamba, et Mukungu pour atteindre la rivière Rusizi qui sépare le Burundi et la RDC. La population locale indique avoir dénombré 9 cadavres. « Ils sont descendus avec 9 cadavres. Oui, ils portaient précisément 9 cadavres en direction du Burundi», précise un habitant.

Les corps sans vie qui sont rapatriés sont ceux des officiers. Sinon, les hommes de troupes et les Imbonerakure sont enterrés sur le champ de bataille.  «Tenez, ceux dont les corps sont rapatriés sont des officiers. Les simples soldats sont enterrés sur place», a ajouté une source locale

La source de la RPA en province Cibitoke révèle que ces cadavres y ont été réceptionnés vers 4 heures du matin de ce mardi.  Les informations livrées par les chefs coutumiers du clan Bafuliro indiquent que ces militaires burundais auraient péri dans les combats qui les opposaient toute la journée de lundi avec les combattants du mouvement RED-TABARA. Plusieurs des militaires de l’armée régulière burundaise et les Imbonerakure auraient été capturés. «70 militaires ont été capturés vifs. Effectivement, 70 personnes font état de l’information. Ils ont été capturés avec leurs armes», précise un témoin. 

Pourtant, le ministre burundais de la défense a catégoriquement nié la présence de militaires burundais sur le sol Congolais le 28 janvier dernier. Alain- Tribert Mutabazi brandissait plutôt le bon voisinage entre le Burundi et la RDC.

Un enfant albinos a été kidnappé et retrouvé mort à Cankuzo.

Un enfant albinos du quartier Kinama de la commune Ntahangwa dans la capitale économique Bujumbura a été tué ce dimanche par mutilation de ses membres. Son corps a été retrouvé en commune Kigamba de la province  Cankuzo  enfoui dans un sac. Le coupable pris en flagrant délit de recel de cadavre est détenu au commissariat de la police à  Cankuzo.

Abdoul Ndayisenga, un enfant albinos âgé de cinq ans du quartier Kinama de la commune Ntahangwa se révèle être la victime tuée ce dimanche par un groupe armé de machettes et de couteaux.

Selon notre source à Kinama, sa maman l’avait laissé à la maison en partance pour mendicité dans la ville de Bujumbura. Vers 11 heures de l’avant midi, de retour pour nourrir son enfant, elle l’a cherché mais en vain. Quand elle a interrogé les voisins, ces derniers lui ont dit avoir vu un individu prendre l’enfant à moto. Un des leaders de l’association des albinos nous relate les faits. « Ils l’ont kidnappé à son domicile de Kinama à Bujumbura. Son ravisseur l’a emmené à l’intérieur du pays. Celui-ci a été attrapé après l’avoir  étranglé, tué et enfoui dans des sacs ».

Des sources proches de l’association des albinos déclarent que cet enfant a été tué dans des conditions atroces pour la seule raison que ses bourreaux ont emporté les os de son corps. « Par après ils lui ont enlevé la chair aux bras et aux jambes et ils ont emporté les os », ajoute ce leader de l’association des albinos.

Des sources proches de la commune Kigamba confirmées par les administratifs indiquent la saisie des membres de cet enfant enfouis dans un sac dans la réserve naturelle de la Ruvubu dans la partie de la commune Kigamba.

Les mêmes sources témoignent de la présence de trois hommes accusés du crime avec des motards qui les transportaient dans cette réserve. Ils étaient venus jeter les membres du corps de l’enfant. Par après, ils ont été aperçus par un enfant gardien de chèvres. Ce dernier a lancé l’alerte.

Deux des présumés coupables ont été pris en flagrant délit avec trois motards qui les transportaient. Actuellement, tous les cinq sont détenus dans les cachots du commissariat de la police de la province Cankuzo.

Un groupe suspect sème la peur à Buterere

Un groupe suspect des personnes qui patrouillent la nuit sème la peur au sein de la population de la zone Buterere en commune Ntahangwa de la mairie de Bujumbura. Ces personnes portent des manteaux, des bottines et sont munis de gourdins. 

Depuis la semaine dernière, il s’observe en zone Buterere un groupe de personnes qui sème la peur au sein de la population durant les heures avancées de la nuit.

Ces personnes patrouillent la nuit à travers les quartiers de la zone Buterere. Nombreux parmi elles sont des jeunes et des hommes. Selon notre source à Buterere, parmi ces personnes se trouvent des ressortissants de la zone Buterere et d’autres restent inconnues.

Ces personnes font ces patrouilles munies de machettes et de bâtons et portent de longs manteaux, des bottines et des bérets, précise notre source à Buterere. Ce groupe est encadré par un homme qui porte une tenue militaire d’exercice.

La même source indique qu’il n’y a pas encore de victime signalée des exactions de ce groupe mais précise que la population de Buterere est plongée dans une peur panique parce qu’elle ne connaît pas encore la mission et les objectifs de ce groupe. Jusqu’ici, l’administration de la zone Buterere n’a rien signalé de l’existence de ce groupe. De plus, cette population de Buterere craint que ce groupe ne s’adonne à des exactions en perturbant la sécurité de la zone

La population de la zone Buterere demande à l’administration de sortir de son silence pour tranquilliser la population et donner la vraie identité et les missions de ce groupe.

A ce propos, la rédaction de la RPA a tenté de joindre le chef de zone de la commune Buterere mais en vain.

Bientôt des militaires pour sécuriser le camp de réfugiés de Lusenda.

Des militaires vont être redéployés pour sécuriser le camp des réfugiés burundais de Lusenda en République Démocratique du Congo. Annonce faite ce lundi lors de la visite des représentants de la Conférence Internationale des Régions des Grands Lacs dans la zone où se trouve ce camp des réfugiés burundais. Dans cette zone, il s’est observé la perturbation de la sécurité des réfugiés. Certains ont perdu leur vie tandis que d’autres  ont été dépouillés de leurs biens par les malfaiteurs.

   C’est  ce lundi qu’il y a eu la visite des représentants de la Conférence Internationale de la Région des Grands Lacs, CIGRL en sigle. Ils ont atterri sur la localité de Lusenda où se trouve le camp des réfugiés burundais. Selon les réfugiés de ce camp, l’objectif de la visite de ces officiers militaires de la CIRGL était de s’encquérir de la situation de la sécurité du camp de réfugiés de Lusenda. Ce réfugié du dit camp raconte. « C’était des militaires hauts gradés. Ils ont atterri sur le terrain de foot de Lusenda. Ils étaient de douze pays. Ils étaient venus pour la sécurité de cette localité et surtout du camp des réfugiés de Lusenda.Ca nous a montré qu’ils sont vraiment préoccupés par notre sécurité ».

Après l’entretien avec les dirigeants de la localité de Lusenda et les représentants des réfugiés, ces représentants de la CIRGL ont promis aux réfugiés qu’ils vont redéployer des militaires pour sécuriser le camp  de réfugiés de Lusenda, poursuit ce réfugié. « Ils ont posé beaucoup de questions aux représentants des réfugiés dont l’administrateur du camp et le chef du camp. Ils sont allés également demander au roi des Babembe qui règne dans ce roitelet. Ils ont conclu de redéployer l’armé pour protéger les réfugiés. Ils ont dit qu’ils vont mettre les positions aux alentours du camp des réfugiés à 4km de chaque côté du camp ».

Cette visite de la délégation de la Conférence Internationale de la Région des Grands Lacs intervient après que cette localité de Lusenda où se situe le camp des réfugiés burundais a connu la perturbation de la sécurité des réfugiés au cours de laquelle certains ont perdu leur vie tandis que d’autres  ont été dépouillés de leurs biens par les malfaiteurs.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 226 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech