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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le harcèlement scolaire, une réalité au Burundi

novembre 06, 2019 1790
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Le 5 novembre de chaque année, le monde célèbre la journée dédiée à la lutte contre le harcèlement scolaire. Un harcèlement dont certains enseignants et directeurs sont responsables, surtout en ce qui est des abus sexuels envers leurs éduquées.

L’exemple récent est celui des élèves qui ont été violées au mois de juillet dernier. En effet, 11 élèves du Lycée communal Murungurira en commune Ntega de la province Kirundo ont été engrossées par le chef de cet établissement, Jean-Paul Niyomwungere. Une autre fille a été victime d’une grossesse non désirée de la part de l’économe de ce même établissement. A cette même école, deux jeunes filles auraient avorté sous la couverture de la direction.

 

En date du 24 Juillet de cette même année, trois enseignants ont adressé une correspondance au directeur communal de l’enseignement de Ntega pour lui demander d’ouvrir des enquêtes sur ces cas de viols et de grossesses. Ces enseignants ont été menacés et intimidés par le directeur de cette école avec la complicité du responsable du parti Cndd-Fdd en province Kirundo qui est une parenté du directeur du Lycée communal Murungurira. Ce dernier a finalement été arrêté et emprisonné.

 

Un mois après, une élève de 14 ans de l’école fondamentale Gitare en commune Nyamurenza de la province Ngozi a été violée par son enseignant. Emmanuel Kwizera surnommé Rwembe, également vice-responsable communal des Imbonerakure, finira par s’évader du cachot où il était détenu, une évasion qui a été facilité par l’administrateur communal de Nyamurenza, Dieudonné Niyonzima.

 

Fin 2018, les enseignants de l’école fondamentale Mwura située en commune Vyanda de la province Bururi ont dénoncé leur collègue Fidèle Niyonsenga. Ils l’ont accusé d’avoir engrossé son élève et de l’avoir gardé chez lui pendant deux semaines. L’enseignant a été arrêté et ensuite révoqué de la fonction publique.

 

A ce propos, un des experts en éducation trouve que l’intensification de ce genre de comportements est dû au à l’impunité qui caractérise le système judiciaire burundais. Libérat Ntibashirakandi de signaler que le gouvernement actuel en est la principale cause car, selon lui, dépourvu de toute moralité. Pour ce professeur d’université, aussi longtemps que le gouvernement en place sera aux commandes, ces crimes et violations des droits de l’homme ne cesseront jamais.

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