Tout a commencé au mois d’Août lorsque les parents de la zone Giheta se sont confiés à Jacqueline NKUNZIMANA, la directrice de l’école fondamentale Ruhanza, pour demander des places à cet établissement. Les informations que nous détenons de notre source révèlent que cette directrice, en collaboration avec son adjointe Alice NKURUNZIZA, ont exigé le paiement d’un pot-de-vin pour avoir des places.
Selon la même source, chaque parent a été obligé de payer une somme d’argent comprise entre 3.000 et 6.000 franc burundais pour inscrire son enfant.
Vingt parents qui n’ont pas pu trouver cet argent pour les frais d’inscription de leurs enfants ont été contraint de labourer le champ appartenant à la directrice de ladite école en contrepartie.
A la rentrée scolaire, le 10 septembre 2018, tous les 20 parents se sont dirigés à la direction pour vérifier si leurs enfants sont réellement inscrits. Après s’en être assurés, ces parents ont demandé une réunion avec madame la directrice pour présenter leurs doléances et cette dernière leur a répondu qu’elle était très occupée et qu’elle n’avait pas du temps pour une réunion.
Les 20 parents se sont ensuite confiés à la direction communale de l’enseignement pour demander comment les frais d’inscription peuvent être substitués aux travaux champêtres. Mais jusqu’à présent, ils n’ont toujours pas eu de réponse.