Dans ce camp de Nduta, le nombre d’élèves qui se sont présentés le jour de la rentrée scolaire est estimé à 50%. Les réfugiés pensent que la vie difficile dans ce camp risque de perturber la scolarité de leurs enfants. Ils indexent les tentatives de rapatriement forcé qui paralysent leur vie. « Nous pensons que ce projet de rapatrier de force les réfugiés est l’un des facteurs. C’est vrai. Si on commence à fermer des marchés, des boutiques ou fermer toute activité génératrice de revenue pour les parents, il leur est difficile de subvenir aux besoins de leurs enfants. Même avant ces tentatives de rapatriement forcé, les enfants pouvaient passer 2 ans sans avoir des nouveaux habits ou autres besoins en matériel scolaire. » Témoigne un des réfugiés
Toutefois, les éducateurs demandent aux parents de sensibiliser leurs enfants à aller à l’école. « Nous demandons aux parents de sensibiliser leurs enfants à aller à l’école. Nous avons commencé par les activités liées à la propreté. Même ce mardi, nous avons fait la même chose. Les enseignants sont en train de finaliser les listes des élèves qui avanceront de classe ou qui vont redoubler l’année. »
Dans ce camp de Nduta, les réfugiés espèrent que les élèves se présenteront en grand nombre à partir de la semaine prochaine.