Dans différentes réunions des directeurs des écoles et des directeurs communaux de la province Bubanza, il a été décidé de collecter les frais de pot-de-vin qui seront destinés aux surveillants de l’examen pour permettre une tricherie.
Une décision consécutive à l’ordonnance ministérielle du 07 mai 2018 mettant en garde quelques directeurs qui enregistreront une mauvaise note au concours national en prévoyant leur limogeage automatique
Selon notre source, une mésentente a éclaté entre certains directeurs d’écoles d’où l’échec de leur stratégie. « La fraude du concours a été planifiée par certains directeurs des écoles. Ils se sont organisés en collectant de l’argent auprès des élèves. L’argent a été donné aux surveillants et aux directeurs des centres. Du coup, certains directeurs se sont opposés à cette idée de donner l’examen aux élèves. »
La fraude du concours national dans la province Bubanza était devenue une habitude n’eut été la flagrance découverte au centre de passation de Mitakataka, précise notre source. « On était habitué à cette fraude, mais cette année, ça n’a pas marché. A l’école de Mitakataka située à Bubanza, à un certain moment, les enseignants ont fait l’examen sur des copies et ont dit aux élèves de prendre note. Heureusement, un surveillant qui se dit chrétien s’y est opposé. »