Les informations recueillies auprès des responsables des écoles fondamentales au Burundi font savoir que toutes ces écoles n’ont pas encore reçues les frais de fonctionnement que le Gouvernement devrait donner. Les directeurs contactés à ce sujet font savoir qu’il leur est difficile de gérer cette situation, du moment qu’ils ne peuvent même pas avoir de l’argent à utiliser pour certaines dépenses prévus pour le bon fonctionnement.
‘’Depuis le début de l’année scolaire, nous n’avons pas encore reçu de frais de fonctionnement. De plus, aucun directeur ne peut demander de contributions aux écoliers car, l’éducation est gratuite. Comme conséquences, les veilleurs ont abandonné le travail’’, témoigne un des directeurs.
Ce responsable d’école indique que ces frais de fonctionnement couvraient normalement pas mal d’activités. Mais pour le moment, certaines activités sont paralysées.
‘’Parmi les activités paralysées se trouvent les salaires des veilleurs, la multiplication des bulletins scolaires et bulletins de notation, l’achat de la fourniture de bureau et du matériel de nettoyage. Autant de besoins qui poussent le directeur à contracter des dettes à gauche à droite», explique-t-il.
Les responsables d’écoles fondamentales regrettent que le Gouvernement ait tardé à débloquer sa contribution qui, d’ailleurs était minime au vu des besoins d’une école, une « Contribution de 1.500 francs par écolier et par trimestre » que le Gouvernement débloquait en 3 tranche par trimestre, mais qui n’a pas été faite jusqu’à ce jour.
A propos de ces lamentations, nous n’avons pas pu joindre Janvière NDIRAHISHA, ministre de l’éducation.