Selon Jérôme BIZINDAVYI, Secrétaire Général du Syndicat STEB, le projet de l’école fondamentale n’a pas été bien préparé car les éducateurs et les parents n’ont pas été consultés et l’avenir des enfants est abstrait. Il ajoute que les enfants vont bientôt terminer la classe de 9ème étant jeune et que même ceux qui auront la chance de continuer doivent avoir beaucoup de problèmes car il n’y a pas suffisamment d’écoles post fondamentale pour les accueillir. Aussi, l’Etat a agi par essai et erreur car ce projet a été copié ailleurs sans considérer les problèmes que connait le pays, déplore le syndicat STEB.
Les enseignants de l’école fondamentale sont obligés de dispenser ce qu’ils ne savent pas
KARISA Albert, enseignant à l’école fondamentale de RUGARI en commune RUTANA, dit que les enseignants rencontrent beaucoup de problèmes car ils ne sont pas bien formés et sont même obligés de dispenser n’importe quel cours même ce qu’ils ne savent pas : «Nous vous avons appris comment monter l’arbre, à vous maintenant de le descendre» Ce sont des mots couramment utilisés par ceux qui viennent former ceux qui vont enseigner à l’école fondamentale et disent que c’est un projet du Gouvernement « qu’on doit l’appliquer comme tel ».
Ces enseignants de l’école fondamentale ne voient pas l’avenir des élèves car on observe un manque de matériels didactiques tels que les salles de classes suffisantes et bien d’autres mais aussi des programmes de cours qui ne sont pas au niveau des élèves.
Les enfants, les parents et les enseignants demandent que le Gouvernement fasse des consultations avec tous les concernés afin que ce projet soit réorganisé et qu’il soit bénéfique pour l’avenir de l’enfant Burundais.