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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Nyakabiga: Des administratifs  persécutent  les notables collinaires

Nyakabiga: Des administratifs persécutent les notables collinaires

Les notables collinaires de la zone Nyakabiga, commune Mukaza de la Mairie de Bujumbura sont menacés par des administratifs de cette zone. Comme le soulèvent ces notables et l’affirment les habitants de la zone, ces derniers s’immiscent dans leurs attributions et s’opposent à des décisions prises pour trancher les litiges. 

Les informations qui émanent de la zone Nyakabiga font état de menaces qui pèsent sur les notables collinaires de ladite zone. Le chef de zone Gervais Ndihokubwayo en est le principal auteur. Le climat malsain s’est mis en exergue lorsque les notables collinaires du quartier Nyakabiga 3  avaient décidé de mettre à la porte un locataire qui n’était plus à mesure de payer le loyer. Au moment de la mise en exécution de la décision, comme le sujet en cause n’avait pas fait appel, le chef de zone s’est catégoriquement interposé après avoir déchiré les écrits du compte rendu des notables sur ce litige, nous a témoigné l’un des habitants de la localité.   « Les notables collinaires ont procédé à la mise en application de la décision et ont cadenassé la porte de la maison de ce locataire. Par après, le chef de zone s’est rendu sur le lieu et a brisé les cadenas. Les notables ont encore une fois remis sur la porte d’autres cadenas et le chef de zone les a brisés pour la seconde fois.  »

Le mercredi  28 août dernier, alors que les partisans du CNDD-FDD s’offraient un verre le soir à la 8ᵉ avenue du quartier Nyakabiga 3, le chef de zone Gervais Ndihokubwayo s’est mis à agresser l’adjoint du chef des notables collinaires en zone Nyakabiga prénommé Enock. Il l’a sérieusement battu pour, par la suite, le mettre sous les verrous.

« Le chef de zone Nyakabiga a sérieusement et méchamment battu l’adjoint du chef des notables de Nyakabiga jusqu’à lui ôter le T-shirt de NKURUNZIZA CUP en lui signifiant qu’il ne méritait pas de porter ce T-shirt. Le chef de zone a ordonné aux policiers chargés de sa sécurité d’emmener Enock au cachot. Ce dernier y a passé la nuit de mercredi et ne l’a libéré que dans la matinée de vendredi. » Témoigne un habitant de Nyakabiga.

Le secrétaire de l’institution des notables collinaires de Nyakabiga également persécuté

Le secrétaire de l’institution des notables collinaires dans cette zone Nyakabiga est prénommé Ferdinand. Il a été à maintes reprises intimidé par les administratifs de cette zone, victime de dresser des rapports et compte rendus qui entrent en contradiction avec leurs volontés et aspirations. Selon des habitants de la zone, cette persécution à éclater au grand jour avec l’affaire d’une maison de Nyakabiga 2 vendue illégalement. Les notables de Nyakabiga se sont prononcés sur l'affaire et Ferdinand qui, en tant que secrétaire de l’institution, a dressé le rapport sur les décisions prises par ces notables et en est victime, déplorent les habitants de cette zone de la commune Mukaza.

Selon toujours nos sources, le secrétaire des notables en zone Nyakabiga est intimidé par la cheffe du quartier Nyakabiga 2, Sharia Shadia en complicité avec un sénateur nommé Déo Nyagasani. « Ces deux personnalités menacent Ferdinand de le chasser de cette institution de notables pour ne pas accomplir leur volonté.  Il est en effet traumatisé puisqu’il est sans cesse convoqué dans des réunions avec des mises en garde quotidiennes. »

Les habitants de la zone Nyakabiga interpellent les autorités hiérarchiques pour ramener à l’ordre ces administratifs qui semblent ignorer leur mission.

La rédaction de la RPA a contacté les deux administratifs cités par la population de Nyakabiga. Le chef de la zone Nyakabiga, Gervais Ndihokubwayo, n’a pas voulu répondre à nos questions tandis que la cheffe du quartier Nyakabiga 2, Sharia Shadia, elle, nous a dit que nous nous sommes trompés, qu’elle ne sait rien à propos dudit Ferdinand.

 

 

 

 

 

 

 

 

Makamba: Corruption et favoritisme à outrance dans la commercialisation des boissons BRARUDI

Makamba: Corruption et favoritisme à outrance dans la commercialisation des boissons BRARUDI

La province de Makamba est devenue le théâtre du commerce frauduleux des boissons BRARUDI. En effet, certains détenteurs de dépôts de ces boissons ont fermé les portes puisqu’ils ont été substitués par les autorités qui détiennent des bistrots, des autorités qui préfèrent vendre ces produits en Tanzanie pour se faire plus d’argent.

Ces magouilles signalées dans la commercialisation des boissons BRARUDI sont plus accentuées en commune Mabanda.  Selon nos sources sur place, cette cacophonie est consécutive à la mesure autorisant certains tenanciers à s’approvisionner directement dans les MEGA SSD.  « Il s’agit du bar situé dans la localité dite Mu Kanogo, le bar dit Ku Mubano, celui de chez Patiri, le bistrot appartenant à une association des sportifs ainsi qu’un bistrot de l’ancienne ministre de l’éducation Janvière Ndirahisha. Ce sont les seuls bistrots autorisés à aller directement s’approvisionner chez un certain Buregeya qui possède un MEGA SSD. Mais avant, tout commerçant était autorisé à aller s’approvisionner au dépôt et se voyait donné le nombre de casiers souhaités. Mais aujourd’hui, ces dépôts reçoivent le même nombre de casiers que ces tenanciers. Cela fait qu’au moins 40 casiers chacun. » Révèle notre source à Mabanda.

Ces boissons sont ensuite acheminées en Tanzanie, et ce, au vu et au su des agents de la sécurité et de l’Office Burundais des Recettes, OBR, qui n’osent pas intervenir vu qu’ils sont, eux aussi, impliqués dans ce commerce. « Seuls les premiers clients sont servis et au prix officiel. Au fait, ils vendent uniquement 2 ou 3 casiers, et ils envoient le reste en Tanzanie. Le transport est assuré par des motos et des vélos qui stationnent même devant les mêmes bistrots. Pourtant, tout le long du chemin emprunté, il y a des policiers et des agents de l’OBR. Mais ils préfèrent regarder ailleurs, car eux aussi sont propriétaires de bistrots de la place et s’adonnent à ce commerce frauduleux. » Regrette un des habitants de la place qui trouve cette pratique insensée et indigne des autorités. C’est vraiment insensé.

Et comme toujours, les conséquences se répercutent sur le petit citoyen lamda qui avait déjà du mal à joindre les deux bouts du mois.  « Officiellement, l’Amstel coûte 3 500 francs burundais. Mais ces tenanciers vendent aux petits commerçants au détail à raison de 4000 francs la bouteille. Vous comprendrez qu’il est impossible que ces commerçants revendent une bière à 3 500 alors qu’ils l’ont acheté à 4 000 francs. Bref, maintenant l’Amstel est consommée par les gens nantis, car une seule bouteille revient à 6 000 francs, tandis que la Primus se vent à 4 500 francs burundais. Ce qui est sûr, c’est que le gouvernement y est pour quelque chose. »  S’est plaint cet autre citoyen de la place.

Pour le moment, les habitants de la province Makamba, et plus particulièrement ceux de la commune Mabanda, demandent aux autorités administratives et aux responsables de la BRARUDI, de suivre de près ce commerce frauduleux qui saigne la population locale, surtout que certains tenanciers et propriétaires de dépôts BRARUDI ont été contraints de fermer boutique alors que c’est ce commerce qui constituait leur seul gagne-pain.

 

 

Le  Numéro Un Burundais aurait-il détourné l’argent destiné à l’achat du carburant ?

Le Numéro Un Burundais aurait-il détourné l’argent destiné à l’achat du carburant ?

La crise du carburant au Burundi  est due aux mensonges du chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye  et du Général   Ildephonse Habarurema,  patron de la police présidentielle. Ce dernier vient de passer 2 semaines à Dar-Es-Salaam où se trouve  bloqué un bateau du carburant burundais depuis le début du mois d’août mais il est rentré bredouille car n’ayant pas réussi à débloquer la situation.

Le 12 août 2024, le Numéro Un Burundais a effectué une descente en zone Musaga. Dans son discours de circonstance, Evariste Ndayishimiye n’a pas manqué de promettre aux Burundais la fin de la longue pénurie du carburant en indiquant que les premières quantités étaient en train d’être déchargées au niveau du port de Dar-Es-Salaam en Tanzanie.  « Au fait le problème ne réside pas dans la disponibilité du carburant, mais plutôt dans les gens qui ne font que saboter nos efforts. Mais ne vous en faites pas, on s’occupe d’eux car on n’a pas le choix. Et je peux vous certifier qu’aujourd’hui même, notre carburant va être déchargé car on s’est rendue aux raffineries sans passer par d’autres personnes intermédiaires. » A martelé Ndayishimiye en ajoutant que 3 bateaux étaient déjà en route vers le Burundi.

Après plus de 2 deux semaines, aucune goutte de carburant n’est arrivée sur le sol burundais. Des informations à la disposition de la RPA révèlent que les propos du président Ndayishimiye n’étaient que des mensonges convenus avec le chef du Service National des Renseignements, le Général Ildephonse Habararema afin d’endormir l’opinion. Les mêmes informations indiquent aussi que le gouvernement du Burundi a, il y de cela 3 mois,   « demandé à des fournisseurs du carburant originaires des pays du Golfe d’envoyer une quantité estimée à 35 millions de litres et leur a signé des documents appelés des Credoc. » Et nos sources de poursuivre en disant que ce carburant aurait été embarqué à partir de la RUSSIE avec comme destination le port de Dar-Es-Salam. La RPA dispose également des informations qui précisent que ce carburant est bel et bien arrivé au port de Dar-Es Salam depuis un mois, mais que les fournisseurs ont décidé de le confisquer. Pour cause, ils  n’ont jamais obtenu l’argent comme convenu. Un fait qui, par conséquent pose problème car, d’après nos sources, cet argent aurait été retiré des caisses de l’Etat.

Ces sources font savoir que la problématique de la pénurie du carburant est gérée secrètement par le président de la République Evariste Ndayishimiye et le chef du Service national des Renseignements burundais, le Général Ildephonse Habarurema. Et, ajoutent nos sources,  « ce sont ces deux gros poissons du régime CNDD-FDD qui sont les seuls à être au courant des stratégies utilisées pour opérer des vols et détournements dans le marché du carburant. »

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Photo : Le président Ndayishimiye lors de sa descente à Musaga (12 août 2024)

 

Des Burundais privés de leurs droits pour avoir refusé de donner leurs contributions au parti CNDD-FDD

Des Burundais privés de leurs droits pour avoir refusé de donner leurs contributions au parti CNDD-FDD

Les commerçants, tout comme les  simples citoyens, vivent une situation effroyable depuis quelques jours. A l’origine, les membres du parti CNDD-FDD, et surtout les jeunes miliciens de ce parti au pouvoir, leur contraint à contribuer pour les prochaines élections. Ces militants vont même jusqu’à priver ceux qui s’y soustraient de certains de leurs droits, ceux fondamentaux y compris.

Les commerçants du marché de COTEBU situé en commune Ntahangwa de ma Mairie de Bujumbura viennent de passer quatre jours à jouer au chat et à la souris. Et pour cause, depuis  ce lundi 26 août 2024, certains imbonerakure et responsables du parti CNDD-FDD dans le quartier de Ntahangwa sillonnent leur marché dans le but de collecter  de l’argent soi-disant destiné aux prochaines élections. ‘’ Chaque propriétaire  d’une échoppe, militant du parti au pouvoir ou pas, doit obligatoirement payer une somme de 100 mille francs burundais. C’est vraiment grotesque.’’ Se désole un des commerçants de la place qui regrette que ceux qui ne s’y conforment pas sont menacés de voir leurs stands fermés. ‘’C’est absolument lamentable de voir  tous les commerçants du marché de COTEBU, sans distinction aucune, obligés de payer ce si grand montant, qu’ils soient membres ou non du parti CNDD-FDD. Ils viennent avec beaucoup d’intimidations et menacent même  de fermer les échoppes de ceux qui ne s’exécutent pas, en les qualifiant  d’opposants. S’ils trouvent que ton échoppe est fermée, ils attendent que tu ouvres. N’est-ce-pas franchement injuste ?’’ Regrette un des commerçants.                  

 En province Ngozi, l’accès aux robinets publics et aux marchés est quelques fois conditionné par la présentation d’un reçu de versement de ces fameuses contributions.

Très tôt le matin de ce jeudi 29 août, toutes les collines de la commune Kiremba étaient quadrillées par des  imbonerakure. Personne ne pouvait  se rendre aux puits ou aller puiser de l’eau sur les robinets publics que dans  les vallées sans montrer la preuve de son paiement. Même les maçons n’ont pas été épargnés. ‘’Depuis 6 h du matin, personne n’avait le droit d’aller  puiser  sur les bornes fontaines publiques ou même  dans les vallées sans présenter de reçus attestant qu’elle a contribué. Les  maçons ont même été empêchés de travailler. Les routes étaient quasi  désertes. Dans toute la commune de Kiremba, aucune boutique ne pouvait ouvrir sans la permission de ces membres du parti CNDD-FDD. Et ces autorisations étaient conditionnées par le versement de  10 à 20 mille francs burundais. Quant aux propriétaires de dépôts BRARUDI, la contribution était de 50 mille francs burundais chacun.’’ S’est indigné cet habitant de Kiremba qui qualifie cette contribution de vol vu qu’aucune couche de la population n’a été épargnée.  ‘’ Par ménage, le mari paie  3 mille francs burundais, la femme de même, tout comme les enfants adultes. Pourtant, en commune Gashikanwa, un enfant adulte contribue à hauteur de mille francs, la femme cotise 2 mille francs, idem pour le mari. Ce qui veut dire qu’à Gashikanwa, une famille ayant un seul enfant adulte paie 5 mille francs alors que chez nous à Kiremba, le montant s’élève à 9 000 francs. ‘’

En commune Busiga de la même province de Ngozi, ce sont les administratifs qui donnaient le ton. Là-bas, le moyen de pression trouvé était d’empêcher les gens à faire leurs courses au marché. ‘’C’est vraiment honteux. Au marché de Mparamirundi, le chef de colline nommé   Dieudonné Nshimirimana et le responsable du parti CNDD-FDD du nom de Zacharie dirigeaient cette opération de collecte d’argent. Dehors, les  imbonerakure montaient la garde. Pour  avoir le droit d’entrer, tu devais  payer une somme  de mille francs burundais.  ‘’ Fulmine ce cultivateur qui demande à ce que ces contributions forcées soient bannies une fois pour toutes, surtout qu’ils ont déjà du mal à joindre les deux bouts du mois.

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