Une perte estimée à plus de 60 tonnes de sucre pourrait survenir durant la campagne de production en cours, suite à la suspension des activités ce vendredi 18 juillet. Ce blocage est intervenu au moment où les coupeurs de canne à sucre réclamaient une augmentation de leur salaire journalier. Bien que le différend ait été résolu, les employés préviennent que le retard pris pour le démarrage de cette campagne aura des répercussions sur la quantité de sucre produite.
Les plaintes se multiplient dans différentes provinces du pays en raison de l’absence persistante des administratifs à la base. Les citoyens, confrontés à l’impossibilité d’obtenir certains documents essentiels, exhortent le gouvernement à garantir un minimum de service, soulignant que cette carence freine sérieusement leurs activités.
Les établissements de boissons devront verser entre 10 et 50 millions de francs au Trésor public d’ici le 15 août pour bénéficier d’une majoration du prix officiel d’une bouteille allant de 1 000 à plus de 5 000 francs. Cette mesure suscite des critiques chez les consommateurs qui dénoncent un manque de contrôle et des abus dans l’application des tarifs.
Des journalistes burundais font part de leur inquiétude concernant le retard dans la délivrance de leurs cartes de presse, pourtant payées.
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