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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le directeur communal de l’enseignement de Burambi accusé d’extorquer les parents des élève

Indignations de certains parents des élèves fréquentant les écoles publiques en commune de Burambi, province de Rumonge. C’est suite à une somme leur exigée de payer pour chaque élève, qui est justifiée comme étant destinée à l’achat d’une imprimante pour la direction communale de l’enseignement. Ces parents demandent l’annulation de cette collecte de fonds qualifiée de vol organisé.

 Ces parents d’élèves révèlent que les directeurs des écoles publiques en commune Burambi leur exigent de payer des frais, en leur disant que l’ordre émane de la direction communale de l’enseignement (DCE). Ceux qui se sont confiés à la RPA, parmi ces parents, font savoir que leurs enfants ont été signifiés que ces frais vont être donnés au niveau de tous les établissements et seront utilisés pour l’achat d’une imprimante de la DCE à Burambi.

Ce parent s’indigne que certains élèves se voient renvoyer de l’école sous prétexte qu’ils tardent à payer ces frais : « Chaque élève doit payer 300 francs. Celui qui ne paye pas est renvoyé à la maison. Mais, on se demande si cette direction n’a pas de frais de fonctionnement à sa disposition ».

Ces parents disent également que ce n’est pas la première fois qu’ils se voient obliger de payer de l’argent pour acheter une imprimante pour la DCE de cette commune.  D’où, ils qualifient cette collecte en cours de vol organisé. « Aucune réunion des parents n’a été organisée pour nous expliquer de quoi sera utilisé notre argent. Nous trouvons que c’est un bon prétexte pour empocher notre argent car, avant l’année dernière, un tel montant avait été exigé aux parents pour acheter une imprimante », martèlent-ils.

La rédaction de la RPA a cherché à joindre par téléphone Abias Bayikorere, le directeur communal de l’enseignement à Burambi, mais sans succès. Quant à Isaac Ndikuriyo, directeur provincial de l’éducation de Rumonge, il nous a raccrochés au nez après notre brève présentation.

Des frais de trop exigés aux parents des élèves en commune Matongo

Certains parents d’élèves fréquentant les établissements de la commune Matongo, en province de Kayanza, s’indignent des frais que les directions des écoles ne cessent de leur faire payer. Côté éducateurs, nos sources indiquent que ces frais, justifiés comme étant destinés aux activités scolaires, sont une lourde charge pour ces parents dont la misère se remarque chez leurs enfants.

 « Le paiement des frais destinés aux activités scolaires est un casse-tête », se plaignent certains parents des élèves qui fréquentent des établissements de la commune Matongo. Ces frais exigés à chaque élève, quelques jours après la rentrée scolaire, sont difficiles à payer, explique ce parent qui tient compte de leurs revenus : « A titre d’exemple, on nous avait demandé de payer avant 600 francs BIF, et maintenant c’est le tour de payer 3000 francs par enfant. On nous explique que cet argent est destiné  au paiement des vacataires. Nous demandons que cela cesse car, nous sommes dans l’incapacité de payer cette somme pour chaque enfant ».

Ces parents dénoncent également que ces frais ne sont pas utilisés tel que prévu à l’avance. « Par exemple, on nous a demandé de l’argent pour vider les fosses septiques, mais rien n’a été fait jusqu’à présent ».

Des sources au sein du personnel enseignant dans cette localité, expliquent que le montant de ces frais destinés au paiement des vacataires a été décidé récemment au cours d’une réunion de l’administration communale et des autorités communales de l’enseignement.

Cependant, un enseignant de l’une des écoles de Matongo trouve injuste d’exiger certains parents de payer ces frais vu qu’ils sont très pauvres : « Cette somme de 3000 francs par élève est un lourd fardeau pour un parent qui n’arrive même pas à payer tout le matériel scolaire à ses enfants. Actuellement, certains élèves ne possèdent pas de cahiers suffisants malgré que l’année scolaire est déjà en cours ». Ainsi, ces parents et enseignants demandent que ces exigences cessent.

Contacté par téléphone pour recueillir sa réaction, Désiré Hatungimana le directeur provincial de l’enseignement à Kayanza nous a répondu qu’il n’était pas au courant de ces frais exigés aux parents. Il nous a promis de s’enquérir de la situation.

Difficultés des parents à rémunérer les enseignants vacataires à l’ECOFO Buheka

Il y’a grognes au sein des parents de l’école fondamentale de la colline Buheka, commune Vugizo en province Makamba. C’est suite au paiement d’une somme de plus de cinq mille francs, leur exigée par la direction de cette école, pour rémunérer les enseignants vacataires. Ils demandent que le directeur trouve des enseignants permanents suffisants qui seront payés par le gouvernement.

 Cette école dont chaque parent est obligé de payer 8 mille francs burundais par trimestre, est située dans le secteur Rukira en commune Vugizo. Les parents ayant des élèves à cet établissement scolaire font savoir qu’ils ont commencé à payer cet argent depuis l’année précédente et que la situation est pareille jusqu’aujourd’hui. Au départ la somme était fixée à 7500 francs, mais on y a ajouté 500 francs. Le montant reste toutefois le même pour chaque élève, peu importe le nombre d’enfants qu’un  parent peut avoir à cette école.

« Aucune réunion entre les parents et la direction n’a été tenue depuis le début de cette année scolaire. Comment une telle école peut avoir cinq enseignants vacataires, alors que c’est une école publique ? Il était censé que les élèves étudient gratuitement », déplorent ces parents.

Frustrés, ces parents demandent ainsi au directeur de cette école de faire de son mieux pour qu’il y’ait des enseignants suffisants à temps plein, vu qu’ils sont dans l’impossibilité de payer cette somme destinée aux enseignants vacataires. Toutefois, les informations en provenance de Buheka indiquent que même lors des réunions avec les parents, le directeur de l’école fondamental de Buheka ne considère jamais leurs propos.

Le directeur communal de l’enseignement de Mutaho accusé de corruption et de favoritisme

Les habitants de la commune Mutaho en province Gitega s'insurgent contre la corruption qui s'observe dans la passation de test d'entrer en fonction d’enseignant dans cette commune. Ils accusent le directeur communal de l'enseignement de Mutaho de tremper dans les affaires de corruption en retenant ceux qui lui ont donné des pots de vin.

 Une des preuves que les habitants de la commune  Mutaho, qui ont passé le test d’entrée dans l’enseignement, ont contre Anatole Mbazumutima le directeur communal de l’enseignement, c’est que, d’après eux, il a apporté le test après l’avoir descellé.

Un autre fait, c’est que ces habitants ont également été surpris quand ils ont constaté que parmi la liste des personnes retenues figuré un certain Eric. Ce dernier a été retenu dans les conditions inconcevables vu qu’il n’a jamais fait de bénévolat dans l’enseignement. « Concernant l’examen que nous avons fait, nous avons découvert qu’il l’avait donné à quelques-uns. Il y en a ceux qui ont été permis de noter de nouveau les réponses après l’examen moyennant une somme de 600 milles francs. Et cela a permis à Eric d’être retenu. Il ne faisait même pas le bénévolat, mais sur la liste il vient en tête. C’est donc inacceptable », martèle notre source. 

Anatole Mbazumutima est également accusé d’avoir favorisé un imbonerakure du parti CNDD-FDD en le faisant passer sur huit autres candidats qui avaient plus de points que lui. « Le responsable des imbonerakure prénommé Diomède a eu la place en premier, au cours de remplacement, en dépassant huit autres personnes qui étaient devant lui », dénoncent ces habitants.

Ces habitants de Mutaho indiquent que la passation d’un examen de telle ampleur devrait être préparé et surveillé par la direction provinciale de l’enseignement. Quant aux déviations d’Anatole Mbazumutima, ceux qui ont passé le test réclament qu’il soit annulé et être refait de nouveau afin d’embaucher ceux qui le méritent vraiment sans favoritisme. Ils demandent aussi que des enquêtes soient menées sur lui concernant ces pots de vin dont il est accusé par la population.

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