Les réfugies employés dans différentes ONG qui prestent au sein du camp de Nduta situé en Tanzanie ont bénéficié ce vendredi de la première dose du vaccin contre la Covid-19. Mais, bon nombre d’entre eux se plaignent car ils n’ont pas eu cette chance du fait qu’ils n’ont pas été mis au courant de cette activité.
Cette campagne de vaccination contre la Covid-19 a débuté vers 9 heures et concernait uniquement les réfugiés qui prestent dans le secteur de la santé. Ces activités se sont déroulées dans les enceintes de l’ONG Médecin Sans Frontières.
Selon nos sources à Nduta, une séance d’information a d’abord eu lieu avant de vacciner ces réfugiés afin de leur expliquer le pourquoi de cet acte mais aussi pour leur parler des 5 vaccins déjà homologués par l’OMS. Par après, ils ont été informés qu’ils allaient recevoir le vaccin SINOPHARM. Un des réfugiés vacciné aujourd’hui nous parle du déroulement de ces activités. « Le premier stand était situé dans les enceintes de la Croix Rouge. A l’air Force II, ils ne vaccinaient que les membres du staff uniquement. Mais à l’MSF, ils vaccinaient toute personne qui s’y présentait. Nous ne savons pas s’ils ont un nombre fixe de personnes à vacciner. Ce qu’on nous a dit, c’est que cette activité se déroulera dans l’avant-midi seulement ».
Quelques irrégularités ont émaillées cette activité. C’est notamment la non-communication reprochée aux organisateurs. En effet, certains réfugiés qui font partie du groupe des agents sanitaires surtout ceux qui étaient en congé se plaignent de n’avoir pas été mis au courant de ce rendez-vous de vaccination et ne savent pas s’ils vont être régularisés ou pas.
Ce premier groupe recevra le deuxième vaccin après 4 semaines.