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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Deux jeunes imbonerakure combattant pour le compte du groupe « Gumino » remis aux autorités burundaises

L’armée congolaise  confirme avoir reçu de la Mission de Nations Unies au Congo, Monusco,  des jeunes burundais. Il s’agit  selon le  porte-parole de la FARDC  au sud KIVU,  des jeunes Burundais qui s’étaient rendus auprès de cette mission onusienne avouant  qu’ils combattaient pour  le compte du mouvement armé  ‘’GUMINO’’. Ces jeunes de la milice imbonerakure auraient été déjà remis à  l’armée burundaise.

« Posez la question aux autorités militaires ou administratives  burundaises », voici la réponse du  porte-parole des FARDC au Sud KIVU au sujet des 2  burundais qui se sont rendus jeudi de la semaine dernière aux forces onusiennes

Marc Elongo, porte- parole des FARDC,  avait récemment confirmé à la RPA  que la Mission des Nations Unis au Congo, Monusco, leur a effectivement remis deux jeunes burundais. Désiré Havyarimana de 19 ans  et Claude HATUNGIMANA de 25 ans identifiés comme étant des membres de la milice Imbonerakure de Rugombo, leur commune  natale.

Ces deux imbonerakure s’étaient rendus auprès des militaires de  la Monusco  dans la localité de SANGE  disant  qu’ils combattaient  dans le groupe des  combattants de « GUMINO ». Ce groupe est connu  comme allié  des militaires burundais et miliciens imbonerakure  qui ont été envoyés en RDC par le régime burundais pour combattre les éléments du mouvement RED- TABARA opposé à Gitega et basé dans les hauts et moyens plateaux au sud Kivu.

Le porte- parole de l'armée burundaise, Floribert Biyereke, reste injoignable

 Dans l’entre- temps, des sources proches des familles de  ces deux imbonerakure disent ne pas être au courant de l’évolution du dossier. Selon ces sources, des délégués  de ces familles s’étaient rendus ce mercredi se renseigner auprès du gouverneur de la province de Cibitoke qui leur aurait  demandé de regagner leurs domiciles tout en promettant de se renseigner davantage.

Un corps d’un enfant a été découvert à Busoni.

Un corps sans vie d’une petite fille a été découvert samedi dernier sur la colline Marembo de la commune Busoni en province de Kirundo. Les informations en provenance de la population locale indiquent que la victime était sans traces depuis deux semaines. L’administration locale confirme les faits et indique que des enquêtes sont en cours.

La victime s’appelait Iradukunda Nadine et son corps a été découvert samedi dernier.  Cette fillette de 10 ans  habitait sur la colline Marembo de la commune Busoni dans la province de Kirundo.

Les informations en provenance des habitants de cette commune font savoir qu’Iradukunda Nadine était portée disparu depuis le 22 avril de cette année.

Depuis le jour de sa disparition, personne ne l’a plus revue. Ce n’est donc que ce samedi que le corps d’Iradukunda Nadine a été découvert par des passants qui venaient du lac Cohoha pour s’approvisionner en eau et que ces derniers ont par la suite alerté les autorités administratives et policières.

Après le constat, l’officier de la police judiciaire de la commune Busoni a indiqué que le corps de la victime se trouvait déjà en état de décomposition et qu’il aurait passé 5 jours avant sa découverte. L’administrateur de la commune Busoni, Dismas Nsavyimana, a confirme également les faits  et a indiqué que des enquêtes sont en cours.

Du côté de la famille d’Iradukunda Nadine qui était élève à  l’Ecole Fondamentale de Marembo, ils demandent que les auteurs de ce crime soient démasqués.

La population locale craint de l'apparition de cette nouvelle forme d’assassinat perpétré contre les enfants.

Un employé de la Fondation Stamm porté disparu depuis 9 jours à Ngozi.

Un habitant du  chef-lieu de la province Ngozi  est introuvable depuis 5 jours. Il a été arrêté  par les agents du service national des renseignements à Ngozi.

La personne portée disparu  s’appelle  Claver KANTUNGEKO. Il  habite au quartier Kinyami au chef-lieu de la province Ngozi. Il travaille à la Fondation Stamm à Ngozi.

Nos sources à Ngozi indiquent que Claver KANTUGEKO a été  appréhendé lundi dernier, jour de la célébration de la fête du travail et des travailleurs  par des agents du service national des renseignements dirigé par l’agent  Pascal CIZA. 

Le lendemain mardi, Perpétue NIZIGIYIMANA, épouse  de claver KANTUNGEKO s’est  rendue au bureau du service national des renseignements à Ngozi pour demander où  se trouve son mari. Mais, elle a été  à son tour arrêtée accusée d’être impliquée dans l’affaire de  disparition de son mari. Elle a été le même jour transférée au cachot de la police judiciaire à Ngozi. 

Pascal CIZA, agent du service national de renseignement à Ngozi, cité parmi  le groupe qui a arrêté Claver KANTUNGEKO  a aussi été mis au cachot. Tous les deux sont incarcérés au cachot de la police judiciaire de Ngozi.  « Le service national des renseignements a transféré la femme au cachot de la police judiciaire de Ngozi. Jusqu’à maintenant, elle est au cachot. Pour continuer les enquêtes, Pascal CIZA, agent du service national des renseignements, a aussi  été arrêté. Les deux sont incarcérés à la police à Ngozi », a indiqué notre source à Ngozi.

Les mêmes informations  précisent  qu’après avoir arrêté  Claver KANTUNGEKO lundi dernier, Pascal CIZA, agent du service national des renseignements avait  tenté d’arrêter aussi son épouse. En plein festivités de la journée dédiée au travail et aux travailleurs, ses collègues  employés  de l’hôpital de Ngozi  se sont opposés à son arrestation. « Les agents du service national des renseignements voulaient arrêter  cette femme le jour de la fête du travail. Mais, les employés de l’hôpital de Ngozi et le directeur de cet hôpital  ont refusé. Pascal CIZA a dit au directeur de l’hôpital que c’est le responsable du parti CNDD-FDD  qui a besoin de cette femme. Mais, le directeur a refusé », a ajouté notre source.   

La famille de Claver KANTUNGEKO et ses voisins demandent  aux  agents du service national des renseignements  à Ngozi de préciser le lieu de détention de Claver KANTUNGEKO. Ils réclament aussi la libération de Perpétue NIZIGIYIMANA, son épouse.

A ce propos, notre rédaction n’a pas pu joindre Bonford NDORERAHO, commissaire provincial de la police, pour donner des éclaircissements.

Des combats opposent depuis ce dimanche l’armée congolaise aux militaires burundais en compagnie des imbonerakure et des groupes locaux alliés.

Des affrontements entre l'armée congolaise et les militaires burundais en compagnie de la milice imbonerakure sont signalés  depuis ce dimanche. Déployés en RDC pour traquer les rebelles du mouvement RED-Tabara, ces éléments de l’armée burundaise  et les imbonerakure sont tombés dans une embuscade alors qu'ils tentaient de rapatrier les blessés vers le Burundi.

Tout  commence  la soirée de vendredi vers 18 heures 30 minutes.  Des militaires de l’armée burundaise, des imbonerakure et des groupes locaux alliés  ont été  vus  se rassembler à la  sortie des localités de Kabere et de  Mubere dans le groupement de KIGOMA .Selon des sources sur  place, ils portaient  des blessés avec l’intention de les rapatrier au Burundi .Ayant constaté que  la voie n’était pas libre, ils ont  eté obligés de reporter  leur opération de sauvetage. Dimanche vers 4 heures, ces éléments burundais et leurs alliés ont été surpris par les militaires des FARDC comme le témoigne notre source. « Les FARDC basées à Kabonambo et celles basées à Luvungi  ont effectué des patrouilles  dans les montagnes surplombant le groupement de Kigoma et celles surplombant le groupement de Remera. C’est normal. Les combats ont débuté  vers 4 heures du matin et ont continué jusque tard dans la soirée. Ils continuent même aujourd’hui à l’heure où je vous parle ».

Ces éléments burundais sont accusés d’être  une grande menace pour la population locale  et pour  ses biens. Mais cette fois-ci, les FARDC ont pu récupérer quelques vaches parmi celles qui avaient été volées depuis le début de la semaine passée selon la population sur place. « C’est connue  de tous. Il y’a présence des groupes  armées locaux  accompagnés des étrangers. Ils sont installés à Kabere dans le groupement de Kigoma, à Rubeza et à  Rugeje. D’autres encore sont installés dans le mont Mahangwe dans le groument de Remera. Tout ce que fait tout ce monde est de  voler  des vaches. Ils   font des pillages sur la RN5 et sur la route  menant vers le site agricole à Bwegera vers Remera. Des enlèvements sont légion. Suite à toutes ces menaces, les forces de l’ordre ont décidé de les traquer. Quelques vaches ont d’ailleurs étaient récupérées ».

Aujourd’hui, ces militaires de l’armée burundaise et leurs alliés sont en débandade, indiquent des sources sur place.

La rédaction de la RPA a cherché à connaître le point de vue de l'armée burundaise sur ces combats signalés en RDC.  Contacté par la rédaction  Floribert BIYEREKE, son porte-parole, a vite raccroché  son téléphone.

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