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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des militaires burundais s’invitent sur le territoire congolais depuis une semaine

Présence massive de militaires Burundais sur le sol congolais depuis le 22 de ce mois. Ils auraient pour  mission d’en finir avec les rebelles du mouvement  Red-Tabara. Selon nos sources au sein de la FDN, ces militaires  partent  avec un important arsenal militaire pour en faire don à leurs collaborateurs MAI MAI.

Ils sont plus de 250. Rassemblés le 22 décembre courant, ces militaires ont traversé la frontière burundo-congolaise le même jour. Selon nos sources au sein des forces de défense nationale, ces soldats étaient sous le commandement du Lieutenant-Colonel Léonidas Nyandwi, commandant du 212ème bataillon commando et du Major Arakaza de la police militaire. Ce dimanche, poursuivent les mêmes sources, ces militaires ont continué leur progression vers les hauts plateaux  surplombant la plaine de la Ruzizi. Depuis, la population des environs est prise de peur de voir les militaires burundais circuler tranquillement sur le territoire congolais. Dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, l’on montre une longue chaîne de militaires  burundais qui montent  vers les hauts plateaux. La population demandait  l’intervention du gouvernement. Selon cette population, ces militaires burundais étaient lourdement armés.

Dans une autre vidéo publiée par la radio Ondese FM de Kiliba-Ondes sur son compte tweeter, l’on montre cette fois-ci les militaire burundais en colonne par un, en train d’emprunter une route.  ‘’ Les voilà les militaires burundais. Ils vont vers KIDOTI. Ceux que vous voyez sont bel et bien les militaires burundais. Ils forment une longue chaîne. Ils sont accompagnés de miliciens MAI-MAI KIJANGALA. Ils sont lourdement armés. Les militaires FARDC, très peu nombreux, n’avaient pas d’autre choix que de leur céder le passage.’ ‘ Décrivait un citoyen congolais dans cette vidéo.

Les sources de la RPA indiquent que les armes excédentaires que portent les militaires burundais sur le sol congolais devraient être laissées comme cadeaux aux miliciens congolais, leurs collaborateurs.

La rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre le porte-parole de la FARDC ni le porte-parole du gouvernement congolais pour savoir si les militaires burundais auraient reçu l’aval du gouvernement congolais pour opérer sur son sol.

Vers le carnage des réfugiés burundais de Lusenda ?

Les réfugiés burundais du camp de Lusenda à l’Est de la République Démocratique Congo alertent le gouvernement Congolais et la communauté internationale sur le massacre en cours de préparation à leur endroit.  Les planificateurs de ce massacre seraient les responsables des groupes armés de la communauté des Babembe qui ont pour complices certains responsables chargés de la sécurité dudit camp.

Ça fait exactement 12 jours que ces réfugiés burundais du camp de Lusenda campent devant les bureaux de la commission nationale en charge des réfugiés, CNR en sigle, fuyant les attaques des groupes armés de la communauté des babembe. Là où ils sont regroupés, ces réfugiés indiquent qu’aucune autorité ne s’est encore rendue  sur place pour les tranquilliser. Au contraire, la police serait en train de s’organiser pour les chasser de force de cet endroit afin qu’ils retournent dans leurs ménages. ‘’ Ils sont en train  de préparer  des  policiers qui vont nous mâter et nous disperser, tout ça pour nous contraindre à regagner le camp alors que nous y avons récemment perdu un des nôtres. Autre chose, ils font chaque  jour des réunions.  Heureusement qu’Il y a encore des gens de bonne foi qui nous renseignent sur la tenue de ces réunions qui n’ont d’autre objectif que de fabriquer des montages afin de prouver que ce sont les burundais eux-mêmes qui sont à l’origine de cette insécurité.’’ Témoigne ce réfugié.

Dans ce montage en cours de préparation, certains réfugiés du camp de Lusenda vont être accusés d’appartenance aux groupes armés. Ce qui est en réalité un prétexte visant à les éliminer.  ‘’ Au fait, ils ont l’intention de capturer les réfugiés à leur retour des champs. Ils vont alors les forcer à porter des tenues militaires et ainsi les prendre en photo afin de les exhiber pour prouver qu’ils font partie des groupes rebelles qui déstabilisent cette localité. Il y a même des agents du CNR qui ont dit qu’on allait subir le même sort que celui des banyamulenge tués à Gatumba. ‘’

Toutes les stratégies auraient déjà été affinées pour arriver à cette fin. Selon notre source, les  boucs émissaires auraient été choisis parmi les réfugiés qui gagnent leurs vies comme taxi-motards.‘’ Ils vont mettre des cartouches et des fusils dans des sacs et vont solliciter des motards burundais pour qu’ils les transportent à bord de leurs motos. Ils vont ensuite appeler des policiers ou des militaires et leur indiquer l’itinéraire emprunté. Comme ça, ce motard burundais sera arrêté  et accusé d’avoir déplacé illégalement des armes.’’ Révèle ce réfugié qui a été alerté par un des participants dans ces réunions.

Pour ces réfugiés du camp de Lusenda, il est grand temps que le Gouvernement congolais et la communauté internationale prennent cette question au sérieux et ainsi éviter le pire.

A ce propos, nous n’avons encore pu joindre le porte-parole du gouvernement congolais. Quant au représentant du HCR à Kinshasa, il nous a indiqué qu’il allait s’informer et suivre de près ce dossier.

Trois femmes exécutées en 48 heures

Le vendredi 03 décembre, deux femmes cinquantenaires ont été sauvagement assassinées. L’une a été tuée par des inconnus tandis que pour l’autre  cas, il s’agit d’un matricide. Le lendemain, une autre sera tuée par son mari.

La première victime s’appelait Pélagie Rugoke. Agée  de 57 ans,  elle a été tuée  aux environs de 20h dans la nuit du vendredi 03 décembre. Secrétaire  au Lycée de Rutovu, cette maman a été  fusillée  par des individus qui n’ont pas été  identifiés alors qu’elle était dans son kiosque commercial. Les faits se sont déroulés au quartier Mahoro situé sur la colline Bibate, zone Muzenga en commune Rutovu de la province Bururi. Les informations fournies par les habitants de la localité indiquent que seul le téléphone de la victime   a été volé dans ce kiosque. Les mobiles du crime restent jusque-là inconnus. Le corps de la défunte a été évacué dans la nuit de ce même vendredi vers l’hôpital de la province Rutana.

Le même vendredi, une autre femme, mais cette-fois-ci de la colline Musenyi, commune tangara en province Ngozi a été tuée à coups de machettes. L’auteur de ce crime est le fils de la défunte, âgé de 20 ans. Les informations en provenance de cette colline et confirmées par les administratifs à la base indiquent que ce jeune homme a assassiné sa mère pour la simple raison qu’elle aurait refusé de lui acheter des livres de la parole de Dieu afin qu’il puisse aller prêcher dans les chambres de prières. Après le forfait, le garçon aurait tenté de s’évader, mais il a été intercepté par la population. 

La police quant à elle fait savoir que le criminel est détenu au cachot du commissariat pour instruction du dossier.

Le samedi 04 décembre, une femme de la colline Bihogo située en commune Gasorwe de la province Muyinga a été tuée à coups de bâtons.  Agée de 34 ans, la victime s’appelait Aline Niyonkuru. Elle a été tuée par son mari nommé Innocent Toyi . Selon des informations recueillies sur place, ce dernier est rentré vers 23 h, mais sa femme n’a pas pu lui ouvrir la porte. Innocent Toyi aurait alors défoncé la porte. Une fois à l’intérieur de la maison, une bagarre aurait éclatée entre le couple jusqu’à ce que la femme trépasse. Des sources policières indiquent qu’Innocent Toyi a été déjà arrêté.

Les réfugiés burundais du camp de Lusenda demandent leur délocalisation.

Les réfugiés burundais de Lusenda à l’Est de la RDC demandent au gouvernement congolais et à la communauté internationale de les délocaliser pour échapper aux groupes armés qui jurent de les exterminer. Ils rappellent que les combattants Maï Maï ont récemment assassiné un réfugié et qu'ils ont élaboré une liste des réfugiés à éliminer.

Ces réfugiés burundais du camp de Lusenda en RDC révèlent l’existence d’une liste des réfugiés à éliminer élaborée par des combattants Maï Maï de la communauté des Babembe. Ces combattants accusent les réfugiés burundais d’avoir les mêmes coutumes et caractère que des Banyamurenge et auraient de bonnes relations avec eux. Ils ne digèrent pas leur présence dans cette localité et veulent qu’ils partent immédiatement pour éviter qu’ils puissent s’y installer définitivement à l’instar des Banyamurenge. Ce réfugié témoigne.   « Ils font savoir que les Banyamurenge se sont installés dans cette région petit à petit car ils étaient venus à la recherche du pâturage de leurs troupeaux. Ils affirment que ces Banyamurenge ont eu la nationalité congolaise sous le régime de Mobutu et précisent que certains réfugiés burundais ont la culture et les coutumes des Banyamulenge. Ils ne veulent pas entendre parler de tutsi dans cette région. Mêmes les hutu qui ressemblent aux tutsi ou qui élèvent des vaches tout simplement sont tous sur la liste des personnes à éliminer ».

Ces réfugiés burundais seraient aussi victimes de leurs biens. Dans la mentalité de la communauté des Babembe, un réfugié ne peut en aucun cas être riche plus qu’un indigène.  « Ils disent que nous sommes venus mains vides et que nous rentrerons aussi mains vides. Ils précisent que tous les biens que nous avons obtenus grâce à nos efforts, nous les laisserons ici. On ne va rien emporter. Ils le disent en pleine journée. C’est leur principe. Lorsqu’on te soupçonne que tu as plus d’un million de franc congolais, tu es la cible d’attaque. Ils veulent nous chasser de cette localité pour laisser la place aux indigènes afin de bien combattre leurs ennemis Banyamurenge », ajoute notre source.    

Ces réfugiés burundais de Lusenda demandent au gouvernement congolais et aux Nations Unies de les délocaliser pour échapper aux groupes armés qui jurent de les exterminer. A ce propos, nous n’avons pas pu joindre le porte-parole du gouvernement congolais ainsi que le représentant du HCR en République Démocratique du Congo.

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