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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Kenya: 7 réfugiés burundais blessés au camp de transit de Kalobeyei

Kenya: 7 réfugiés burundais blessés au camp de transit de Kalobeyei

8 Burundais hébergés dans le camp de transit de réfugiés de Kalobeyei au Kenya ont été blessés la nuit de ce lundi 20 février 2024 par des Soudanais suite aux disputes qui ont pris une autre tournure. Parmi les blessés, 7 sont dans un état critique car blessés à coups de machettes au niveau de la tête.

« Ces disputes entre Burundais et Soudanais ont éclaté la nuit de ce lundi. A ce moment-là,  ils étaient en train de puiser de l’eau, une tâche quotidienne  qui s’est par après transformée en combat acharné à cause d’un Soudanais qui est venu semer le trouble en frappant les autres réfugiés », raconte un Burundais, réfugié dans ce camp de transit de Kalobeyei.

Aussitôt que les autres Soudanais ont su que les Burundais sont en train de se battre avec les leurs, « ils sont accourus munis de machettes ». Au cours de ces combats, «  8 Burundais ont été blessés au niveau de la tête et 7 d’entre eux ont été frappés à la machette ».

Ce n’est pas la première fois que de tels conflits opposent les Burundais aux Soudanais. Souvent, comme notre source l’indique, les deux communautés se disputent sur des choses qu’ils doivent partager à savoir la nourriture et l’eau. « Par exemple, nous pouvons nous chamailler lorsque nous puisons de l'eau à cause de l’arrogance des Soudanais car ils ne veulent pas se mettre à la queue comme d'autres réfugiés. Ils usent de la force et sont souvent munis de couteaux », précise notre source tout en ajoutant que lorsque les choses empirent, tous les autres réfugiés soudanais viennent soutenir les leurs en cassant tout sur leur passage, en fracassant les portes.

Cette bataille entre les réfugiés en provenance du Burundi et ceux du Soudan a pris fin lorsque la police Kenyane est intervenue en utilisant les gaz lacrymogènes. Les réfugiés burundais de ce camp de Kalobeyei, qui est normalement un camp de transit qui accueille les demandeurs d’asile, demandent avec insistance au HCR ainsi qu’à leur pays d’accueil le Kenya d’assurer leur sécurité avant que la situation n’empire.

Busoni : Des  militaires lourdement armés sur la frontière avec le Rwanda

Busoni : Des militaires lourdement armés sur la frontière avec le Rwanda

Les habitants de la commune Busoni indiquent que depuis un certain temps, ils voient un nombre  important de militaires  lourdement armés en position  sur la frontière burundo-rwandaise. Cette population signale aussi des  entrainements paramilitaires   des imbonerakure et  démobilisés de cette même commune. Une situation qui inquiète beaucoup la population de Busoni.

Depuis deux semaines, des démobilisés et imbonerakure (jeunes du parti au pouvoir) font des entrainements militaires dans les localités proches de la frontière burundo-rwandaise. « Ces imbonerakure et  anciens combattants du CNDD-FDD sont entrainés  dans les localités proches de la frontière burundo-rwandaise et  dans la forêt de Yanza, également proche de la frontière du Rwanda. Ils font des courses munis de gourdins, en scandant des chansons de  guerre. » Raconte un habitant de Busoni.     

Les habitants de la commune Busoni surtout ceux des zone Gatare et Gasenyi sont très préoccupés par cette situation. Certains élèves commencent  à avoir  peur de se présenter à l’école. « La situation arrive au stade où  des élèves s’absentent à l’école croyant que c’est bientôt la guerre, donc cela perturbe la sécurité. »S’indignent nos sources.      

La population de Busoni signale  une présence aussi inquiétante de militaires sur cette frontière burundo-rwandaise de Busoni. « Un effectif  important de militaires qui sont lourdement armés », décrit cette population.

Nous n’avons pas pu recueillir la réaction de l’administrateur de la commune  Busoni, Richard Ngabonziza.

Dans l’entretemps, ces entrainements paramilitaires sont également signalés dans d’autres provinces, surtout celles frontalières avec le Rwanda, comme en témoignent des sources concordantes de la RPA.

Bubanza : Disparitions après arrestation par les corps de l’Etat : L’histoire se répète ? Les habitants de Buringa s’interrogent

Bubanza : Disparitions après arrestation par les corps de l’Etat : L’histoire se répète ? Les habitants de Buringa s’interrogent

Désiré Bizimana, habitant de la colline et zone Buringa en  commune Gihanga de la province Bubanza a été appréhendé  par la police sur son lieu de travail il y a 6 jours. Ses proches ignorent les raisons de son arrestation et le lieu de détention. Les seules informations qu’ils ont et qu’il aurait été remis à la police présidentielle.

Désiré Bizimana a été  arrêté  jeudi le 8 février  2024. Des sources locales indiquent que l’opération de son arrestation était dirigée par le commissaire communal Philippe Masabarakiza  au  moment où il vaquait à ses activités quotidiennes.

 « Il travaillait comme gestionnaire des étables, la police l’a appréhendé sur son lieu de travail. Après  l’arrestation, ils ont fait semblant de l’emmener à Gihanga mais ils l’ont livré au service des renseignements. Depuis ce jour, nous n’avons aucune nouvelle de Désiré Bizimana et sommes  très inquiets.» Témoigne un de ses proches.

Les habitants de  Buringa  comparent la situation actuelle à celle de 1972, quand des gens étaient arrêtés et ne revenaient plus. «  A voir l’allure actuelle des enlèvements, je me demande si nous sommes retournés en  1972. Nous demandons au pouvoir de se ressaisir et de nous montrer où  se trouve Désiré. Ce n’est pas compréhensible qu’on vienne prendre une personne et qu’elle disparaisse sans aucune suite.» Déplore cette autre source  de Buringa.

La rédaction de la RPA n’a pas pu joindre Philippe Masabarakiza et Léopold Ndayisaba respectivement commissaire et administrateur communal  de Gihanga pour recueillir leurs réactions.

Désiré Bizimana est la deuxième personne qui est introuvable après son arrestation sur cette même colline Buringa de la zone Buringa en moins d’un mois. Le responsable de la jeunesse du parti CNL sur la même colline de Buringa, Georges Nimbona surnommé Manyenye a été kidnappé  la nuit du 28 Janvier  par des individus armés de fusils  qui seraient des agents de la police présidentielle. Depuis ce jour, il est introuvable.   

 

 

Cankuzo: Menaces de mort contre deux membres  du parti CNL

Cankuzo: Menaces de mort contre deux membres du parti CNL

Après vendalisation de la permanence du parti CNL  de la zone Camazi en Commune Gisagara,  un groupe d’imbonerakure traque actuellement deux militants de ce parti d'Agathon Rwasa qui les ont dénoncés. Ces jeunes du parti au pouvoir auraient juré de les éliminer physiquement. 

Les  partisans  du CNL sur la colline Camazi, zone Camazi de la commune Gisagara en province Cankuzo  alertent sur le cas de deux membres du même parti qui sont  en danger. Il s’agit d' Alexis Bandyatuyaga , représentant du  Congrès National pour la Liberté en commune Gisagara et de la sentinelle de la permanence de ce parti de la zone Camazi.

Depuis vendredi  02 février, jour où il avait comparu devant  l’Officier de la Police Judiciaire  dans l’affaire  des imbonerakure qui avaient vandalisé leur permanence de la zone Camazi la nuit du 28 janvier dernier, le représentant du parti CNL en commune Gisagara et la sentinelle  de cette permanence ne sont pas en sécurité.  L’imbonerakure accusé de diligenter l’attaque contre la permanence du CNL et de la tentative de tuer ce représentant du CNL en commune Gisagara et le veilleur de leur  permanence a été cependant relâché. Ce  dernier, en complicité avec ses paires  effectuent incessamment des filatures contre Alexis Bandyatuyanga et la sentinelle. Ils ont  juré de les éliminer physiquement. « Depuis la libération de cet imbonerakure, un groupe d’imbonerakure a  commencé à sillonner les cabarets à la traque du président communal de notre parti et de la sentinelle. Ils disent qu’ils devront couper la tête de chacun des deux. » Témoigne un membre du CNL de Gisagara.

Les responsables du parti au pouvoir dans cette commune sont pointés du doigt d’être à la tête  de ceux qui  mènent la chasse contre ces deux membres du parti CNL. « C’est le responsable du parti au pouvoir au niveau de la zone prénommé Julias , Mélance Nimubona représentant zonal des imbonerakure, et Philippe  Nahimana responsable des imbonerakure de la colline Camaza qui étaient venu ce jour-là. Ils étaient à la tête d’un grand groupe d’imbonerakure.»

Les membres du CNL demandent que ces persécutions  des militants de leur formation politique cessent.  Gratien Nitunga l’administrateur de la commune Gisagara  ne s’est pas encore  exprimé sur  ce cas des membres du parti CNL sous menaces de mort.

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