Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Deux cent millions volés par des bandits en tenue policière.

De l’argent estimé  à deux cent millions a été volé le matin de ce mercredi en zone Rohero de la commune Mukaza en marie de Bujumbura. Les bandits qui ont fait  ce  coup étaient en tenue policière de l’Appui à la protection des institutions.

Vers  huit heures 45 minutes  de ce mercredi, des  bandits  à mains  armées en tenue policière de l’API  à bord de  deux véhicules double cabine  de couleur blanche  ont poursuivi une voiture de type Probox  de couleur noire. Arrivée  à l’endroit  situé non loin de  l’avenue   Melchior NDADAYE, l’un de deux véhicules doubles cabines  a coupé la priorité à ce Probox. Ces bandits   ont par  la suite  brisé les vitres de ce dernier  à l’aide du canon.

Selon notre source, le chauffeur  a essayé de crier au secours mais ces voleurs ont pris dans un laps de temps le montant estimé à deux cents millions  qui était dans un sac.  Ils ont également pris la clé de  contact de son véhicule. Il n’y a paseu de blessés parmi les trois personnes qui étaient à bord de ce Probox.

  L’intervention des policiers situés au mausolée du président Melchior NDADAYE est  arrivée après quarante minutes   et ces brigands traversaient  la ville sans aucune  inquiétude. 

Selon toujours notre source,   ce Probox venait de  la société chargée de la distribution de l’eau minérale  AQUAVIE et appartient à homme d’affaire du nom de Lionel alias RADJA.

Recrudescence des cas de vol dans les zones Bwiza et Nyakabiga.

Les vols sont devenus monnaie courante dans les zones Bwiza et Nyakabiga de la mairie de Bujumbura. La plupart de ces vols se commet en pleine journée.

Les habitants de la zone Nyakabiga donnent l'exemple de la fin de la semaine dernière lorsqu’un groupe des voleurs s’est introduits vers 15 heures dans le ménage de leur voisin qui n’était pas présent et a commencé à déplacer ses effets dont la radio, la télévision et autres. Ces voleurs les ont chargés dans une voiture. Cet habitant révèle qu’ils ont cru qu’il s’agissait au départ de quelqu’un qui déménageait. « Les vols sont devenus remarquables au point que c’est difficile de les arrêter. Ici à Nyakabiga, les voleurs sont venus et ont ouvert la maison d’un habitant d’ici. Par la suite, ils ont volé son poste de radio, sa télévision ainsi que de l’argent. Ces voleurs ont mis tout cela dans leur voiture. C’était vers quinze heures. Même les voisins étaient là et ils ont cru que c’était quelqu’un qui déménageait ».

Les cas de vol sont également signalés dans la zone Bwiza. Les habitants de Bwiza indiquent qu’il y a actuellement des voleurs qui attendent les gens qui rentrent pour les dépouiller de leurs biens. C’est ici l’une des conséquences du manque d’emploi au sein de la population surtout que les métiers qui aidaient la plupart des gens à survivre ont été interdits dans la grande partie de la ville de Bujumbura. « Ces vols sont devenus monnaie courante dans la zone Bwiza. Je l’ai vu moi-même avec mes propres yeux. Un jeune garçon ayant presque 25 ans a arraché un smart phone à une personne qui descendait du bus à la quatrième avenue de la zone Bwiza. La personne volée a crié au secours par la suite. C’est ainsi que tous ceux qui étaient présents ont couru après ce voleur. Une fois attrapé, ils l’ont tabassé et lui ont laissé dans un état critique. Nous pensons que ces vols sont la conséquence du manque d’emploi. Beaucoup de ces voleurs étaient des conducteurs de taxis-vélos, d’autres des motards. Actuellement, ils passent leur temps à la maison. C’est pourquoi ils ne pensent qu’au vol » a- t- il déduit.

Suite à ces vols, un homme a été tué fusillé par un policier la semaine dernière en zone Kamenge tout près de l’ancien parking situé à la Gare du Nord. La victime était accusée de voler de l’argent dans un véhicule garé à cet endroit.

La rédaction de la RPA a tenté de joindre Jimmy HATUNGIMANA, le maire de la ville de Bujumbura, mais il restait injoignable.

Des étudiants imbonerakure sèment la terreur au campus Zege.

Un étudiant du campus universitaire de Zege dans la province Gitega a été sévèrement battu mercredi dernier par d’autres étudiants en provenance de Bujumbura et qui étaient venus participer dans les élections de leurs représentants. Les étudiants de Zege demandent que ce comportement de ces étudiants soit vite arrêté car c’est incompréhensible qu’un groupe des imbonerakure peut perturber leur sécurité alors qu’ils n’étudient pas dans le dit campus.

C’était la nuit de mercredi dernier lorsqu’un étudiant du campus Zege dans la Province Gitega a été battu par les étudiant Imbonerakure du campus Mutanga de l’Université du Burundi. Selon les étudiants de Zege, ces Imbonerakure du campus Mutanga étaient venus dans les élections des représentants généraux des autres étudiants.

Une fois à Zege, ces Imbonerakure du campus Mutanga se sont livrés à une patrouille dans les enceintes du campus de Zege. Durant la patrouille, un étudiant de Zege a été battu après lui avoir demandé des questions qu’il n’a pas pu répondre selon les attentes de ses bourreaux comme le témoigne cet étudiant. « C’était le jour des élections des représentants des étudiants. Ce jour-  là, les Imbonerakure en provenance de Bujumbura à l’université du Burundi étaient aussi présents. Ces imbonerakure se sont par après  permis  à faire des patrouilles nocturnes. Ensuite,  ils ont rencontré un étudiant nommé Blaise qui profitait du wifi dans les enceintes de l’université et ont commencé à lui poser des questions concernant l’hymne du parti CNDD- FDD. Comme cet étudiant n’a pas pu répondre à leur questions,  ils l’ont battu jusqu’au niveau des pieds ».        

Les étudiants de Zege font savoir que ces imbonerakure en provenance du campus Mutanga ont par la suite continué jusqu’au dortoir de ces étudiants et ont continué de perturber la sécurité. « Cet étudiant a été torturé jusqu’à lui demander où il dort. Il les y a emmenés  accompagné par un autre étudiant de Zege nommé Dieudonné et ce dernier a ouvert la porte avec son pied. Une fois à l’intérieur,  ils ont commencé  à allumer les torches dans le home des étudiants. Quand l’un des étudiant qui dormait les a interdit d’allumer ces torches qui les empêchaient de dormir, ils l’ont accusé de menacer les représentants et ils l’ont fait sortir pour lui tabasser à l’extérieur », a- t- il poursuivi.   

Actuellement, les étudiants de Zege dans la province Gitega indiquent qu’ils sont choqués suite à cette insécurité causée par les imbonerakure venant d’ailleurs. « Maintenant,  nous sommes très choqués  de  la façon dont cet étudiant a été battu. En plus, c’est la première fois qu’une telle situation se présente ici à Zege où un étudiant est torturé à mort par  des imbonerakure. Nous ne comprenons pas encore une fois comment les imbonerakure de Bujumbura peuvent venir perturber la sécurité dans un campus où ils n’étudient pas et ne savent même pas son fonctionnement », s’insurge- t- il.

Les sources de la RPA au sein du campus de Zege dans la province Gitega indiquent aucun autre étudiant de ce campus ne faisait partie de ce groupe qui a perturbé la sécurité excepté l’un des Imbonerakure de ce campus nommé Ciza Dieudonné. Les étudiants de Zege demandent qu’il soit puni conformément à la loi.

A ce propos,  la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre l’administration du campus Zege.

Double meurtre dans les zones Rubirizi et Kamenge

Deux corps ont été retrouvés ce mardi matin dans  les zones Rubirizi et Kamenge. Parmi les victimes figure  le chef de cellule de la colline Gatunguru en zone Rubirizi  de la commune  Mutimbuzi . Les auteurs ainsi que les motifs de ce double meurtre  restent jusqu’ici inconnus. 

Le corps de Constantin Ndikumana,  chef de cellule de la colline Gatunguru en zone Rubirizi a été découvert ce mardi matin à moins de 400 mètres de son domicile sis sur la même colline.

Agé de 45ans, le défunt était natif de la zone Kamenge en commune Ntahangwa dans la municipalité de Bujumbura. Il était marié et père de 4 enfants.

Nos sources dans cette localité révèlent que Constantin Ndikumana avait répondu à un appel téléphonique d’une personne qui lui demandait d’aller à sa rencontre en zone Kamenge ce lundi vers 19 heures. Après quelques instants, ses téléphones portables étaient éteints, ajoutent ces sources.   

Ceux qui ont découvert ce cadavre indiquent qu’il présentait des traces de sang au niveau de la gorge, ce qui laisse croire qu’il aurait été étranglé. D’autres traces étaient également  visibles  au niveau du ventre et sur le dos. Un suspect a été arrêté pour des raisons d’enquêtes.

Le deuxième cadavre est celui d’un homme qui se trouve être  un pasteur de l’Eglise pentecôte. Tué par balle qui l’a touché au niveau de la tête, les sources en provenance de la localité font savoir que son corps  a été découvert  dans un caniveau qui sépare le camp SOKARTI du quartier Carama.

Les auteurs ainsi que le motif  de ce double meurtre ne sont pas encore connus.

La rédaction de la RPA n’a pas pu joindre Pierre NKURIKIYE, porte-parole du ministère en charge  de la sécurité  publique, pour recueillir sa réaction.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 273 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech