Dans le but d’agrandir la ville de Gitega aujourd’hui capitale politique du Burundi, différents projets ont été entrepris. Dans la réunion entre le gouverneur de la province Gitega et les transporteurs œuvrant dans cette ville le 14 janvier de cette année, ils se sont convenus sur la création du transport urbain par des taxis voitures, des bus et des taxis motos.
Les prix des déplacements convenus seront de 400 en bus, 3000 en taxi voiture et 500 à moto. Les taxis vélos ne seront pas autorisés à entrer au centre-ville. Leurs parkings seront aménagés sur la périphérie de la ville.
Cette décision n’a pas été bien accueillie par les taxis vélos. Selon eux, leur travail consistait à déplacer les gens vers la ville ou vers les quartiers de la ville. Ils craignent de ne plus avoir du travail à cause du manque de clients. « Il y a des décisions qui ont été prises mais qui ne nous facilitent pas la tâche nous qui sommes des taxis vélos. Déjà, la ville de Gitega est trop petite. Nous nous contentons de déplacer les gens vers le centre-ville ou vice-versa. Avec la décision de mette nos parkings à la brasserie et à l’UPG, université polytechnique de Gitega sans toutefois avoir le droit d’entrer dans la ville, nous manquerons de clients à transporter. Nous serons obligés de transporter les gens vers Songa et Mweya et ils sont peu à emprunter ces routes. Voilà donc les problèmes que nous allons rencontrer », indique un conducteur de vélo.
La mise en exécution de ces décisions est prévue avant le 4 février prochain, une date à laquelle celle ville célébrera son premier anniversaire en tant que capitale politique du Burundi.