Ces militaires appartiennent aux bataillons 52, 53, 54 ainsi que les membres de l’Etat-Major du contingent burundais. Une source parmi ces militaires rapporte.
« Ces militaires de l’Amisom ont rencontré des problèmes de rémunération. Depuis le 1er juillet, ils n’ont pas encore touché leurs salaires, que ça soit ceux qui sont arrivés en Somalie avant ou après cette date. Ces militaires sont du 52ème bataillon arrivés en Avril dont le nombre atteint plus de 750 militaires, du 53ème bataillon en mission depuis le mois de Mars, du 54ème bataillon et 80 officiers travaillant au sein de l’Etat-Major »
Ces militaires s’indignent du fait qu’aucun de leurs chefs hiérarchiques ne leur disent où se situe le problème.
Ces militaires d’ajouter qu’il leur est difficile de soutenir matériellement leurs familles qui vivent au Burundi.
« Personne ne nous informe de quand la situation sera débloquée. Nos familles qui sont restées au Burundi sont dans une situation misérable car ils vivent dans la pauvreté, et nous n’avons rien pour les venir en aide. Malgré que nous continuons de percevoir les salaires habituelles que nous touchions au Burundi, c’est tellement insuffisant car certains ont des crédits qu’ils ont contracté à la banque CECAD »
La rédaction de la RPA a essayé de joindre Colonel Floribert Biyereke, porte-parole de l’armée Burundaise mais son téléphone était éteint.