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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La population et l’administration à la base à Gatumba tentent de se protéger contre de nouvelles inondations de la Rusizi.

Des travaux de protection pour que la rivière Rusizi n’inonde pas encore les ménages de Gatumba sont en cours. Ces travaux sont exécutés  par les habitants de la zone Gatumba en compagnie des administratifs à la base. La population trouve toutefois ces travaux insuffisants. Elle estime que seules les constructions   durables  pourront empêcher l’eau de déborder.

Pour éviter d’éventuelles nouvelles inondations causées par le  débordement de la rivière Rusizi, les habitants de la zone Gatumba  en collaboration avec les administratifs à  la base  essaient de renforcer les berges de la rivière Rusizi.

Selon les informations en provenance de Gatumba, les administratifs à la base et la population locale effectuent des travaux communautaires sur la rivière Rusizi tous les samedis. Les administratifs apportent des sacs  que la population remplit de terre et les place sur les berges de la rivière afin d’empêcher  que les eaux de cette rivière n’envahissent encore leurs quartiers.

Toutefois, notre source  estime ces travaux inefficaces. Il faudrait construire plutôt des  digues, a –t- elle poursuivi. « Ils sont en train de protéger les berges de la rivière Rusizi pour empêcher l’eau de déborder.   Mais, ce n’est pas suffisant car la Rusizi est presque  restée au même niveau. D’un moment à l’autre,  elle peut inonder nos maisons si la pluie venait à s’intensifier. Pour nous,  le gouvernement devrait aménager les rives de la Rusizi en enlevant le sable et n y érigeant une digue de façon que l’eau ne puisse plus déborder et atteindre les habitations ».

Dans cette zone de Gatumba, plus de 1400 ménages ont été  touchés par les dernières inondations survenues durant le  premier semestre de cette année en cours. 

Ceux qui ont été beaucoup plus touchés, ayant des maisons dans des parcelles jusque-là inondées, vont être délocalisés. Le gouvernement prépare leurs nouvelles habitations. Les autres pouvant continués à vivre dans leurs parcelles  seront aidés dans la réhabilitation de leurs maisons.  Selon les habitants de Gatumba, la réhabilitation en question consiste à leur construire  des colonnes et ils  mettront des tentes. Tous les sinistrés sont toujours  regroupés dans un site.

La rivière Kamesa menace toujours les infrastructures tout autour.

Les infrastructures situées  au bord de la  rivière Kamesa sont menacées par l’effondrement des berges de cette rivière. La population  riveraine demande la protection de ces berges et la réhabilitation du pont de cette rivière.

Parmi les infrastructures les plus menacées par l’effondrement des berges de la rivière Kamesa figurent  le centre   WALLIS  appartenant à l’Eglise Catholique et les chantiers des particuliers qui sont, pour le moment, abandonnés. « Il y a des chantiers qu’on a délaissés.   Il y une maison récemment  construite et il y a aussi des maisons qui sont au-dessus d’un abîme qui appartiennent au centre  WALLIS  de l’église Catholique. Il y a aussi plusieurs  maisons qui sont menacées », raconte un habitant de Kamesa

Par ailleurs,   certains  habitants riverains  de cette rivière ont déjà déménagé et la circulation des véhicules  et des  biens est devenue quasi inexistante  sur la route nationale numéro 7. « La circulation vers  Kamesa 1 est impossible. Ceux qui ont des véhicules ne les emmènent plus chez eux. Il est difficile de déplacer un malade  et une femme enceinte vers  l’hôpital. On est obligé de contourner pour l’emmener dans  les structures  sanitaires  et il arrive étant très fatigué. Les autres ont déménagé. Les camions ainsi que de petits véhicules ne passent plus sur ce pont. Il en est de  même pour une moto. La route  est abîmée », a poursuivi notre source.           

 Les habitants de la zone Musaga demandent  que les berges de cette rivière et son pont détruit soient réhabilités.

La route Bujumbura-Rumonge toujours en attente de réhabilitation.

Les usagers de la route nationale numéro 3 communément  appelée Bujumbura –Rumonge  s’inquiète de la dégradation continuelle de cette infrastructure. La route est jonchée de nids de poules. Une situation qui est aggravée  par la montée  des eaux du Tanganyika  qui rongent les bordures de la route. Le trajet  Bujumbura –Rumonge  qui,  jadis, se  faisait en moins d’une heure se fait aujourd’hui en quatre heures.

Avant 2015, la route nationale numéro 3 reliant la ville de Bujumbura au sud du pays, commençait déjà à se dégrader.  Mais la dégradation de cette   infrastructure routière s’est accélérée depuis l’année 2015.

Difficile de trouver   actuellement une petite distance sans nids de poule le long de cette route.   Avec la montée des eaux du    lac Tanganyika qui longe cette route, la situation s’est empirée. «Cette route est menacée  par les eaux du lac Tanganyika et des nids de poule », précise un usager 

Habituellement, les usagers de cette route indiquent qu’il faut moins d’une heure pour faire le trajet   Bujumbura –Rumonge.    Actuellement,  il faut  au moins 4 heures pour  faire ce  même trajet  de 70 km. « Lorsque la route était encore en bon état, un véhicule qui roule à grande vitesse faisait le trajet en 45min ou 1heure pour quelqu’un qui roule moins vite. Mais aujourd’hui il faut 4 heures pour faire le trajet Bujumbura –Rumonge », ajoute cet usager.

Depuis un certain temps,  il y a des signes qui montrent que les travaux de réhabilitation pourraient démarrer d’ici peu même si certains   usagers restent pessimistes. Selon eux, plusieurs rendez-vous  pour le démarrage des travaux  de réhabilitation de la RN 3 ont été fixés    sans jamais     être respectés. Lors de la conférence publique animée le 25 juin dernier par les portes paroles des institutions, Jeanne MUKENGURUKA,  porte-parole du ministre des travaux public avait indiqué que les travaux de réhabilitation du tronçon GITAZA- RUMONGE, une distance de 45 km, allaient débuter au mois d’août. Les usagers de cette route indiquent qu’ils ont été signifiés que les travaux débuteront le 9 août.

 Selon ces mêmes sources, C’est l’entreprise Sogea- Satom   qui a   gagné le marché de réhabilitation.

Un ébloulement fait une centaine de sans abris à Kabezi

Près de 20 maisons ont été détruites suite au glissement de terrain survenu la nuit du 23 au 24 avril sur la colline Migera, commune Kabezi de la province Bujumbura. Les familles dont les maisons ont été endommagées n’ont pas où loger. D’où elles demandent urgemment l’intervention  de l’Etat et des bienfaiteurs.

La nuit du vendredi 23 avril, les habitants de la sous colline Rugenge, colline Migera en commune Kabezi de la province Bujumbura ont été réveillés par des secousses. Il s’agissait d’un glissement de terrain. Ce qui a beaucoup surprit en plus d’inquiéter les habitants de la place, surtout que c’était la toute première fois qu’ils voyaient un tel phénomène.

’Nos maisons n’ont pas été détruites par la pluie, mais par un glissement de terrain. Au moins 19 maisons ont été démolies. C’est un phénomène qui dépasse notre entendement. 135 familles de cette localité sont menacées par ce glissement de terrain. Celles dont leurs maisons ont été complètement détruites sont pour le moment  logées par leurs amis, d’autres passent la nuit dans les décombres de leurs maisons parce qu’on n’a pas encore eu d’assistance.’’   Raconte un des sinistrés. 

Les victimes de cette catastrophe naturelle déplorent le manque de soutien de la part des autorités administratives. Elles demandent au gouvernement et aux bienfaiteurs de leur venir en aide.

‘’ Vendredi dernier, juste avant que ce glissement de terrain ne se produise, l’administrateur était venu pour constater les fissures qui étaient devenues de plus en plus inquiétantes sur le sol. Malheureusement, après la catastrophe, ni l’administrateur ni le chef de zone, personne n’a pas encore effectué une visite sur place pour nous assister.’’ Déplore cte habitant de la place qui s’est entretenu avec la RPA. 

La population de la colline Migera trouve miraculeux le fait que ce glissement n’ait pas fait de morts ou de blessés. Néanmoins, elle fait savoir que si rien n’est fait pour délocaliser toutes les familles en danger, le pire est à prévoir.

A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de joindre Espérance Habonimana, administrateur de la commune Kabezi mais sans y parvenir. 

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