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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La loi interdisant l’usage des plastiques n’est pas respectée au Burundi.

L’usage de certains objets en plastique reste une réalité au Burundi malgré la loi l'interdisant depuis 2020. Certains habitants de la ville de Bujumbura affirment qu’actuellement la grande partie de ces objets est composée de bouteilles en plastiques.

Certains habitants de la mairie de Bujumbura affirment que les sachets  de grandes tailles ne sont plus visibles. Toutefois, ils indiquent que de petits sachets et des bouteilles en plastiques existent en grande quantité dans la capitale économique comme le témoigne ce citadin. « On nous donne du sucre dans des sachets de couleur blanche. Les usines, elles aussi, fabriquent des boissons qui sont conservées  dans des bouteilles à usage unique. Après  consommation, ces bouteilles sont  jetées dans la rue. Quand il pleut, l'érosion emporte tout dans les rivières et lac. L’exemple le plus parlant est celui des bouteilles qu’on voit dans le lac Tanganyika ».

Un autre citadin fait savoir qu’il n'y a pas eu un suivi pour la mise en application de la loi interdisant l’utilisation des objets en plastiques. « Le gouvernement  a mis en place une  loi qui interdit l'utilisation des objets en plastiques. Pourtant,  je vois partout des bouteilles en plastiques. Là où j’habite à Musaga, il y en a et même à Nyakabiga. Il n'y a pas de suivi pour cette loi. Après avoir consommé une boisson, on jette la bouteille dans la rue. Même si un policier voit cela, il ne réagit pas », fait- il remarquer.

La loi qui interdit  l'utilisation des emballages en plastiques est entrée en vigueur en 2020.

Insalubrité autour du marché dit Cotebu

Autour  du marché   dit COTEBU situé en zone Ngagara  commune Ntahangwa mairie de Bujumbura s’entassent des immondices de tout genre. Les commerçants  demandent à ceux qui sont chargés de l’hygiène  à ce marché de dégager les tas d’immondices   pour prévenir des maladies des mains  sales.

Les commerçants du marché dit Cotebu indiquent qu’il peut passer tout un mois sans que les  immondices entassées autour de ce marché  soient dégagés. Certains des commerçants  de ce marché étalent aussi  leurs marchandises dans des endroits sales. Notre source est un commerçant dudit marché. « Ici au marché COTEBU, des fruits, des légumes  et des tomates sont étalés dans des endroits sales où se dégage des odeurs très  nauséabondes. Les gens  se soulagent tout près de ces immondes.  On y voit  également des matières fécales. Certains ne sont pas à mesure de payer  l’argent pour payer  les toilettes publiques», a- t- elle révélé.     

Un autre commerçant  ajoute  que même les caniveaux situés près du parking des véhicules de transport en commun qui vont à l’intérieur du pays sont pleins de déchets. Ils demandent aux responsables de songer à l’hygiène de ces endroits  puisque il y a des bistrots et restaurants. « Près  du parking des véhicules qui vont à l’intérieur du pays, des caniveaux sont pleins d’immondices. Les enfants se soulagent là-bas. Ce qui est triste,  il y a des restaurants et bistrots tout près de ces immondices. C’est vraiment incompréhensible. Comment on peut voir de tels déchets alors que les autorités devraient nous aider à résoudre ces questions. Nous payons nos taxes  régulièrement », a- t- il déploré.

En plus des alentours de ce marché dit COTEBU, le site de l’ancien marché central de Bujumbura en plein centre-ville regorge également  de beaucoup de déchets.

A propos de cette insalubrité  dans différentes localités de Bujumbura, la capitale économique, la rédaction a  essayé de joindre Jimmy Hatungimana, le maire de ville de Bujumbura, sans y parvenir.

Non canalisées, les eaux de pluies menacent des écoles à Buterere

Le Lycée communal Buterere et l’école fondamentale Buterere 1 sont menacés par de inondations des eaux pluvieuses. Une conséquence due à l’absence de caniveaux de canalisation de ces eaux dans la zone Buterere. Les citoyens demandent aux autorités chargé de l’urbanisme de résoudre ce problème qui touche d’autres maisons.

Les eaux pluvieuses en provenance du site Kiyange et de l’entourage menacent  ces deux établissements scolaires situés au quartier Kiyange 2, zone Buterere en commune Ntahangwa. Un des habitants de cette localité explique que le seul caniveau existant ne peut pas canaliser toutes les eaux pluvieuses souvent en grande quantité. « Ces eaux proviennent de la pluie qui tombe sur ces deux écoles et d’autres proviennent du site Kiyange qui se trouve en face du Lycée municipal Buterere. Quand la cours de ce Lycée est inondée, les eaux se déversent alors dans la cours de l’école fondamentale Buterere 1. Cela est dû à un petit caniveau qui se trouve sur la route du côté du site Kiyange qui est débordé par les eaux et qui se déverse les eaux dans la route puis dans les deux cours en question. Même le centre Don Bosco situé à proximité de ces écoles est inondé par les eaux pluvieuses.», raconte un parent.

Ces inondations menacent également les habitations suite à l’octroi des parcelles par les administratifs en violation du règles de l’urbanisme. « Toutes ces inondations peuvent découler aussi de la mauvaise gouvernance car les autorités octroient des parcelles illégalement et les gens construisent de façon anarchique. Il y’a par exemple un endroit où se trouvait un caniveau qui canalisait les eaux qui irriguaient les champs de riz mais actuellement ils y ont construits des maisons d’habitation car ces champs n’existent plus. Mais comme c’est un terrain humide, les eaux de pluie sont revenues et n’ont pas trouvé de passage. C’est pourquoi certaines maisons sont inondées » dénonce un parent.

Les citoyens sont dans l’incapacité d’avoir le budget énorme que nécessite la construction du caniveau collecteur des eaux de pluie. « Les parents qui avaient participé à la réunion pour résoudre ce problème ont constaté que la somme d’argent nécessaire pour la construction du caniveau était énorme et qu’ils sont dans l’incapacité de l’avoir. Ils ont comptabilisé 29 millions de francs burundais pour pouvoir construire ce caniveau afin de canaliser ces eaux », a indiqué un parent.

Pour le moment,  les élèves parviennent difficilement à entrer dans leurs salles de classes suite à l’eau qui stagne dans les cours de ces écoles. Egalement, certaines salles de classes restent toujours inondées.

Les habitants de la zone Buterere demandent aux autorités en charge de l’urbanisme de faire quelque chose afin que des caniveaux de canalisation soient construits.

Le Burundi reste coupé du Rwanda par ses routes impraticables.

La route Kayanza - Kanyaru est impraticable depuis  près de 10 mois. Au moment où l’on parle d’une probable réouverture des frontières entre le Rwanda et le Burundi, les  usagers de cette route demande sa réhabilitation.

Depuis le début du mois de mars cette année, la route Kayanza- Kanyaru est impraticable. La route  est endommagée à deux niveaux. Le tronçon le plus menacé est celui situé au niveau du pont de la rivière Kayave  à 10 kilomètres de la frontière burundo- rwandaise, la frontière communément connue sous l’appellation de  Kanyaru- Haut. 

 Ce pont de la colline Butegana en zone Mparamirundi de la commune Busiga en province Ngozi s’est effondré.

La route Kayanza- Kanyaru est également endommagée au niveau  de Kukamigara. C’est  toujours en zone Mparamirundi en commune Busiga.                     Un grand ravin  ronge  une bonne partie de la route.

Impraticable depuis des  mois,  les herbes ont poussé le long et de part et d’autres de la route. Les canalisations sont bouchées. La route Kayanza- Kanyaru  est l’une des principales infrastructures routières  qui relie le Rwanda et le Burundi. Les gens qui avaient l’habitude de l’emprunter  aussi bien ceux en provenances de provinces lointaines que  les locaux de Ngozi et de Kayanza demandent  sa réhabilitation maintenant que l’on parle d’une éventuelle réouverture des  frontières entre les deux pays.

A ce sujet, la rédaction de   la RPA n’a encore pu joindre le directeur de l’agence burundaise des routes pour  recueillir sa réaction.

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