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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un problème de logement reste entier à la prison de Gitega

Depuis que l’incendie s’est déclaré à la prison de Gitega, certains détenus n’ont pas de chambres pour dormir. Ce problème dure presque 3 mois.

La majorité de ces détenus de la prison de Gitega en manque d’abris sont ceux qui logeaient dans le hangar numéro 3 qui a été ravagé par des feux le 21 août dernier suite à un court-circuit. Apres l’incendie, la direction pénitentiaire a aménagé de petites tentes où une partie des détenus a été installée et une autre partie a été mise dans la salle de prière de cette maison carcérale.

Le jour de l’incendie, la ministre de la justice a effectué une descente sur les lieux et a promis que l’espace brûlé allait être réaménagé dans les brefs délais, rapportent nos sources.

Presque trois mois après, aucune activité de réaménagement n’a été jusqu’ici été faite, confirment nos sources qui indiquent également que même de nouveaux détenus continuent d’être emmenés dans cet établissement pénitentiaire. Ce qui fait que certains détenus parmi les presque 200 détenus sans abris dorment sur les vérandas. Les détenus qui logent dans les tentes ont des difficultés à bien dormir suite au climat qui passe du chaud au froid ou vice- versa.

Parmi les solutions immédiates proposées par la ministre de la justice lors de sa décente figure sa demande au procureur général de la république de faire en sorte que les dossiers des prévenus soient vite traités pour faire face à un problème de surpeuplement de cette prison en partie causée par la lenteur dans le traitement des dossiers. Pour elle, le traitement rapide des dossiers des prévenus pouvait donc aider à trouver une solution pour les logements des détenus car certains pouvaient être relaxés.  Une proposition qui n’est toujours pas mise en application, précisent nos sources, qui mentionnent qu’il y a toujours des détenus dont leurs dossiers sont toujours classés depuis longtemps.

Ainsi, les sources de la RPA à la prison de Gitega demandent à la ministre de la justice de trouver une solution à ces problèmes de détenus.

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas réussi à joindre la ministre de la justice, Jeannine Nibizi, pour entendre sa réaction.

La santé des détenus de Ngozi menacée suite au manque de nourriture.

Les conséquences du manque de nourriture commencent à se manifester dans la prison centrale de Ngozi. Cette carence qui dure depuis plus de deux semaines a déjà eu des répercussions sur la santé de certains détenus.

La carence de la nourriture dans la prison de Ngozi s'observe depuis 18 jours selon nos sources. Ces dernières indiquent qu'il y a eu pénurie de la farine de manioc au départ. Jusqu'à présent, cette farine de manioc n'est pas disponible selon les mêmes sources qui expliquent qu'elle servait à préparer la pâte qui accompagnait du haricot. Les détenus déplorent le fait qu'ils sont obligés de consommer uniquement les 350 grammes de haricot puisque la farine de manioc n'est pas disponible.

L'huile et le sel utilisés pour préparer le haricot n'est pas non plus disponible depuis 3 jours déplorent les détenus. Selon les mêmes informations, les détenus atteints des maladies chroniques et ceux qui pèsent moins de 50 kilogrammes font l'exception puisqu'ils sont également pris en charge par l'organisation de l'église catholique, Caritas Burundi. Cette organisation leur donne du haricot, des patates douces, des choux et de l'amarante.

Suite à cette carence de nourriture, certains détenus perdent parfois conscience et s'évanouissent à cause de la faim. Certains détenus expliquent qu'ils ne comprennent pas les autorités habilitées qui ne trouvent pas les solutions à cette problématique alors qu’ils ont été saisis depuis longtemps. Aujourd'hui, ces détenus disent craindre d'être emportés par la faim d'autant plus que leur effectif continue  de croître. Actuellement, la prison de Ngozi compte  plus de 1900 détenus alors que sa capacité d'accueil ne dépasse pas 450 personnes.

A ce propos, la rédaction n’a pas pu joindre le directeur de la prison de Ngozi, Willerme Ndayizeye.

Cette pénurie de nourriture s'observe également dans d'autres établissements pénitentiaires.

Les habitants de Buringa ne digèrent plus les persécutions contre les militants du parti CNL.

Les habitants de la colline et zone Buringa en commune Gihanga de la province Bubanza s’insurgent contre la persécution dont a été victime  un militant du parti CNL arrêté  aux allures d’enlèvement la nuit de mardi. Ce mercredi, ce militant d’Agathon Rwasa  a été emmené à son domicile  après  plusieurs  séances  de tortures pour le contraindre d’accepter  qu’il détient les armes et de les présenter.

Certains habitants de la colline et zone Buringa en commune Gihanga de la province Bubanza affirment avoir vu  Augustin  MATATA  emmené à son domicile  par des  policiers  dans la mi-journée  de ce mercredi. Il avait été intercepté la nuit de mardi sur la 6ème  transversale de la même colline Buringa par des agents secrets qui l’ont ensuite conduit vers une destination inconnue.

En état critique car visiblement battu et sérieusement  torturé,  ces policiers lui ont demandé de leur montrer des armes qu’il aurait caché en collaboration  avec un certain Elie NGOMIRAKIZA, alors  responsable  du parti CNL en commune Mutimbuzi. Ce dernier reste sans trace depuis le 9 Juillet de  cette année, précisent des sources sur place. Les habitants de cette colline s’insurgent contre ce genre de persécutions  contre des militants du parti CNL. « Ceux qui l’on emmené à son domicile étaient des policiers et des agents  de la documentation de Bubanza. Nous  avons vu qu’il avait été sérieusement battu  et  torturé. Nous, les habitants  de  la colline et zone Buringa,  condamnons  ces persécutions contre  des membres du parti CNL en particulier contre  Augustin MATATA», a déclaré un des habitants de Buringa. 

Après avoir fouillé  son domicile, ces policiers et agents des services secrets sont allés également  creuser dans le champ mais là aussi ils n’ont rien trouvé. « Nous voyons  que c’est une façon  de le forcer à accepter des choses pour enfin continuer à le torturer  voire même le tuer. Tout cela, c’est  parce qu’ils savent qu’il était  proche  d’Elie NGOMIRAKIZA qui a été tué. Ce montage est donc un prétexte  afin de le tuer lui aussi. Ils l’ont alors emmené en bas de la maison.  Ils ont creusé mais n’ont rien  trouvé comme arme», a indiqué un témoin qui était sur place. 

Cela n’a pas empêché  que ce  militant du parti CNL, Augustin  MATATA, soit de nouveau embarqué. Les habitants de la colline Buringa craignent pour sa sécurité et demandent la cessation de ce  genre de montage. « Quelqu’un  est arrêté  accusé  de détention  d’armes et il est sans trace. Nous demandons  vivement que nos voix soient portées loin pour que cela s’arrête. Les veuves et orphelins sont dans la désolation ne sachant pas à quel Saint se vouer », s’inquiète un proche. 

A ce propos, la rédaction  de la RPA n’a pas encore pu joindre Léopold NDAYISABA, administrateur de la commune Gihanga,  et encore moins  Pierre NKWIRIKIYE, porte-parole du ministère de la sécurité publique, pour entendre leur version des faits.

Les arrestations aux allures d’enlèvements des leaders du parti CNL continuent.

Deux leaders de ce parti ont été arrêtés ce mardi soir et ce mercredi matin. Le premier a été arrêté ce mardi soir en commune Gihanga de la province Bubanza tandis que le second a été arrêté ce mercredi matin en commune Mutimbuzi de la province Bujumbura. Selon les voisins, tous ont été embarqués par des agents du service national des renseignements. Jusqu’à présent, personne ne connaît  leur  destination.

Augustin Matata, trésorier  du parti CNL en commune Isale de la province Bujumbura habite sur  la colline et zone Buringa en commune Gihanga de la province Bubanza.

Les informations  fournies par les habitants  de la localité indiquent  qu’il a été arrêté ce mardi vers 20 heures lorsqu’il partageait  un verre  avec ses amis dans un bistrot appartenant au  prénommé  Gordien, citoyen de cette colline.

Ces mêmes informations ajoutent  qu’il a été embarqué de force  à bord d’un véhicule double- cabine de couleur blanche  immatriculé  E054OA  de Venant  MIBURO, responsable du service des renseignements  en province Bubanza et a été conduit dans un endroit  jusque- ci inconnu.

Les témoins sur place font savoir que Léonard  Ndayishimiye, chef du parti CNDD –FDD sur  la colline Buringa  ainsi que les imbonerakure,  Emmanuel et Kigeri, auraient  contribué dans l’arrestation de ce militant du parti CNL.

L’autre leader du parti CNL en commune Mutimbuzi qui a été arrêté ce mercredi  matin s’appelle Emmanuel MATATA. Il habite sur la colline Muyange1 en zone Gatumba  de la commune Mutimbuzi en province Bujumbura.

Arrêté à quelque mètre de son domicile lorsqu’il se rendait à son travail,  les informations données par ses voisins indiquent qu’il a été arrêté   par trois personnes en tenue policière et une autre qui était au volant  en tenue civile. Cette dernière, selon toujours nos sources, était le nommé  Athia Nduwimana,  agent  des services secrets  burundais.  Embarqué  à bord d’une camionnette double- cabine de couleur noirâtre immatriculé D3974A, ses proches  ignorent  le mobile de son arrestation  et   sa destination.

De plus, ajoutent les mêmes sources,  cette double-cabine  est revenue  après  quelques minutes au domicile  d’Emmanuel Matata. Cette  fois-ci, elle était accompagnée par un autre véhicule de type pick-up, tous les deux  remplis de policiers. Après une fouille- perquisition  qui a duré au moins une heure, ces policiers ont également embarqué  l’épouse d’Emmanuel Matata  du nom de Joselyne Inamahoro.

Les informations  qui sont parvenues à la RPA indiquent que les trois personnes arrêtées aux allures d’enlèvement  en moins de 24heures seraient détenues au cachot du service national des renseignements situé non loin de la cathédrale  Régina Mundi.

A ce propos, la rédaction de la RPA  n’a pas pu joindre Léopold Ndayisaba, administrateur de la commune Gihanga en province Bubanza, et  encore moins Siméon Butoyi, administrateur de la commune Mutimbuzi en province Bujumbura.

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