Le Président du Sénat Révérien NDIKURIYO qui est aussi natif de Makamba a rajouté de l’huile sur le feu en suggérant de transporter ces enseignants à l’hôpital psychiatrique dit « Le gentil » et s’il s’avère qu’ils sont normaux, de les arrêter sur le champ pour les traduire en justice, ce qui a crée un mauvais climat entre les parents et le personnel du Lycée Communal de KIBAGO poursuivent nos sources.
Après cette réunion, nos sources indiquent que quelques membres influents du Parti au pouvoir à Makamba ont commencé à lister les enseignants qui sont opposés au troisième mandant du Président Pierre NKURUNZIZA. Ainsi naissait une liste de dix enseignants qui doivent être arrêtés.
«Nous sommes obligés d’enseigner alors qu’on est dans un état d’insécurité de peur d’être arrêté » dit un de ces enseignants. Ils disent que parfois ils passent des nuits blanches et qu’il est impossible de dispenser les cours étant dans une peur panique. Les élèves quant à eux se plaignent en disant avoir aussi beaucoup de problèmes quand leurs enseignant sont persécutés et que cela a des incidences sur les cours.
Les enseignants du Lycée Communal de KIBAGO ainsi que les élèves de cet établissement demandent que ce plan d’arrêter une dizaine d’enseignants soit arrêté et que les activités continuent à la normale. Ils estiment aussi que la persécution de toute personne qui n’est pas membre du parti CNDD-FDD ou de celui qui ne soutient pas le troisième mandat de Pierre NKURUNZIZA doit s’arrêter. Depuis quelques semaines, ces persécutions se sont accentuées dans cette province du sud du pays, causant la fuite de nombreux habitants réfugiés en Tanzanie pour la plupart.