Les élections libres, transparentes, équitables, paisibles, inclusives et crédibles c’est ce qu’ont proposé les différentes organisations à la clôture des consultations avec le bureau de la facilitation.
Dans un document, ces organisations de la société civile, des médias, des jeunes, des femmes et des confessions religieuses ont expliqué que de telles élections permettront de mettre en place les institutions légales et légitimes inspirant confiance tant au niveau national qu’international.
Pour y arriver, selon ces organisations, il faut une sécurité qui rassure toutes les parties prenantes. Le désarmement de la population civile et des groupes armés ainsi que leur insertion sociale est l’autre condition préalable. Il y a d’autres conditions qui peuvent créer un environnement favorable aux élections selon ces organisations. C’est notamment le rétablissement de la pleine jouissance des droits et libertés des parties politiques, de la société civile et des médias indépendants pour ne citer que ceux-là. La libération des prisonniers politiques et d’opinion ainsi que le rapatriement et la réinsertion des réfugiés et des déplacés sont des activités qui doivent également précéder ces élections de 2020. Et pourtant, le gouvernement du Burundi a choisi de préparer ces élections d’une manière unilatérale, s’inquiètent ces organisations.
Selon ces organisations, le gouvernement, qui est pourtant une des parties au conflit, a déjà élaboré une feuille de route pour les élections de 2020. La Ceni set la loi la régissant sont déjà là, déplorent ces organisations qui indiquent que cela hypothèque même la possibilité de continuer le processus de dialogue. Selon ces organisations, il y a un risque évident que le conflit burundais s’amplifie et embrasse la région.