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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Journée internationale des réfugiés, une triste journée pour les réfugiés burundais de la sous-région.

Journée internationale des réfugiés, une triste journée pour les réfugiés burundais de la sous-région.

Le 20 Juin de chaque année, le monde célèbre la journée dédiée aux réfugiés. Etablie par les Nations Unies, la journée met en lumière la persévérance et le courage des personnes  contraintes  à l’exil pour échapper au conflit ou à la persécution. Au 31 du mois dernier de mai, le HCR avait sur  ses listes  261 200 burundais réfugiés dans 4 pays de la sous-région, le Rwanda, la RDC, l’Ouganda et la Tanzanie.

Dans leurs  différents  pays d’accueil, les réfugiés burundais sont  persécutés jusqu’à être assassinés. La journée internationale dédiée aux réfugiés est une occasion pour eux disent-ils de manifester leur tristesse suite  à ces dures conditions de vie.

 

La République Démocratique du Congo héberge plus de 44 mille burundais. Vivant dans une insécurité permanente, bientôt deux mois que des milliers de burundais  se trouvant dans le camp de Lusenda (dans le territoire de Fizi à l’Est de la RDC) sont aussi privés d’assistance alimentaire. 

‘’Il n’y a pas de sécurité dans le territoire de Fizi. Des éléments de l’armée régulière FARDC et plusieurs groupes armés dont les Maï -Maï s’affrontent souvent et certains parmi eux  campent tout au autour du camp’’, nous a confiés  un des burundais réfugiés à Lusenda avant d’ajouter que ces différents groupes armés commettent plusieurs exactions à l’endroit des réfugiés ; des réfugiés qui ne bénéficient plus depuis plusieurs semaines d’assistance alimentaire. ’ La journée dédiée aux réfugiés arrive aussi au moment où nous venons de passer deux mois sans avoir aucune assistance alimentaire. Nous risquons aussi  d’attraper les maladies des mains sales car ça fait 9 mois qu’on ne nous donne pas de savons.’’ 

Ces  burundais réfugiés  en RDC font également savoir qu’ils ont un accès difficile aux soins de santé. 

La CBDH-VICAR plaide pour le respect des droits des réfugiés

A cette situation décrite par les réfugiés du camp Lusenda, la coalition burundaise des défenseurs des droits des réfugiés ajoutent celle des burundais réfugiés au Malawi et en Ouganda.  ‘’En Ouganda au moins 12 burundais ont été déjà assassinés en une année et demie’’,  déplore Léopold Sharangabo, vice-président de la CBDH-VICAR. Le  Malawi  est quant à lui cité parmi les pays qui prennent des mesures qui déstabilisent les réfugiés. ‘’Au Malawi, ils exigent  tous les réfugiés à quitter les milieux urbains et aller dans des camps des réfugiés. ‘’

Le problème commun à tous les réfugiés  se trouvant dans  différents pays d’Afrique est l’insuffisance de la ration alimentaire. Celle-ci  ayant été réduite à maintes reprises.

A l’occasion de cette journée internationale dédiée aux réfugiés, la CBDH-VICAR  interpelle  donc la communauté internationale dans son ensemble et les partenaires du Haut-Commissariat pour les Réfugiés en particulier pour qu’ils suivent de près cette situation  alarmante des  réfugiés burundais. La coalition burundaise des défenseurs des droits des réfugiés demande enfin aux pays qui hébergent ces réfugiés  de respecter la convention  relative au statut  des réfugiés.

Gitega boycotte la rencontre entre chefs d’Etats de la sous-région

Le Burundi est le seul pays  qui n’a pas répondu présent au mini-sommet des chefs d’Etats des pays des grands lacs qui a eu lieu ce mercredi 07 Octobre. Un mini-sommet convoqué  par Antoine Felix Tchilombo Tchisekedi, président de la République Démocratique du Congo. Etaient conviés à ladite réunion, les présidents du  Burundi, de l’Ouganda, de l’Angola et du Rwanda. Le mini-sommet a été animé  par  vidéo-conférence.

Le Kenya exige au Burundi et au Rwanda la réciprocité dans l’exercice des avocats.

Le Kenya vient d’empêcher les avocats rwandais et burundais d'exercer dans ce pays.  Une décision prise parce que les avocats kenyans ne peuvent pas adhérer dans les barreaux desdits pays. Au Burundi, la loi ne permet pas que des étrangers adhèrent  au Barreau.

La décision touche essentiellement les avocats burundais et rwandais qui pratiquaient le droit au Kenya sous la couverture de la recommandation des  bâtonniers  respectifs de ces pays. Le Kenya exige  la réciprocité. Que les avocats kenyans aient en effet aussi le droit d’exercer dans ces deux pays.

Les membres de l’ordre des avocats burundais qui se sont entretenus avec la RPA sous anonymat font savoir que  seuls les nationaux sont autorisés à adhérer au barreau burundais.  Ce qui n’est pas le cas dans les autres pays membres de la communauté est- africaine.

Pour le barreau du Kenya, ce manque de réciprocité constitue une violation des pouvoirs législatifs du Parlement de l’EAC  et  appelle à l'amendement de l'article 12 de la loi sur les avocats.

De même, la commission de la justice et des affaires juridiques de l'Assemblée nationale de la Communauté Est Africaine souhaite que tous les États membres se penchent sur la question avant que le Kenya ne puisse rouvrir le commerce des services juridiques au Rwanda et au Burundi.

Une autre question soulevée par ladite commission est celle concernant le manque d'uniformité des qualifications pour l'admission aux études de droit et à l'adhésion aux barreaux respectifs des États membres de la Communauté d'Afrique de l'Est. Pour la commission, l’harmonisation mutuelle et équivalente est la seule susceptible de créer cette réciprocité.

Les membres du barreau burundais nous ont indiqué que le ministre ayant la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est dans ses attributions a très récemment recommandé au ministre de la justice à intégrer dans la loi burundaise, l’autorisation aux praticiens étrangers. Selon toujours ces professionnels du domaine, une commission a par la suite été mise sur pied au Burundi pour se pencher sur la question.

Le Burundi serait-il sur le point d’être éjecté de l’EAC ?

Deux pays membres de la communauté est-africaine handicapent le fonctionnement de cette communauté par le non-paiement de leurs contributions. Parmi les conséquences déjà enregistrées, les députés de cette communauté totalisent trois mois sans perception de leurs salaires.

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