Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La Tanzanie pourrait cesser de soutenir les réfugiés burundais si le rapatriement volontaire reste insuffisant

La situation des réfugiés burundais se trouvant en Tanzanie a été débattue ce lundi 6 octobre lors de la 76ᵉ session du Comité exécutif du HCR à Genève. Menacés d’être rapatriés de force, la Tanzanie envisage de cesser de soutenir ces réfugiés si les efforts pour leur retour volontaire demeurent insuffisants.

La paix est désormais rétablie au Burundi, fait savoir le ministre tanzanien de l’Information, Palamagamba Kabudi, mais il regrette que plusieurs réfugiés burundais refusent encore de regagner leur pays volontairement. Ce représentant de la Tanzanie au cours de cette session précise que son pays pourrait retirer son soutien à ces réfugiés et invoquer le principe de cessation si les efforts pour leur retour restent insuffisants.

Selon le ministre tanzanien, les efforts en cours pour trouver des solutions durables aux problèmes des réfugiés burundais se poursuivent depuis plusieurs années. Il affirme qu’à travers la 25ᵉ réunion tripartite de décembre 2024, des décisions relatives aux solutions durables et à une protection intégrale ont été prises. « L’évaluation menée visait à identifier des solutions conformes aux normes internationales et adaptées aux réalités du terrain. En collaboration avec le HCR, cette étude a pris fin en octobre 2025, et des recommandations ont été formulées pour guider les actions à venir. » Le ministre a souligné que ces efforts impliquent les gouvernements tanzanien et burundais, le HCR, les bailleurs de fonds et d’autres parties prenantes. « Malgré ces démarches, si le rapatriement volontaire reste insuffisant, la Tanzanie se réserve le droit de cesser son soutien et d’invoquer la cessation, cela sera présenté officiellement lors de la prochaine réunion tripartite en novembre 2025 », indique Palamagamba Kabudi.

De son côté, le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, estime que le Burundi doit créer de meilleures conditions pour un retour volontaire des réfugiés. Il rappelle que le maintien du rythme de rapatriement reste difficile et qu’il est nécessaire de renforcer les conditions de retour dans le pays. Selon lui, la coopération avec les partenaires donateurs et l’utilisation continue du mécanisme tripartite sont essentielles pour garantir le succès de ces efforts.

Le représentant du Burundi à cette session a indiqué que l’accompagnement et l’assistance aux rapatriés dans le cadre d’une réintégration durable nécessitent une amélioration sensible afin d’encourager ceux qui hésitent encore à revenir massivement dans leur pays.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 486 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech