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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

 Grognes de la population de Gitega : la cour d’appel de Gitega dans le viseur des habitants

Grognes de la population de Gitega : la cour d’appel de Gitega dans le viseur des habitants

La population de la province Gitega exprime son mécontentement face aux pratiques de la cour d’appel de Gitega, en particulier à cause du changement des rendez-vous de comparution sans notification préalable. Ce manque de communication suscite de vives critiques, certains habitants soupçonnant que les juges demandent des pots-de-vin auprès des parties prenantes.

Le non-respect des programmes fixés pour les procès, ainsi que l'oubli récurrent des dossiers, est perçu comme la principale cause de mécontentement. La situation semble incomprise par la population, qui soupçonne qu'il pourrait s'agir d'une manœuvre pour justifier des demandes de pots-de-vin de la part des juges.

« Le problème de la cour d’appel ici à Gitega est vraiment pénible. Imaginez, cette cour nous donne des rendez-vous pour nos procès. Mais une fois sur place, les juges nous disent qu’ils ne trouvent pas nos dossiers. Nous n’arrivons pas à comprendre cette situation. Nous pensons plutôt qu’il s’agit de pots-de-vin donnés à ces juges pour qu’ils retirent ces dossiers et ajournent les procès », a déclaré un citoyen.

Les habitants ayant des affaires pendantes devant la cour d’appel de Gitega indiquent que cette pratique de l’oubli des dossiers est devenue récurrente. Ils soulignent également les longues distances qu’ils doivent parcourir, utilisant divers moyens de transport pour se rendre à la cour, dans l’espoir de voir leurs affaires traitées.

« Cela s’est encore produit ce jeudi 15 mai 2025 pour les procès qui devaient se dérouler à la prison centrale de Gitega. Beaucoup de personnes ont été informées que leurs dossiers n’étaient pas présents. Au-delà de la perception de corruption derrière ces pratiques, il y a aussi un manque de professionnalisme de la part des juges. Nous voulons que ces fautes soient corrigées, car il est injuste de dépenser tous ses moyens pour se rendre à son procès et repartir sans résultat », a ajouté un autre citoyen.

Les citoyens de Gitega appellent à une réforme du système judiciaire local afin de garantir une meilleure organisation des procès et de mettre un terme aux pratiques dénoncées. Ils insistent sur la nécessité de restaurer la confiance dans l'institution judiciaire pour que la justice puisse être rendue de manière équitable et transparente.

 

Affaire KIRA Hospital: Le Dr Sahabo condamné à 20 ans de prison et une amende astronomique

Affaire KIRA Hospital: Le Dr Sahabo condamné à 20 ans de prison et une amende astronomique

Le 13 février 2025, le Tribunal de Grande Instance de Muha a rendu un verdict qui fera date dans l'affaire opposant le Ministère Public au Dr Christophe Sahabo, ancien directeur de l'hôpital KIRA. Cette décision judiciaire, qualifiée par certains de "procès de la honte", soulève de sérieuses questions sur l'indépendance de la justice burundaise et le respect des droits de la défense.

Le Dr Sahabo a été condamné à 20 ans de servitude pénale principale et à une amende de 7 millions de francs burundais pour faux et usage de faux et atteinte à l'économie nationale. Le tribunal a rejeté toutes les exceptions de procédure soulevées par la défense. En plus de la peine d'emprisonnement, le jugement impose au Dr Sahabo un dédommagement astronomique de 178 828 580 euros et la restitution de 86 000 dollars américains. En cas de non-paiement, le tribunal a ordonné la saisie et la vente de tous ses biens.

L'affaire, portant le numéro RP 4437, implique également d'autres personnes qui ont reçu des peines significatives. Le Dr Jean-David Pillot, président du Conseil d'Administration de l'hôpital KIRA et actionnaire majoritaire, a été condamné à 5 ans de prison et à une amende de 1 million de francs burundais, ainsi qu'au paiement de 85 000 euros au trésor public et à l'hôpital KIRA. Etienne Sahabo, frère du Dr Christophe, a écopé de 18 mois de prison pour complicité et d'une amende de 500 000 francs burundais, plus 11 522 834 francs burundais de dommages et intérêts.

Deux autres accusés ont aussi été condamnés : Godefroid Ndayikengurukiye à 10 ans de prison pour faux et usage de faux, et Bella Prudencia Irakoze à deux ans de prison pour atteinte au bon fonctionnement de l'économie nationale.

Ce qui rend ce procès particulièrement controversé, ce sont les circonstances dans lesquelles le verdict a été rendu. Selon nos sources, le tribunal a prononcé ce jugement sous la menace d'agents du Service National de Renseignement burundais qui avaient fait le déplacement jusqu’au siège dudit tribunal.

Le cas du Dr Sahabo, en détention depuis le 1ᵉʳ avril 2022, a attiré l'attention des défenseurs des droits humains d'organisations internationales, qui ont dénoncé les vices de procédures, ses conditions de détention ainsi que le manque de soins médicaux adéquats.

 

 

 

 

 

Cibitoke : Un homme d'affaires tue son fils  pour un pare-brise brisé

Cibitoke : Un homme d'affaires tue son fils pour un pare-brise brisé

Samedi soir, dans la province Cibitoke, un homme d'affaires connu sous le nom de Jean-Paul Hakizimana, surnommé Ndondo, a tué son propre fils de 15 ans. L'incident s'est produit dans le quartier Cibitoke, zone Cibitoke, commune de Rugombo. Le voisinage dit que ce n’est pas la première fois qu’il commet un tel forfait contre son propre enfant.

Ndondo, un commerçant prospère impliqué dans le commerce de l'or, a frappé son fils à la tête avec une barre de fer, entraînant sa mort immédiate. La victime, élève en 7ᵉ année, a été punie pour le bris du pare-brise de la voiture de son père, bien que des sources locales affirment qu'il n'était pas responsable de cet acte.

Selon des témoins, l'incident s'est produit alors que la victime et son frère aîné lavaient le véhicule de leur père. Vers la fin du nettoyage, le frère aîné a pris les clés, démarré la voiture et accidentellement heurté le mur de la clôture, causant ainsi des dommages au pare-brise. Ndondo a alors puni le premier fils qu'il a rencontré, sans vérifier qui était réellement responsable de l'accident.

Ce n'est pas la première fois que Ndondo est impliqué dans des actes de violence envers ses enfants. Des sources locales rapportent qu'il y a 15 ans, il a tué un autre de ses enfants sans être inquiété par la justice. Cette fois-ci, cependant, le procureur de Cibitoke, Jean-Paul Nsavyimana, a confirmé l'arrestation de Ndondo.

Rumonge : Un père tue son fils dans un accès de rage

Rumonge : Un père tue son fils dans un accès de rage

Une dispute concernant l'éducation a viré au cauchemar sur la colline Karagara, à Rumonge. Emery, 17 ans, est décédé après avoir été violemment battu par son père. L'auteur présumé est toujours en liberté, suscitant l'indignation de la population locale.

Selon des sources locales, le conflit a éclaté lorsque le père a confronté son fils au sujet de son absentéisme scolaire. La discussion a rapidement dégénéré en une dispute violente. « La victime s'est disputée avec son père qui lui demandait pourquoi il n'allait plus à l'école. Et il a mal répondu à son père et la bagarre a éclaté », rapporte un témoin.

Au cours de l'affrontement, Hakizimana a sévèrement battu son fils, le laissant dans un état critique. Malheureusement, Emery a succombé à ses blessures le jeudi matin.

L'enterrement du jeune homme n'a pas encore eu lieu, et l'auteur présumé du crime, le père, reste en liberté. Cette situation a suscité l'indignation des habitants de la commune de Rumonge, qui demandent que justice soit rendue.

Les autorités administratives et policières de Rumonge n'ont pas encore réagi.

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