La journaliste Sandra Muhoza reste incarcérée, deux mois après que la cour d’appel de Mukaza s’est déclarée incompétente pour se prononcer sur son jugement. Dans un communiqué rendu public ce jeudi, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) dénonce une grave injustice et appelle à sa libération immédiate.
La détention arbitraire continue de faire des victimes dans les établissements pénitentiaires du Burundi. Dans un rapport publié ce mois de juillet, l’Association pour la protection des droits humains et des personnes détenues (APRODH) tire la sonnette d’alarme et appelle à des réformes profondes. Elle pointe des responsabilités à tous les niveaux de l’État, du sommet à la base.
60 prisonniers condamnés à dix ans d’emprisonnement réclament leur libération à Rumonge. Après avoir purgé leur peine et payé des amendes, ces détenus, accusés d’avoir été combattants, attendent toujours leur sortie, dans l’attente d’un ordre supérieur.
L’Association pour la protection des droits humains et des personnes détenues (APRODH) alerte sur de graves manquements aux droits fondamentaux des détenus au Burundi, notamment en matière de soins de santé, d’alimentation et de conditions carcérales.