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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Bientôt, les avocats de Suissmed et actionnaires divers contre Charles Ndagijimana et institutions étatiques actionnaires dans Kira Hospital.

La mauvaise gouvernance et gestion de l’hôpital Kira pousse les avocats de l’actionnaire majoritaire et actionnaires divers à intenter une action en justice contre Charles Ndagijimana, président du conseil d’administration de cet hôpital ainsi que la société SOCABU dont il est également le patron. Dans leur lettre conjointe envoyée ce mercredi au président du conseil d’administration de la SOCABU, ces avocats indiquent que cette plainte sera aussi dirigée contre les institutions étatiques qui sont actionnaires au sein de l’hôpital Kira et qui seraient solidairement responsables.

Dans leur lettre, les avocats des actionnaires possédant au total 65% du capital social expliquent au président du conseil d’administration de la SOCABU que l’aggravation de la crise au sein de l’hôpital Kira nécessite impérativement le remplacement de l’actuel président du conseil d’administration de cet hôpital, Charles Ndagijimana.

Cette même missive soulève des éléments et faits qui poussent ces avocats  à porter plainte devant les instances de la cour de justice de l’EAC. Parmi ces éléments figurent une lettre conjointe écrite à la société Swissmed International par deux anciens représentants de l’actionnaire majoritaire la société Swissmed International, à savoir  l’ancien président du conseil d’administration, le Dr Jean David Pillot et le nommé Xavier Martiniault. Ces derniers ont notifié à la société Swissmed International en date du 16 août courant que l’hôpital Kira n’était plus administré régulièrement à partir du 31 mars 2022. Ces deux représentants de la Swissmed Interntional au sein de Kira ont également souligné les mauvais traitements et menaces dont ils ont faits objet afin de les contraindre à démissionner.

Les avocats de la Swissmed International et ceux des actionnaires divers manifestent également dans leur lettre l’usage illégal des fonds de l’hôpital. Ici, ils parlent d’un montant de 10 000 euros de frais de voyage ainsi que 2 billets d’avion  payés entièrement par l’hôpital Kira au bénéfice de Charles Ndagijimana ainsi qu’à un agent des renseignements. Ces derniers ont passé 10 jours à Genève dans une mission d’enquête sur l’actionnariat de l’hôpital Kira. Une enquête que le président Evariste Ndayishimiye a reconnu et soutenu au mois de mai arguant que c’était dans le but de protéger l’actionnariat public au sein de l’hôpital Kira. Les enquêtes menées par la RPA ont révélé que cet agent du service national des renseignements parti à Genève avec Charles Ndagijimana était Alfred Innocent Museremu, ancien directeur des renseignements intérieurs. Les sommes d’argent utilisées pour ladite mission avaient été retirées des caisses de l’hôpital Kira alors que ce dernier n’est ni partie civile ni partie plaignante dans le dossier du ministère public contre le Dr Christophe Sahabo, précise les avocats des actionnaires majoritaires.

Ces avocats accusent également Charles Ndagijimana d’avoir violé les dispositions légales en écrivant exprès au président de la république pour décrédibiliser le Dr Sahabo en contournant le conseil d’administration et l’assemblée générale. Qui plus est, Charles Ndagijimana est accusé d’avoir demandé aux autres actionnaires de justifier leurs apports au capital social. Une violation du code des sociétés, selon les avocats des actionnaires majoritaires qui démontrent les intentions du mandataire de la SOCABU en l’occurrence Charles Ndagijimana. Ce dernier est aussi accusé de ne pas vouloir convoquer une réunion de l’assemblée générale des actionnaires comme lui imposé par le même code des sociétés.

Compte tenu de tous ces éléments, les avocats de Swissmed International indiquent ainsi être dans l’obligation d’intenter une action en justice contre Charles Ndagijimana et la société SOCABU dont il est le mandataire ainsi que les autres institutions étatiques également actionnaires qui seraient solidairement responsables. Ces dernières sont entre autre la SOBUGEA, l’INSS, l’ONPR et la CAMEBU.

La communauté africaine de Mayotte demande justice pour Mohamed Feruzi

La communauté  africaine de Mayotte à  majorité constituée de Burundais  demandeurs d’asile  dans cet archipel et département de France  d’outre-mer a manifesté ce lundi. Ces africains demandent justice pour leur  compatriote  Mohamed Feruzi   succombé  de ses blessures  le 17 juillet cette année. Il  s’était fait agressé  par machettes  par un groupe de jeunes Mahorais. Les africains  considèrent  que les assassinats qui  visent les africains  dans ce département de France   commencent à prendre une allure inquiétante.

Ils étaient à peu près 200 africains à  avoir répondu aux manifestations de ce lundi. Cette coalition des africains demandeurs d’asile à Mayotte   réclame   la justice pour la mort  du  burundais Mohamed Feruzi. Une camionnette qui portait   deux photos portraits de feu Mohamed Feruzi était en tête des manifestants qui scandaient  des slogans réclamant la justice. Les manifestants sont passés par  plusieurs bureaux où ils ont été reçus et ont raconté le but de leurs manifestations. « A partir de 8 heures, toute le communauté africaine de Mayotte  a fait une  manifestation pacifique. C’est pour montre la  peine d’avoir perdu  notre  compatriote Mohamed Feruzi. Notre  manifestation est partie de la ville de Mamoudzou. Nous sommes allés au département de police et par la suite on est allé  à la  préfecture   pour montrer notre douleur. Là on a  été accueilli en audience par  le secrétaire du préfet et après on est allé  chez le procureur qui nous  a  signifié  que les enquêtes sur la mort de Feruzi sont déjà en cours », a indiqué un des manifestants.

Mohamed Feruzi est le troisième africain tué à Mayotte en l’espace de 2 ans. La  communauté africaine de Mayotte s’inquiète et demande protection. « Toute la communauté africaine est en deuil pour notre frère qui a été  sauvagement  tué  ici à Mayotte alors que nous sommes des demandeurs d’asile. On est censé être protégé ici. Mais, nous nous faisons tués un à un par des soit disant délinquants de Mayotte », a- t- il poursuivi.

Mohamed  Feruzi est succombé de ses blessures le 17 juillet cette année. Il avait passé plusieurs jours dans le coma  après  s’être fait  attaquer par  un groupe de jeunes mahorais qui l’avait grièvement blessé par machettes. Ces derniers voulaient se venger sur la mort accidentelle d’un  enfant local qui s’était fait percuter par un africain.

Mohamed Feruzi venait de passer à peu près trois un dans l’archipel de Mayotte ou il était parmi les demandeurs d’asile.

Mohamed Feruzi fut gouverneur de la province de Muyinga et directeur général  de  l’Institut National pour la Conservation de la Nature, INCN.

Le procès des 19 combattants de Red- Tabara n’a pas eu lieu comme prévu ce jeudi

Les combattants de Red- Tabara ont refusé de dire quoi que ce soit car leurs droits sont  bafoués. Ils réclament le droit d’être assistés par des avocats et de les faire sortir de l’endroit où ils sont incarcérés car ils sont traités comme des sauvages. 

C’était dans les enceintes de la prison centrale de Bujumbura communément appelée prison de Mpimba où était prévu ce lundi le déroulement du procès des 19 rebelles du mouvement Red- Tabara. Nos sources dans cette prison indiquent que ces combattants ont choisi de garder le silence devant les juges pour différentes raisons. Parmi ces raisons, il y a le droit d’avoir les avocats et celui d’avoir le droit des visites de leurs membres de famille.

Autre chose évoquée par ces combattants  de Red- Tabara pour la tenue de leur procès, c’est de les faire sortir de l’endroit où ils sont détenus car, selon eux, ils sont dans des conditions inhumaines. Ils dénoncent l’étroitesse de l’endroit, le non accès à l’eau et demandent d’être traités comme d’autres détenus dans cet établissement carcéral.

Nos sources dans cette prison indiquent que l’endroit où ces 19 combattants de Red- Tabara sont incarcérés est situé dans un endroit appelé ‘’Maison Rouge’’ communément appelé TINGITINGI suite à l’histoire dudit endroit.

Selon toujours nos sources, on détenait les gens à cet endroit dans le passé avant de les exécuter.

Le magistrat a banalisé toutes ces raisons énumérées par ces combattants de Red-Tabara et a plutôt ordonné de continuer à les garder à ce même endroit arguant qu’ils sont des combattants qui ont attaqué plusieurs pays, selon toujours nos sources dans cette prison.

Ces 19  combattants de Red- Tabara ont été remis au gouvernement  burundais  le 30 juillet 202. Ils avaient été capturés par les forces rwandaises à la  fin du mois de septembre 2020.

Makamba : une femme placée en détention pour être spolier ou tuer.

Une femme habitante  du chef-lieu de la province de Makamba vient de passer 6 jours sous les verrous sur ordre du procureur général à ladite province. Elle est accusée de la non- coopération avec la justice. Toutefois, les informations en provenance de la population locale indiquent que cette incarcération aurait pour but de spolier sa propriété foncière.

La femme incarcérée répond au nom de Marie- Chantal Nijimbere de la localité communément appelée Kuryabururi au chef-lieu de la province de Makamba. Les voisins de Marie- Chantal indiquent qu’un conflit foncier l’oppose à ses neveux. Egalement, ils indiquent que Marie- Chantal Nijimbere a été emprisonnée jeudi dernier sur ordre du procureur de la République en province de Makamba. Ce dernier lui aurait reprochée de s’être absentée au cours de la descente sur terrain  effectuée dans le cadre dudit conflit. « Elle a été arrêtée depuis jeudi dernier sans aucun mandat. Elle avait reçu une convocation en provenance du procureur l’annonçant qu’ils allaient procéder à une descente sur terrain mardi dernier. Elle a attendu leur arrivée le jour J, mais personne ne s’est présentée. Le lendemain, elle a continué à vaquer à ses activités génératrices de revenus. Elle est retournée voir le procureur jeudi dernier pour lui demander de lui fixer un autre rendez-vous et celui-ci s’est précipité pour la jeter au cachot.  Il lui a dit qu’il allait l’emprisonner pour 3 semaines puisqu’ elle ne s’était pas présentée le mercredi », témoigne un des voisins.

Cependant, les voisins de la femme sous les verrous affirment que cette dernière a reçu en bonne et due forme la parcelle aujourd’hui en confit. Ils font savoir que cet emprisonnement viserait à la contraindre de rendre cette propriété.  « Elle a reçu la parcelle en conflit comme un don émanant de sa sœur avant que celle-ci aille se marier. Elle est en possession des documents attestant que la parcelle lui appartient. Etant donné que  ses neveux ont beaucoup d’argent, ces papiers n’ont aucune valeur pour eux et ces neveux manipulent les autorités. Depuis qu’elle au cachot, les gens ne cessent de venir la menacer qu’elle ne sortira pas avant d’avoir remis la parcelle que sa sœur lui a donnée », poursuit- t- il.

Par ailleurs, les voisins de Marie- Chantal craignent qu’elle ne soit assassinée une fois sortie du cachot car, disent-ils, ses neveux sont connus dans de nombreux meurtres  mais restent intouchables. « Il y a même des rumeurs qui courent comme quoi elle sera sortie du cachot le soir pour l’étrangler ensuite. Toutes les personnes qui connaissent cette femme ont donc peur car ses neveux sont réputés d’avoir tué des gens. Ils sont craints car ils font la pluie et le beau temps », prévient- il.

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