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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Une vie d’enfer pour les burundaises demandeuses d’asile au camp de réfugiés de Nakivale

Les femmes burundaises à la recherche d’asile dans le camp de réfugiés de Nakivale en Ouganda vivent dans de très mauvaises conditions. Elles ne bénéficient aucune aide alimentaire et n’ont pas d’endroit pour dormir.

Afin de pouvoir nourrir leurs enfants, ces femmes burundaises qui recherchent un asile au camp de réfugiés de Nakivale sont obligées de quémander chez les voisins. « Nous allons mourir de faim. Car ils nous refusent toute aide, arguant que nous n’avons pas encore de cartes de réfugiés. Pour nourrir nos enfants, nous allons mendier chez les voisins qui, quelque fois, nous donnent une petite quantité de nourriture, insuffisante », raconte une femme en larmes.  

En plus de cela, étant donné qu’elles sont environ quatre-vingt, ces burundaises ont beaucoup de difficultés pour trouver où dormir. « Certaines dorment dans les salles de classes, d’autres à la belle étoile », s’indigne une d’entre elles qui ajoute que même les couvertures qu’elles avaient reçues de la part d’un bienfaiteur sont toujours insuffisantes.

Du fait qu’elles ne bénéficient d’aucune aide de la part du HCR, ces femmes burundaises manquent de quits de dignité, ce qui rend pénible leur période menstruelle. Elles demandent ainsi à toute âme charitable de leur venir en aide.

Deux militants du parti CNL torturés par des imbonerakure en commune Gashoho

Deux membres du parti CNL ont été sérieusement tabassés, samedi dernier, par les imbonerakure en commune Gashoho, de la province Muyinga. Les auteurs de ces tortures restent toujours libres.

Jean Nzisabira et Léopold Barera, deux militants du parti CNL   originaires de la colline Muruta, en commune Gashoho, ont été battus et torturés par un groupe d’imbonerakure affiliés au parti CNDD-FDD.

Selon nos sources à Gashoho, Ernest Cishatse surnommé Petit, le responsable des imbonerakure en commune Gashoho, en compagnie de Fulgence Mfuranzima, Rugerinyange le président du parti CNDD-FDD sur la colline Muruta et d’autres imbonerakure ont arrêté les deux victimes, le samedi 13 août 2022, dans une permanence du parti CNL située en zone Gisanze.

Selon les mêmes sources, les deux membres du parti CNL ont été conduit à la permanence où ils ont été torturés.

« Le bras de Jean Nzisabira  a été cassé, tandis que Léopold Barera a  reçu  des coups au niveau de tout son corps et se trouve à présent dans un état critique », précise notre source .

Les deux ont dû se faire soigner à l’hôpital de Muyange en commune Gashoho, puis transférés à l’hôpital de Muyinga .

Les autres membres du parti CNL en commune Gashoho déplorent que les auteurs de ces crimes restent toujours libres et demandent que justice soit rendue aux deux victimes.

Toutefois, nous n’avons pas pu joindre Ernest Cishatse le responsable des imbonerakure en commune Gashoho, et Faousia Kabatesi l’administratrice de la commune Gashoho pour des éclaircissements.

Les détenus souffrant des troubles psychiques dans un état pitoyable

Certains détenus de la prison centrale de Mpimba présentent des signes de troubles mentaux. La plupart d’entre eux ont subis diverses sortes de tortures tandis que d’autres sont injustement incarcérés. Les familles de ces détenus demandent au président de la république de les gracier surtout que certains d’entre eux sont très âgés.

Les détenus en question sont au nombre de 112, dont 42 ont un âge très avancé. Selon les informations en provenance de la prison centrale de Mpimpa où ils sont incarcérés, ces derniers présentaient déjà des signes de troubles psychiques à leur arrivée.

« Certains détenus sont arrivés ici en provenance de la documentation où ils avaient subis des tortures. Ceux-là étaient déjà mentalement atteints à leur arrivée. L’autre catégorie de personnes est constituée par des gens injustement incarcérés. Vous comprenez alors qu’il est normal de déprimer dans ces conditions », raconte notre source.

Pour le moment, poursuit notre source, faute de suivi médical, ces détenus sont exposés à plusieurs maladies vu qu’ils se nourrissent des restes trouvés dans des poubelles de la place.

« Ces gens qui ont des troubles mentaux sont nombreux dans cette prison de Mpimba. Pourtant, ils ne bénéficient d’aucune assistance médicale adéquate. Comme conséquences, lorsqu’ils ont faim, ils vont directement fouiller dans les poubelles à la recherche de la patte ou des haricots jetés. C’est vraiment malheureux et ça nous fait mal au cœur », déplore notre source.

Plus grave encore, souligne notre source, c’est qu’ils dorment à la belle étoile, même pendant la saison des pluies.

Leurs proches, de même que les défenseurs des droits de l’homme, demandent à ce que cette catégorie de personne puisse bénéficier de la grâce présidentielle afin de pouvoir soigner ce handicap leur causé par les agents de l’Etat.

Un groupe d'imbonerakure fait le beau et le mauvais temps à la prison de Ngozi.

Un prisonnier a été sérieusement tabassé puis torturé par un groupe des prisonniers chargé de la sécurité à la prison de Ngozi. Ce n’est pas la première fois que ce groupe soutenu  par le directeur de la prison menace d’autres prisonniers.

Ce groupe est composé de 70 prisonniers, tous des imbonerakure. Le chef de ce groupe est un certain Jonas. Ce groupe est soutenu par un policier du nom de Sezikeye pour persécuter les autres prisonniers. Ce groupe est chargé de la sécurité dans cette prison.

Les informations en provenance de la prison centrale de Ngozi indiquent que ce groupe dirigeait par un certain Jonas a sorti de la chambre numéro 2 du dortoir  6 un prisonnier du nom de Pasteur BARUTWANAYO. Ce dernier a été tabassé à plus de 90 bâtons et a été plongé dans l’eau.

Pasteur BARUTWANAYO a été grièvement blessé au niveau de la tête et son corps avait des hématomes. Il a été soigné au centre de santé situé dans les enceintes de cette prison de Ngozi. Depuis, Pasteur BARATWUNAYO  s’est plaint auprès de la CNIDH mais sans succès.

Ce n’est pas la première fois que ce groupe persécute les prisonniers. Au mois d’Avril, un prisonnier du nom d’Ezéchiel a été sérieusement tabassé par ce groupe jusqu’à ce qu’il soit transféré  à l’hôpital autonome de Ngozi. Ce groupe est soutenu par le directeur de la prison de Ngozi avec qui il collabore dans la vente de la drogue et des boissons prohibées. 

Les prisonniers de la prison de Ngozi demandent que cette persécution cesse et qu’ils soient dirigés par les chefs qu’ils auront choisis.

A propos de ces lamentations des prisonniers, la rédaction n’a pas pu joindre Wilerme NDAYIZIGA, directeur de la prison de Ngozi, pour qu’il s’exprime sur ce sujet.

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