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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des crocodiles font plusieurs victimes à Cibitoke en moins d’un mois

Depuis le début de ce mois d’octobre 2022, plus de 10 personnes ont été dévorées par des crocodiles dans la commune Buganda, en province de Cibitoke. Actuellement, grande est la peur au sein de la population de cette localité.

 « Nous sommes menacés par des crocodiles qui mangent des humains », alertent les habitants de la commune Buganda, en province Cibitoke. Cette population fait savoir que depuis le début de ce mois d’octobre, 11 personnes de cette localité ont déjà été la cible de ces reptiles et que 10 d’entre elles ont même perdu la vie. « Ces crocodiles ont déjà tué une personne à Ndava et neuf à Nyamitanga. Une autre personne a également été blessée, mais elle est toujours hospitalisée ».

Ces citoyens de Buganda indiquent que ces crocodiles s’en sont également pris à certains militaires affectés à la réserve naturelle de Rukoko, ainsi qu’à d’autres habitants qui exercent des activités champêtres tout près de la rivière Rusizi.

Cette population déplore alors l’inertie des autorités publiques : « Les personnes qui cultivent des champs tout près de la rivière Rusizi sont les plus menacées.  Aucune autorité ne s’est jusqu’à présent rendue sur place pour tranquilliser la population ou encore leur donner des conseils afin de se protéger contre ces crocodiles ».

Les informations qui sont parvenues à la RPA révèlent  que ces crocodiles ont également tué d’autres personnes dans la zone Kagwema, en commune Gihanga, de la province Bubanza ainsi que du côté de la République Démocratique du Congo.

Ces habitants demandent ainsi l’intervention du gouvernement du Burundi  afin que cette question soit réglée le plus tôt possible, à travers une sensibilisation de la population sur la manière dont ils peuvent se protéger, tout en respectant l’environnement de ces animaux.

L’origine des morgues tenues secrètes pour cacher les corps des militaires et des imbonerakure

La morgue ou chambres froides clandestines récemment signalées dans le camp militaire DCA-PASSIVE sont en réalité des containers frigorifiques qui font partie d'un don de matériel octroyé par la force de l'ONU en mission au Burundi jusqu'au 1er janvier 2007. C'est du moins les explications d'un officier de l'armée burundaise en poste dans ce camp.

 De 2004 jusqu'au 1er janvier 2007, une force militaire onusienne a opéré au Burundi, en remplacement de la Mission Africaine au Burundi (MIAB) qui était présente depuis 2003. La force était constituée par 2345 militaires, originaires de l'Afrique du Sud, du Kenya, de Népal, de la Tunisie et de la Thaïlande.

A la fin de leur mission en janvier 2007, certaines fonctions ont été transférées au Bureau Intégré des Nations Unies pour le Burundi, BINUB en sigle. Progressivement, la mission onusienne a cédé une partie de son matériel aux institutions burundaises. C'est dans ce cadre que le camp DCA-PASSIVE de Kamenge  s'est installé dans le camp qui abritait la force onusienne. « Parmi un lot de matériel octroyé au Burundi, figuraient des containers frigorifiques destinés à la conservation des vivres et boissons pour les militaires onusiens », selon un officier de l'armée burundaise  sous anonymat.

Actuellement, révèle notre source, l'armée burundaise a transformé ces containers frigorifiques en de véritables chambres froides, qui conservent de temps en temps des corps des militaires et miliciens Imbonerakure, tombés dans les différents combats. Plus particulièrement en République Démocratique du Congo, même si notre source ajoute aussi des cas en provenance de la Somalie.

L'officier de l'armée burundaise parle d'une manœuvre du gouvernement pour cacher la vérité sur les pertes en vies humaines que le Burundi enregistre. Il se dit attristé par la situation car, ajoute-t-il, plusieurs familles burundaises continuent d'attendre les leurs alors qu'ils sont déjà morts et enterrés. Il demande au gouvernement de mettre fin à cette situation cruelle.

La rédaction  de la RPA a tenté encore une fois de joindre le colonel Floribert Biyereke, le porte-parole de la force de défense nationale du Burundi, mais il n’a pas voulu s’exprimer.

Les rebelles Maï-Maï suscitent une peur-panique au camp de réfugiés burundais de Rusenda

Les réfugiés burundais du camp de Rusenda en République Démocratique du Congo craignent  la présence de trois positions des rebelles Maï-Maï se trouvant tout près de ce camp. Ces rebelles ont fui les combats les opposant aux militaires congolais. Ces réfugiés demandent que leur sécurité soit assurée.

 Les burundais réfugiés au camp de Rusenda  indiquent que les trois positions des rebelles Maï-Maï sont situés à proximité des villages 26, 47 ainsi que le quartier appelé Gatunguru de ce camp. Ces combattants Maï-Maï se sont installés dans ce camp de réfugiés quand ils fuyaient les combats qui les opposaient aux militaires congolais dans la localité appelé Igweba.

« En fuyant la bataille, depuis vendredi dernier, ces miliciens Maï-Maï sont venus s’installer juste à côté du camp de réfugiés de Rusenda. Et dimanche dernier, ces rebelles ont circulé librement à l’intérieur du camp, suscitant de la peur-panique aux réfugiés », raconte un réfugié de Rusenda.

Actuellement, ces réfugiés burundais vivent la peur au ventre à cause des mouvements de ce groupe des rebelles armés dans ce camp. Ainsi, ils demandent aux autorités habilitées de régler ce problème d’insécurité le plus tôt possible : « Nous demandons au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, au CNR ainsi qu’au gouvernement congolais de trouver une solution à cette question qui nous hante. Car, nous avons quitté le Burundi suite à l’insécurité », ajoutent nos sources à Rusenda qui disent ne pas comprendre comment un groupe de rebelles Maï-Maï peuvent s’installer et s’introduire aisément dans un camp de réfugiés qui devrait normalement être protégé et sécurisé.

4 personnes tuées en moins d’un mois en commune Ruhororo

Une femme a été tuée frappée d’un gourdin au niveau de la tête. Ce crime a été commis lundi 10 octobre 2022 sur la colline Sare, commune Ruhororo en province Ngozi. La victime devient la quatrième personne assassinée dans cette commune en moins d’un mois.

 Séraphine Ciza est le nom de cette femme qui a été assassinée. Elle était âgée de 46 ans. Originaire de la sous-colline Taba, colline Sare, en commune Ruhororo de la province Ngozi.

Nos sources à Ruhororo indiquent que cette mère de 4 enfants a été tuée, à l’aide d’un gourdin, par un jeune homme âgé de 29 ans qui était en état d’ivresse. Le présumé auteur du crime a été arrêté par la police.

Cette femme fait partie des 4 personnes assassinées en commune Ruhororo en moins d’un mois. Les autres victimes sont Dieudonné Niyonizigiye qui était âgé de 40 ans et André Kanyoni. Tous ont été tués, le 13 septembre cette année, poignardés par leurs femmes précisément sur la colline Gitanga et dans le site de déplacés de Ruhororo.

Une autre personne tuée en commune Ruhororo n’a pas été identifiée. Elle a été assassinée par ses frères sur la colline Kabuye, le 15 septembre dernier. Vu que les conflits familiaux seraient à l’origine de ces assassinats, les administratifs en commune Ruhororo demandent à la population de saisir la justice en cas de litiges.

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