Ces réfugiés burundais du camp de Nakivale n’ont pas apprécié la mesure qui les empêche de cultiver les champs se trouvant dans ce camp. Les responsables dudit camp ont intimé l’ordre à ces réfugiés d’interrompre ces activités champêtres arguant qu’il y a un autre projet qu’ils vont réaliser dans ces propriétés. Un des réfugiés du camp de Nakivale témoigne. « Il y a un projet qui vise à installer dans cet espace de nouveaux réfugiés. Dans certains endroits, les réfugiés ne sont plus permis d’exercer leurs activités champêtres car actuellement il y a quelques réfugiés qui y sont déjà installés. Dans la localité de Kabazana, de Ruhoko, Mishyera ainsi que Rubondo les gens ont été interdits de continuer leurs activités. »
Au moment où la production des champs les aidait pour l’amélioration de leur ration alimentaire, ces réfugiées de Nakivale craignent la famine au cas où ils ne cultivent plus. « Il y a sans doute des conséquences qui en découleront. Par exemple, ils veulent interdire les réfugiés de continuer leurs travaux des champs et leur donner de l’argent à la place des vivres. Mais, s’il n’y a pas de récolte, cet argent ne servira à rien, car il n’y aura pas de vivres au marché », déplore un réfugié.
Le camp de Nakivale compte plus de 100000 réfugiés de 7 nationalités différentes, plus de 30 000 sont des burundais.