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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Près de deux mois après le recyclage, les enseignants des premières années réclament toujours leurs per diem

octobre 16, 2019 964
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Grognes chez les enseignants de la première année fondamentale de différentes provinces du pays qui réclament les per diem qu’ils auraient dû recevoir il y a plus d’un mois. Ces enseignants disent ne pas comprendre pourquoi ils n’ont pas encore été régularisés alors que le ministère de tutelle leur avait promis que le problème allait être résolu avant la fin de la semaine écoulée.

La formation de recyclage pour les enseignants de la première année fondamentale a duré 14 jours dans tout le pays. Chaque enseignant avait un per diem de 25 mille francs par jour. Ces enseignants disent qu’ils n’ont même pas eu la moitié des 350 milles du per diem total.

 

« Nous les enseignants de la première année sommes très mécontents. Nous avons suivi une formation de la Padisco du 26 août au 8 septembre et chacun devait avoir un per diem de 25 mille francs par jour. Sur 14 jours de formation, chaque enseignant devrait avoir 350 mille. On nous disait qu’on allait avoir cette somme après la formation mais on ne nous a donné que 125 mille francs burundais seulement. » Explique un des enseignants

 

Pourtant, Juma Edouard, porte-parole du ministère de l’éducation, avait promis à ces enseignants qu’ils allaient recevoir leur argent à la fin de la semaine dernière. Selon lui, la raison de ce retard serait dû aux listes des enseignants qui ont été mal confectionnées. « La base des données relatives à cette activité nous a poussé à procéder à une vérification systématique des listes. Une seule tranche avait été versée mais la tranche restante sera versée au courant de la semaine prochaine car tout est à présent prêt au niveau de la Bancobu. » Ce discours a été tenu il y a de cela presque deux semaines, c’était le 02 Octobre 2019.

 

Ces enseignants demandent que ce per diem leur soit octroyé vu qu’ils ont beaucoup dépensé au cours de cette formation. « Certains d’entre nous ont pris des motos pour se déplacer, d’autres ont loué des chambres à coucher et on se prenait en charge pour la ration. On a en moyenne dépensé 150.000 francs burundais chacun et on espérait les rembourser après la perception de cet argent qui fait objet de notre réclamation. »

 

Contacté à propos, Juma Edouard, porte-parole du ministère de l’éducation, n’a pas daigné décrocher son téléphone.

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