Dans une visite improvisée au camp de Nyarugusu, Simon Siro, le responsable de police tanzanienne était accompagné par le directeur chargé des réfugiés au ministère de l’intérieur en Tanzanie. Au cours de l’entretien qu’il a eu avec les réfugiés, Simon Siro a demandé aux réfugiés burundais de dénoncer tous les malfaiteurs qui se cachent parmi eux. « J’ai dit qu’ils doivent être arrêtés. Et, ils seront arrêtés morts ou vifs. Je vous demande tout simplement de nous renseigner sur ces personnes. Cela peut être ta femme, ça peut être ton mari. Qui qu’il soit, il faudra le dénoncer. Dans un délai ne dépassant pas une semaine, on aura fait notre devoir. Le camp de réfugiés n’est pas le refuge des malfaiteurs. C’est un lieu où nous voulons que des gens vivent en paix. Les voleurs et autres malfaiteurs seront traqués. », a déclaré Simon Siro
Simon Siro, également Commandant de la police est-africaine, a indiqué aux réfugiés burundais que la paix est totale au Burundi, raison pour laquelle ils doivent regagner leur pays d’origine. « Nos enfants seront demain nos présidents. Nous voulons qu’ils étudient en paix. Nous n’avons pas besoin des vauriens qui viennent perturber leur sécurité. Nous les aimons beaucoup. Mais comme l’a dit le directeur, au Burundi il y a la paix. Moi, j’y vais très souvent. C’est moi qui suis actuellement le commandant de police de la communauté est africaine. Je sais alors qu’il règne la paix au sein de la communauté. Alors, je vous demande avec insistance de regagner votre pays. », a conclu cette autorité tanzanienne.
Ce commandant de la police tanzanienne a promis une enveloppe de deux cent mille shillings tanzaniens à celui qui dénoncera une personne qui détient une arme à feu. Dans sa dernière visite dans la province de Katavi, une région qui abrite les réfugiés burundais de 1972, le président tanzanien John Pombe Magufuli, a accusé les réfugiés burundais d’avoir perturbé la sécurité dans cette partie du pays.