Les commerçants qui exercent leurs activités le long de la route nationale Bujumbura-Bugarama indiquent que les policiers leur exigent de l’argent pour qu’ils puissent vaquer normalement à leurs activités et en toute tranquillité. « Parfois les policiers viennent et commencent à nous menacer en nous disant de vider les lieux. Ils nous obligent de dégager nos marchandises. Et lorsqu’on leur donne une somme de 2000 ou de 5000 francs, ils partent et nous laissent tranquille. Ils peuvent revenir après une semaine et nous demandent encore de l’argent. » Témoigne un des commerçants.
Ces commerçants disent que ce comportement des policiers a commencé à se manifester depuis l’inauguration du nouveau palais présidentiel. De plus, cette attitude des policiers a pris de plus en plus de l’ampleur après l’annonce du maire de la ville de la nouvelle organisation du commerce sur cette artère.