Les travailleurs de la Sobugea affirment qu’ils enregistrent une perte énorme de temps lorsqu’ils vont se restaurer. « Nous avons un problème de restauration depuis ce lundi jusqu’à ce jeudi. Une femme qui emmenait de la nourriture a suspendu les activités. Nous effectuons un trajet de 10 km pour aller nous approvisionner en zone Buyenzi. Ce vendredi, on a fait une commande auprès de cette même dame prénommée Mélanie. », s’est plaint un agent de Sobugea.
Des fois, ces travailleurs reviennent de la restauration presqu’à la fin des heures de services. De plus, il y a gaspillage de carburant pour ce déplacement, indique notre source à l’aéroport international de Bujumbura. « Nous quittons le service aux environs de 12 heures 20 minutes. Au retour, certains montent dans les bus pour rentrer parce que c’est la fin du service. Nous utilisons 4 bus et ils consomment du carburant. Nous sommes aussi inquiets pour Ethiopian Airlines qui a l’habitude d’atterrir au tour de 13 heures qui pourrait ne pas avoir les services nécessaires. », déplore un autre agent
Le marché de Mélanie Ndaruzaniye pour la restauration du personnel de la Sobugea avait été suspendu par le patron de cette entreprise. Après prolongation de son contrat, elle a commencé à fournir la nourriture d’une façon irrégulière. Les travailleurs de la Sobugea demandent que ce contrat soit attribué à une autre personne qui en a les compétences requises. « Nos plaintes s’adressent à l’endroit du conseil d’administration de la Sobugea qui lui a accordé une prolongation depuis le 13 septembre. A partir de cette période, elle n’a pas été régulière dans l’approvisionnement en nourriture. Nous demandons que ce marché soit annulé. Elle n’est pas la seule capable d’exercer cette activité en mairie de Bujumbura. Qu’on attribue ce marché à celui qui pourrait nous approvisionner ici au service comme ça se faisait avant », suggère un chef de service.
La rédaction n’a pas pu joindre Olivier Nkurunziza, directeur technique de la Sobugea. Contacté à ce propos, Jean-Bosco Ntunzwenimana ayant les transports dans ses attributions, a signifié à la rédaction qu’il ne peut pas s’exprimer sur les ondes d’une radio suspendue par le pouvoir en place.