Le journal « La voix des enseignants » révèle qu’un communiqué d’appel d’offre d’emploi chez les enseignants a été lancé en date du 29 août 2019. Ce communiqué a été lancé en se basant sur la promulgation de la loi n° 1/28 du 23 août 2006, portant statut général des fonctionnaires. Dans son alinéa 2, le recrutement des fonctionnaires se fait par voie de concours ou de test.
Au moment où les enseignants étaient habitués d’être embauchés sans passation de test ou concours, ils s’inquiètent pour la mise en application de cette loi. Dans les milieux des enseignants, ils craignent que l’obtention du travail ne soit influencée par le favoritisme et la corruption. Autre inquiétude de leur part, la commission nationale de recrutement est composée de 10 membres, mais un seulement, représente les syndicats.
Pour lever toute équivoque, le journal « La voie des enseignants », indique que les enseignants souhaitent que les résultats soient affichés. Ils plaident pour que les bénévoles soient privilégiés, car, certains viennent de passer 2, 3 ou plus d’années à enseigner sans qu’ils soient recrutés.
Selon toujours ce journal, les enseignants demandent que les enseignants redéployés soient remplacés par les nouvelles recrues pour qu’ils puissent retourner à leurs anciens lieux de prestation.
Du côté des syndicats, Emmanuel Mashandari, président du syndicat Conapes, apprécie que la loi portant statut général des fonctionnaires va être mise en application. Mais, ce syndicaliste indique que sa représentation syndicale n’est pas satisfaite car, la commission comprend un seul syndicaliste sur les 10 membres. Selon lui, le ministère en charge de la bonne gouvernance sous-estime le rôle des syndicats.